Avec un pré ado dont je m'occupe seule (père genre "absent" dans sa tête, immature, voir instable ) , je ressents un profond malêtre grandissant actuellement autant en tant que maman qu'hôtesse de caisse dans une grande sueface.
De toutes façons je ne peux rien changer et que les fins de mois un peu short ne me permettent pas d'avoir un budget vacances.
Je me fais surement un monde de cette situation que bien des femmes connaissent et je me dis de plus en plus qu'il doit bien exister un système pour sortir de mon marasme???
Je voudrai tant arriver à équilibrer ma vie de maman et ma vie de salariée ( où je rencontre aussi des problèmes vu que je suis mal dans ma peau partout). Avez vous une idée de comment je pourrai faire?
Gilbert. R. Psy...
Regarder du côté du positif !
Bonjour Zab,
L'inconscient a plus d'un tour dans son sac pour nous mettre à l'envers. Il n'est jamais satisfait de ce qu'il a à l'instant t. Vous semblez passer un cap difficile et c'est tout à fait normal aux vues de votre situation. Toutefois, plutôt que de vous laisser aller à énumérer ce qu'il vous manque, essayez de regarder ce que vous avez : un travail, un enfant en bonne santé. Je sais, cela peut paraître de la pensée positive premier degré, mais c'est le seul moyen à l'instant t pour ne pas alimenter votre mal-être. Vous dites que vous ne pouvez rien changer. C'est peut-être vrai pour ce qui est de l'extérieur. En revanche, le regard que vous portez sur cette extérieur vous appartient. Il s'agit d'un processus d'acceptation, ce qui ne veut pas dire soummission. L'acceptation de ce qui est libère paradoxalement un quantum d'énergie qui peut justement générer des changements. Refuser ce qui est convoque à l'inverse une lutte interne consommatrice de libido psychique.
cricri
On n'est jamais si bien servi que par soi-même !
La réponse de Gilbert est une belle invitation méthodologique à quitter vos mauvais doutes. Je me permettrai d'y rajouter un détail plus basique : vous pouvez trouver l'harmonie en sortant de cette culpabilité en vous disant qu'une maman qui nourrit son enfant est une excellente maman et que ça, ça restera gravé à vie dans l'inconscient de votre enfant. Ainsi, il me semble, sans être psy, qu'une mise à plat quotidienne de vos propres qualités maternelles qui objectiveront de facto vos qualités professionnelles, le tout sur fond de persévérance, allègera votre fardeau au point de vous sentir à l'aise dans ces deux rôles qui sont complémentaires et encore davantage quand on est une mère " isolée ". D'autre part et indépendamment de l'aspect pécuniaire important de votre travail, je pense qu'il vous permet aussi de maintenir un lien social qui peut avoir ses avantages...
Jean
Le pragmatisme positif psychologique et spirituel de Cricri
Etant amené à cotoyer des personnes qui vivent des difficultés dans le cadre d'une association de quartier, je trouve toujours dans les commentaires de Cricri des outils de réponse toujours à la foi pragmatiques, pyschologiques et spirituels. Je remercie aussi les psys qui viennent nous faire profiter de leur compétences. Tout ceci est merveilleusement complémentaire !
zab
Vous m'avez repositivé
Quand je lis vos posts je me rend bien compte que je ne m'aime pas suffisammenf et que j'ai l'impression de toujours tout rater...
Vos explications m'ont fait du bien, en particulier en mettant l'accent sur le fait que je gagnai ma vie aussi pour élever mon fils. Ce que je souligne ici peut faire sourire mais je crois pouvoir dire que je n'en avais pas réellement conscience. Du coup ça va me faire voir mon univers professionnel de façon surement un peu différente et plus'positive!
Merci pour vos conseils toujours apropriés.
Bonne fin de WE,
Zab