Je ne sais pas choisir

Je n'ai aucune astuce précise et je pense que nos amis foromers vous aideront. En ce qui me concerne, j'ai réglé cette histoire grâce à un travail sur moi de longue haleine. Mais il faut dire que j'étais bien atteint. Je crois que je voulais tout ou rien : le beurre, l'argent du beurre et la crémière. Evidemment je perdais une énergie phénoménale et je n'avançais pas à beaucoup de niveau. Etant en plus Gémeaux, il paraît que c'est un peu son défaut. Une grande difficulté à me concentrer sur une chose à la fois. Mais je crois aussi maintenant que choisir, c'est renoncer. Et c'est beaucoup plus facile pour moi aujourd'hui. Je fais beaucoup moins d'achats inutile. Ils correspondent plus à des besoins objectifs qu'à des plaisirs superflus et le plus souvant encombrant et inutiles. En clair, je fonctionne plus facilement avec le moins qu'avec un plus illusoire. Et comme je m'interesse au zen, ça m'allège à tous les niveaux !

J'ai longtemps été une grande indécise moi aussi, à ne jamais savoir choisir, à avoir besoin d'une "préparation psychologique" avant de décider, à hésiter sans cesse sur des tas de trucs futiles et, comme Gilbert, l'analyse m'a grandement aidée à régler cela. Même si tous les choix ne sont pas devenus faciles comme par magie j'ai compris aussi que choisir c'est renoncer en effet et qu'on ne peut pas tout avoir.

Et désormais, grâce à ma formation analytique je comprends encore plus pourquoi: des mécanismes inconscients en lien avec la petite enfance amènent à cette difficulté à choisir contre laquelle, sans un travail sur soi, on ne peut pas grand chose selon moi.

Ce que vous décrivez, ségo, correspond à un stade psychogénétique que tout inconscient traverse avec plus ou moins de bonheur. On l'appelle en général le stade phallique. La notion de phallus étant à entendre en tant que pouvoir fantasmatique (avoir ce que nous croyons que tout le monde a). L'inconscient de l'enfant, à ce stade, a en effet du mal à renoncer. C'est en ce sens qu'un travail sur soi est effectivement bénéfique lorsque la problématique du choix devient invalidante, ce qui, apparemment était le cas de Gilbert. Quant à votre question précise, essayez de voir ce qui vous est véritablement nécessaire et que vous êtes sûre de porter et essayez de vous frustrer du superflu. Il suffit d'ouvrir votre garde-robe et de lister les vêtements que vous ne mettez jamais car ils ne correspondent pas vraiment à ce que vous êtes pour conscientiser que vous avez  besoin de beaucoup moins pour être belle ! De fait, vos choix deviendront adaptés à vos désirs...

Je pense que tout un chacun peut se reconnaître dans votre questionnement Sego car choisir exige toujours un renoncement difficile à quelque chose qui n'est pas négatif, sinon il n'y aurait pas de valse hésitation et ce serait simple ! Mais la vie étant une succession de propositions, voire de tentations, il est peu aisé d'y garder un cap constant de sagesse...

Bien que vous ayiez posté votre question dans Psycho&Coaching, je me permets de vous donner une astuce qui fonctionne très bien pour moi en cas d'impossibilité à me décider, ce qui est devenu exceptionnel du reste maintenant... Il s'agit de ce que certains nomment " La philosophie du OUI " qui consiste à accepter que vous rencontriez des difficultés à choisir. En fait, il suffit de vous dire devant un non-choix : " Je m'accepte telle que je suis pour l'instant car cet état a sa raison d'être dans l'ici et maintenant "... Pour tout vous dire, le résultat est étonnant et vous constaterez que cette acceptation par vous-même de ce que vous êtes à l'instant " T " va vous conduire magistralement au lâcher-prise et, progressivement, à la dilution quasi totale de vos hésitations ! Tout basiquement parce que vous aurez éliminé une lutte inutile et que votre psychisme ne cherchera plus à vous martyriser pour vous faire comprendre que TOUT trait de caractère, quel qu'il soit, a sa raison d'exister (tant qu'il est là) dans l'Univers... Mais le fait d'émettre l'idée de votre changement tend à prouver que vous êtes en train de passer à une autre énergie, d'où ma modeste réponse mais qui a transformé ma vie le jour où j'ai appliqué ce superbe principe...

J'ai beaucoup apprécié l'astuce de Christine-zen. Elle montre que l'acceptation est un véritable sésame. Effectivement, elle désangoisse car n'oblige plus à lutter contre soi. C'est comme une relaxation mentale libératrice qui fait que l'on récupère une bonne énergie pour pouvoir choisir ensuite. Super !

Peut-être allez-vous trouver ma remarque sotte et déplacée mais je viens de prendre conscience que les forums ont largement remplacé le fameux courrier des lecteurs des magazines. La différence est majeure : un problème personnel ? On l'expose et les réponses - sur fond d'expériences personnelles et/ou professionnelles fusent tout de suite. Y compris la nuit, les dimanches, les jours fériés... Merci Internet ! Une vraie mine d'or (quasi gratuite !) au service du  moral angoissé ou perdu pour qu'il passe au beau fixe...