Y a-t-il des précautions à prendre pour éviter les infections urinaires à répétition ?

Même s'il est bien évident, que sur le temps de la crise, une consultation auprès d'un médecin est incontournable, d'autant que le traitement passera la plupart du temps par des antibiotiques, pour répondre à votre question Elise, il existe effectivement des solutions naturelles à titre préventif. Mon "oui mais..." tout simplement parce qu'il existe différentes formes d'infections urinaires. Cependant il semble qu'elles aient toutes un lien commun : un déséquilibre acido-basique. Cependant n'étant pas médecin moi-même, j'espère ne pas vous dire de bêtises... Si j'ai bien compris, les causes de ses infections sont multiples et particulières à chaque type d'individu. Dans plus de 80 % des cas, il s'agit de cystite par infection bactérienne. Pour environ 10 % l'infection urinaire sera liée à un staphylocoque, et pour les 10 % restant, cela peut être en réaction à des "traitements durs" type cancer, ou bien encore une cystite intersitielle (en lien avec la membrane de la vessie) ou en extension d'une mycose vaginale. Donc tout ça pour vous dire, qu'en aspect préventif, il y aura diverses solutions efficaces, notamment en phyto, mais qu'il va falloir adapter au type de cystite, car certaines plantes vont agir sur un "terrain acide", et d'autres sur un "terrain basique". Je ne saurais trop vous conseiller après analyses médicales, de consulter un professionnel style naturopathe par exemple, qui lui sera a même d'adapter la posologie naturelle...

Bonjour Elise !

En vous faisant ma réponse hier, j'ai "oublié" de vous donner "un petit truc" que m'avais conseillé ma gynéco, il y a pas mal d'années. En effet, très jeune femme, j'avais un problème de cystites à répétition. A partir du moment ou je n'ai plus utilisé que du Savon de Marseille ou d'Alep pour la toilette intime, je n'ai plus jamais eu de soucis. Les avantages ? Ces savons naturels sont plus économiques que tous les savons liquides proposés, et peuvent servir pour la toilette de toute la famille, étant également bien meilleur pour la peau...

Quelques recommandations simples peuvent vous aider à réduire considérablement les récidives. Ayant eu longtemps un terrain propice aux infections urinaires, mon gynécologue m'avait donné à l'époque quelques conseils qui ont plutôt bien marché.

Il est nécessaire de boire beaucoup d'eau: 2 litres à 2 litres et demi tous les jours.
Après avoir uriné, bien sécher les parties concernées en les essuyant d'avant en arrière et non l'inverse.
Supprimer les slips synthétiques et privilégier le coton.
Les lavages externes intimes doivent ne pas excéder deux par jour.
Disons qu'avec ces quelques réflexes et ceux de Viviane, je pense que vous allez bien vous inscrire dans la prévention et qu'à la longue vous obtiendrez un meilleur confort de vie. D'autant que le problème des infections urinaires c'est qu'étant douloureuses, elles en arrivent à agir négativement sur la vie sexuelle. Vous avez donc tout à fait raison de vouloir prévenir plutôt que guérir...
Un petit oubli de ma part : bannir les strings trop moulants et donc irritants.

Certaines femmes sont plus propices aux infections urinaires à répétition que d'autres. La raison ? Une flore vaginale fréquemment fragilisée et déséquilibrée qui laisse passer  les bactéries.  Lorsque le savon de Marseille ne suffit pas à retrouver un confort de vie,  l'utilisation au long cours de savons pour toilette intime au PH neutre ou plus alcalin aux vertus de plus apaisantes en cas de prurit vulvaire, contribue à regénérer et à rééquilibrer cette flore naturelle protectrice. Sur un terrain particulièrement fragilisé, certaines cures de probiotiques  pourront si nécessaire être effectuées afin de renforcer le terrain.

Laurence, médecin généraliste.

En complément de toutes les informations et conseils déjà fournis dans les précédents commentaires, les approches non médicamenteuses suivantes peuvent contribuer à prévenir les récidives :

- Canneberge ou Cranberry +++ La canneberge est depuis longtemps utilisée pour prévenir les infections urinaires. Dosage : Boire de 250 ml à 500 ml par jour de jus de canneberge ou prendre, 2 fois par jour, l'équivalent de 300 mg à 400 mg d'extrait solide sous la forme de capsules ou de comprimés. On peut également consommer les fruits frais ou congelés à raison de 125 ml à 250 ml par jour.
A Noter. Privilégiez les comprimés d'extrait de canneberge (psn) ou le jus pur, car les cocktails de canneberge renferment davantage de sucre ou de fructose.

-  Échinacée (Echinacea sp.) ++  Pour prévenir et traiter les infections récurrentes l’échinacée est reconnue pour ses propriétés de stimulation du système immunitaire. Ainsi, l’échinacée peut aider à combattre les infections urinaires en renforçant le système immunitaire. On peut trouver facilement cette plante en formule liquide (gouttes).

Attention. Si on utilise les plantes médicinales, on doit le faire absolument dès l’apparition des premiers symptômes. Le symptôme le plus facile à détecter est une légère douleur durant la miction. Si aucune amélioration ne survient dans les 48 premières heures suivant le début des traitements ou si les symptômes s’aggravent, consultez un médecin.

Pour augmenter le flux urinaire
La thérapie d’irrigation consiste à boire de grandes quantités de liquide (de 2 litres à 4 litres de liquide par jour) avec des plantes médicinales en infusion (ortie, prêle des champs, verge d’or), pour augmenter le débit urinaire et faciliter l’expulsion des bactéries. Notez que la thérapie d’irrigation est contre-indiquée chez les personnes qui ont un problème d’élimination caractérisé par de la rétention d’eau et doit toujours faire l’objet d’une consultation/validation médicale.

Important. Les personnes qui ont une infection urinaire devraient éviter temporairement le café, l’alcool, les boissons gazeuses contenant de la caféine et les jus d’agrumes. Les mets épicés devraient aussi être mis de côté tant que l’infection n’est pas guérie. Ces aliments irritent la vessie et donnent l’envie d’uriner encore plus fréquemment. En outre, les médecins rappellent de bien s’hydrater et d’adopter les mesures préventives décrites précédemment.
Dans le cas où les douleurs au moment d’uriner sont intenses ou s’il y a de la fièvre, des douleurs lombaires ou des vomissements (signes d’une infection plus grave), les traitements non conventionnels sont contre-indiqués. Les antibiotiques deviennent indispensables afin de traiter l’infection et prévenir les complications. Consulter en urgence votre médecin traitant.

Thierry, infirmier.

Sources : http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=infection_urinaire_pm