La superstition a-t-elle sa raison d'être ?

Portrait de Chantal Calatayud
Portrait de ségo

Mais j'ai quelques réflexes de superstition. 

Un jour j'en ai parlé à la psychologue de l'hôpital où je travaille et elle m'a dit que mes mauvais réflexes venaient d'un manque de confiance en moi. Toujours est-il que je ne passe jamais sous une échelle!

Portrait de Charles

Je crois que la superstition est très mauvaise conseillère. Surtout que ce ne sont que des appréciations négatives. Il me semble que la vie est assez problématique comme ça sans en remettre des couches.

Portrait de cricri

Et la peur est mauvaise conseillère.

Quans je me surprends à me laisser aller à la superstition, je me calme net en me disant que tout ce qui se rapproche de cette angoisse n'est qu'une manifestation inconsciente puérile. Or à mon âge, il est impératif que je continue à grandir !

Portrait de Ari

Mon raisonnement est basique: tout un chacun étant superstitieux, à des degrés certes différents, c'est donc bien qu'elle a sa place. Ne serait-ce que parce qu'elle dit des choses sur soi.

Portrait de Régis

Le raisonnement de Ari se défend. C'est sûr que mes comportements supersticieux m'interrogent sur ce que je suis et sur ce que je pense.

Portrait de Isabelle

Je sais personnellement qu'il y a de la superstition chez moi avec le nombre 13 depuis longtemps, mais en même temps, j'ai une histoire particulière en lien au département des Bouches-du-Rhône... Le soir de Noël, nous étions tous en famille, chez ma soeur, nous nous étions partagées la confection du repas. Peu de temps auparavant, en discutant de l'organisation de cette soirée, nous nous sommes aperçues que nous serions 13 à table (la compagne de mon neveu étant absente, travaillant ce jour-là). Nous nous sommes toutes les deux "rassurées" en nous disant qu'en fait, c'était 13 et demi, la plus âgée de mes deux belles-filles étant enceinte d'une fille... Comme si cette petite-fille amenait une différence protectrice, puisqu'à part ma filleule et nièce, chez nous il n'y avait que des garçons jusque-là...