A la page 275 de l' " Enseignement de Mâ Ananda Moyî ", la Sage fait une réponse difficilement compréhensible. Au moment où des gens souffrent de par le monde et où rien n'est réjouissant, elle peut prendre toute son actualité. Une telle souffrance doit persister, dit-elle. Là où il y a souffrance, la Vérité viendra elle-même sauver la Vérité. Si la souffrance n'est pas seulement individuelle mais universelle, le résultat sera correspondant... Comment interpréter cette parole ?
Patricia B.
La souffrance est une conséquence de nous
Je peux pas dire a 100%, que la souffrance est necessaire, car je crois que Dieu avait pas du le but que le monde est aujourd'hui. Par nos choix la conséquances de la souffrance est là.
Oui parfois Dieu utilise cette soufffrance pour nous parler, mais elle est pas necessaire je ni crois pas. Si nous souffrant aujourd'hui c'est par folie d'un monde démonté. Je pense et je suis même sûre que Dieu est bien triste de voir le résultat de nos actes et aussi fière de celui qui lui resteras fidéle et là pour lui, la souffrance n'ai pas la même, car celui qui crois souffre autant oui, mais il a cette certitude que quelqu'un là heut sera toujours là pour le soutenir etc. Voila pourquoi je crois que la souffrance est pas necessaire, peut être utile pour ceux qui veulent bien y réflechir le pourquoi ?
Jean
Prendre conscience de son masochisme
Peut-être faut-il que l'Humanité souffre pour qu'elle prenne conscience qu'elle ne va pas majoritairement dans le bon sens ? Comme s'il fallait prendre conscience qu'elle se fait du mal à elle-même. Je viens de lire un blog très intéressant de Chantal Calatayud " Est-il si difficile de regarder du côté de l'Amour ? ". Et si la souffrance persistait pour nous pousser à regarder du bon côté ?
cricri
Ma vie aurait été inintéressante sans mes souffrances
Je ne peux parler que de moi en terme de souffrance bien entendu...
Pour ma part donc et même si je m'en serais (naïvement ?) passée, en prenant en compte mon caractère, j'avais besoin de mon chemin pourtant bien épineux... Il me semble que j'aurais été très dure avec les autres, voire même inhumaine... En outre, j'ai beaucoup appris de mes souffrances, même si je ne suis pas masochiste. J'avais besoin, et j'ai toujours besoin, de ces leçons...
Orlan
Une certitude pour moi en parallèle d'une incompréhension
L'humanité étant fait par essence d'être humains, j'ai fini avec le temps par admettre que le passage sur Terre ne peut pas faire l'impasse sur les souffrances individuelles pour grandir et comprendre. Enfin, là et tout comme l'a souligné Cricri, je ne parle que de ce que je ressens personnellement... Ensuite, la folie d'Hitler et la déportation, j'avoue que je ne comprends pas. Pas plus que les génocides ou les guerres... Il paraît que les victimes au caractère fort s'en sortent et changent à bon escient, tandis que les victimes faibles y perdent la vie... Mais les voies du Seigneur ne sont-elles pas impénétrables...
Ari
La souffrance est une condition intime
Les spiritualistes expliquent que la souffrance est effectivement une illusion nécessaire à l'humanisation, soulevant ainsi la question philosophique de l'Existentialisme cher à Jean-Paul Sartre et à la possible non-existence des autres...
Mireille-cogolin
Toute souffrance a son parallèle positif
Ce matin, comme tous les jours d'ailleurs, je réfléchissais justement à la souffrance humaine...
J'ai repris des exemples personnels de souffrance et, à chaque fois, j'ai retrouvé en parallèle ce que cette souffrance m'avait apporté en positif... C'est assez incroyable du reste ! Mais je pense, et sans prétention aucune de ma part, qu'il faut avoir plutôt pas mal cheminé spirituellement pour que ce miroir déconcertant s'affiche, soit accessible et compréhensible...
Gilbert
Toutes vos réponses me sont précieuses
Je tiens à vous dire un grand merci pour vos réponses. Elles me sont précieuses car, bien que n'étant guère avancé spirituellement, j'ai ce désir d'approfondir ce sujet car il me paraît ultime. Le clin d'oeil d'Ari à propos de l'Existentialisme de Jean-Paul Sartre et son fameux " L'enfer, c'est les autres ! " est au coeur de mon interrogation aussi. De quoi donc méditer et avancer...
Allain
Majuscule ou minuscule?
Je ne sais pas si la souffrance est nécessaire à l'Humanité -le journal- mais à l'humanité, je le pense car de façon pragmatique, sinon elle n'existerait pas !
Orlan
Toujours caustique Allain !
C'est sûr que l'encaustique et la brosse à reluire, vous ne connaissez pas trop !!!
Attendons de voir comment réagit l'ami Gilbert... Va-t-il souffrir de votre intervention et que fera-t-il alors de cette souffrance inattendue ???
Sofia M
Surtout que ça concerne la lettre H !!! Hâche ???
Ça sent la castration tout de même...
Gilbert
Allain est un grand " voyant " !
Bon, Orlan, vous comptez les points et vous remettez la balle au centre ensuite (rires !). Oui, on ne peut pas dire qu'Allain fasse dans la séduction et il a bien raison. En tous cas, avec son petit h ou sa grande H, il me fait réaliser que mon grand-père paternel était un " rouge " et qu'il n'y a donc pas de hasard. Il pensait, tout comme Sartre, qui l'a été je crois un peu aussi, que l'Homme avait le pouvoir de régler la souffrance grâce à une idéologie. Alors, c'est basique, comme ils n'ont pas réussi à l'éliminer mais en ont peut-être rajouté il est évident qu'elle est nécessaire... Papy n'a d'ailleurs pas fini sa vie de manière paisible. Il a eu quelques soucis psy... Mais ça, c'est une autre Histoire !!!
Orlan
Gilbert rebondit toujours positivement !
Une fois de plus, Gilbert a saisi la balle au bond et l'a transformé (le " bon ") en sublimation pour lui et donc pour les autres...
Félicitations sincères...
Gilbert
Vos " félicitations " me font sublimer le grand-père !
Elles sont intéressantes vos " félicitations ". Outre le fait qu'elle me font plaisir car je pense que vous n'êtes pas non plus un spécialiste de la brosse à reluire. Votre authenticité n'est d'ailleurs pas à démontrer. Figurez-vous que ce fameux grand-père était conseiller municipal et chaque année trônait sur l'estrade lors de la distributions des prix... Ce qui n'a plus court aujourd'hui. Il était ouvrier d'usine et je me souviens sa fierté (et la mienne) lorsque je montais à la tribune pour recevoir un livre (c'était souvent la bibliothèque verte... et pas rouge !!!). Un petit clin d'oeil émouvant que vous me permettez, Orlan et qui finit de réhabiliter et dont de sublimer les bons côté de cet homme (très gentil au demeurant). Et puis, peut-être n'aurais-je jamais été enseignant laïque m'occupant d'élèves de milieux défavorisés si je n'avais pas eu ce grand-père aux allures de Peponne ? Merci donc Orlan... Sincèrement aussi !