Je vérifie tout ce que fait ma fille de 20 ans et je veux arrêter ça

Je sais que ce n'est pas facile mais mes relations avec mon fils aîné qui faisait pas mal de bêtises dans mon dos c'est améliorer (et ses bêtises aussi) lorsque j'ai compris que j'avais fait ce que j'avais pu jusqu'à ses 18 ans et que c'était plus mon histoire. Dur, dur pour une mère mais jusqu'à ce qu'il ait 19 ans je le fliquais mais en fait, c'atait ma propre angoisse que je lui refilais... Votre fille  20 ans. Faites-lui confiance une fois pour toutes. Et si elle trébuche dans la vie, elle apprendra à se relever. Rapellez-vous comment vous avez fait à son âge. Coupez le cordon, Nathalie. Pour votre sérénité d'abord et pour ne plus l'étayer, ce qui vous prend une énergie du diable. Une astuce, chaque fois que vous êtes poussé à vérifier ce qu'elle fait, recentrez-vous et demandez-vous ce que vous pourriez faire pour vous et pour d'autres ! Pour moi, ça a pas mal marché et mes angoisses se sont peu à peu apaisées.

Comme le dit Cécile, votre fille ressent votre inquiétude.

Essayez de jouer la carte de l'abandonnisme mais avec... vous-même ! Chaque fois que vous avez envie de vérifier ses agissements, interdisez-vous le catégoriquement. Pour que vous en trouviez l'énergie, dites-vous que votre surmoi (votre maître bienveillant) ou que Dieu (si vous êtes croyante) vous récompensera de cette belle et nouvelle attitude de détachement... Et je peux vous assurer que ça marche systématiquement !

Pour aller dans le sens du conseil de Ari, je ferais confiance, en mon surmoi d'une part en appliquant cette interdiction, mais aussi au surmoi de votre fille. Et bien sûr, comme je suis croyant, je suis persuuadé que Dieu saurait s'occuper de mon enfant de 20 ans, certainement mieux que moi-même.

Je confirme ce que vous conseillent Cécile et Ari... J'ai pu le constater avec mon fiston. Je travaille actuellement à mettre de plus en plus de distance chaque fois que j'ai une suspicion vis-à-vis de lui parce que j'ai remarqué que c'est cette suspicion qui entraîne une mauvaise attitude chez mon fils tout de suite a posteriori, alors que c'est un gentil garçon... Ce qui prouve bien que c'est moi qui la génère avec mes angoisses. D'autant plus que Freud a bien affirmé que les inconscients communiquent. Tout comme le spiritualiste Emmet Fox a écrit dans son superbe livre " Affirmez la sagesse divine " que ce qui nous entoure n'est que la projection de nos pensées. Comme mon fils est encore mineur, je sais que certains parents - s'ils me lisent - pourront se dire que je suis un père irresponsable, ce que je comprends... Sauf que je préfère commencer à lui faire confiance maintenant plutôt qu'à sa majorité de façon à éviter au maximum les dérives à ce moment-là. Selon moi, Nathalie et même si je saisis parfaitement votre inquiétude, je suis sûr que faire confiance à son jeune le met face à ses responsabilités et il compte moins ainsi sur son ou ses parent(s). Il apprend à se débrouiller seul, ce qui le met dans la réalité de la vie car, de toute façon, les parents ne sont pas éternels... En plus, s'il se brûle les ailes et comme le dit aussi Cécile avec son expérience maternelle, il fera attention la fois suivante. En sachant que j'ai appris le plus important certainement grâce à mes cours d'Analyse transactionnelle : on ne peut pas changer quelqu'un, ni sa trajectoire de vie...

Lâchez-prise Nathalie et c'est en procédant ainsi que non seulement vous aiderez au mieux votre fille et qu'elle vous en sera reconnaissante, mais vous protègerez votre santé...

Je confirme ce que vous dites Orlan. A un moment donné, je ne faisais pas confiance à ma fille, ado et mineur aussi, et la relation était difficile. Depuis que j'ai changé d'attitude, le calme est revenu et la confiance s'est établie. Surtout qu'à la rentrée, elle part pousuivre ses études dans une autre ville, alors si je ne lui fais pas confiance, je risque de ne plus dormir ! Je ne pense pas qu'avoir confiance en son enfant soit de l'irresponsabilité, c'est lui donner la possiblité d'avoir confiance en lui.