Le sujet que je voudrais évoquer est difficile mais m'interroge. J'ai eu dans ma carrière d'enseignant des élèves en difficultés scolaires et je me suis évertué du mieux que je pouvais à dédramatiser cet échec pour pouvoir avancer. Là passe encore. Mais comment dédramatiser un véritable handicap et surtout comment aider des parents qui ne comprennent pas ce qu'ils considèrent comme une injustice ? En travaillant les textes des Evangiles, j'ai lu dans un passage que Jésus ne donnait aucune explication rationnelle aux questions qu'on lui pose, par exemple, sur l'aveugle de naissance :
Ses disciples demandèrent à Jésus : " Rabbi, qui a péché, lui ou ses parent, pour qu'il soit né aveugle ? "
Jésus répondit : " Ni lui ni ses parents n'ont péché, mais c'est afin que soient manifestées en lui les oeuvres de Dieu. "
J'avoue que j'aurais du mal à expliquer à des parents même croyants que le handicap de leur enfant est là pour manifester les oeuvres de Dieu. J'admire les parents qui sont dans cette acceptation, sachant que je ne serais certainement pas capable d'en être là. Comment comprenez-vous cette parole du Christ ? Il semble que le Christ ait exclu dans sa réponse la notion de karma qui pourrait être une explication logique pour certains croyants (moi en l'occurence).
Jean
Lorsqu'on n'a plus d'explication !
Gilbert, vous m'avez donné l'envie de découvrir cet auteur handicapé chrétien qui a écrit : " Vivre sans pourquoi ". Je pense que c'est le début d'une réponse, à condition, comme vous le dites d'en arriver à l'acceptation. Lorsqu'on n' a plus d'explication logique au " pourquoi ", il ne doit rester que le comment vivre avec un handicap. Quant à la manifestation des oeuvres de Dieu, je peux le comprendre via un philosophe chrétien qui peut encore écrire et transmettre ses réalisations et aider beacoup de gens, y compris moi-même qui ne suis, à priori, pas handicapé physique mais que dire de tous ces autres êtres en souffrance (parents et enfants) qui n'ont pas cette possibilité de sublimation ? Certes la théorie de la réincarnation peut amener quelques éclairages à des esprits logiques mais peut-être que la réponse du Christ concernait cet aveugle en particulier dans un espace/temps précis et n'était pas une généralisation ? D'un autre côté, lorqu'il n'existe plus aucun moyen de guérison médicale, je suppose qu'il ne doit pas exister d'autre choix que de se tourner vers Dieu...
Cécile
Question délicate !
Chaque fois que je croise un handicapé, il relativise mes petits bobos. En ce sens, et pour moi, c'est Dieu qui me fait un signe. Mais cela ne me satisfait pas pour autant car il y a une notion de comparaison sous-jacente. Moi, j'ai de la chance, comparé à lui ! Votre question est effectivement délicate...
Lakshmi
Le handicap congénital
Le Christ aborde plus spécifiquement le handicap congénital. Effectivement, dans ce cas précis, il évacue la notion de réincarnation puisque ses disciples devaient avoir cette croyance. Ils lui demande si cet enfant a péché, ce qui pourrait sous-entendre qu'il aurait accumuler un mauvais karma dans sa ou ses vies antérieures. Le problème du handicap congénital reste pour moi incompréhensible aussi. Pourtant, j'ai connu un enfant dans ce cas qui a boosté ma foi de part même son état... Est-ce cela que voulait dire Jésus ?
Lili
Développer foi et acceptation ?
Je ne suis pas très avancée dans ma connaissance de la Bible ni en spititualité mais je me lance car ce sujet me parle. Cependant , j’avoue que n’ayant pas vécu directement ce genre de drame sous cette forme du handicap congénital chez mes propres enfants, il m’est un peu épineux d’en parler mais j’ai tendance à penser que l’on ne rencontre que des situations que l’on a la capacité d’ affronter, même si on n’en est pas toujours conscient. J’espère en tout cas ne choquer personne en m’exprimant malgré tout.
Vous faites allusion Gilbert je crois au passage de l’Evangile selon Saint Jean qui raconte la guérison d’un aveugle né ? Peut-être justement qu’il n’y a pas d’explication rationnelle Gilbert : c’est donner la liberté de trouver sa propre explication, et de sublimer en donnant du sens ? Pour chacun, trouver une voie, une foi en quelque chose, (au final, Dieu, un Invisible, ?) pour accepter l’incompréhensible de la vie en se disant qu’il y a un sens mais qui nous échappe au premier abord et que c’est à nous de le trouver, pour nous même et par nous même ? Il ne sera pas le même pour chacun. Même si cette quête de sens, de foi, est douloureuse et longue et que l’issue est incertaine. Est-ce que le terme de handicap n’est pas juste une manière de désigner une différence par rapport à une norme, qui engendre certes de la souffrance mais la souffrance à d’autres voies d’expression dans la vie.
En même temps, dans la question du pourquoi, il y a la recherche d’une raison donc d’une faute implicitement. S’il y avait une raison, ça serait très culpabilisant, car ça serait comme une punition pour une faute commise par soi ou des ancêtres, comme le pensaient les Juifs je crois.
L’œuvre de Dieu, c’est le miracle qu’accomplit Jésus de rendre la vue à cet aveugle par la foi . Mais en fait, en lisant ce passage, j’ai eu l’impression (c'est une interprétation personnelle) que c’est une parabole : car cet aveugle semble être « désigné » aveugle par les autres, mais en fait, il semble voir les choses autrement et n’être pas si aveugle que cela. Alors, le fait de le monter du doigt comme aveugle ne serait qu’une erreur de jugement des Juifs, qui ne croient que dans l’Ancien Testament et la Loi et des Commandements. Peut être qu’il voyait déjà avant mais ne s’en rendait pas compte car était considéré comme aveugle par les autres. Mais en fait, il voyait autrement, ce qui le contraignait à mendier et à ne pas se servir de ses propres yeux pour être autonome et aller chercher l’eau au Siloé. Jésus lui aurait juste montré comment se servir de ses yeux en le guidant en lui disant d'aller chercher lui-même de l'eau au Siloé. Et cet aveugle l'a cru car Jésus, en lui mettant de la boue sur les yeux lui a montré qu'il voulait le guérir, et donné de l'amour donc. Alors que les autres s'étaient résignés à le considérer comme un aveugle qui ne pouvait que mendier.
Peut-être est-ce une manière de d'illustrer qu'il faut savoir se détacher du regard des autres sur soi, de de se détacher du visible aussi,de ce que nos sens nous montrent mais qui est trompeur, du rationnel, de l’apparence (la souffrance, manifestation d’une forme de « mal ») pour croire, et vivre sa propre révélation et parcourir son propre chemin même s'il ne ressemble pas à celui de ceux qui nous entourent.
Je me suis peut être un peu éloignée de votre question mais cela m’a permis de lire cette parabole et le passage qui suit sur le Bon Pasteur (qui est magnifique je trouve et qui est en lien direct avec à mon avis).
Gilbert
Vous avez très bien resituer cette parole dans le contexte, Lili
J'ai beaucoup aimé votre commentaire Lili. En fait, vous avez resitué ce passage dans un contexte et c'est peut-être là où j'ai un peu " péché ". Votre connaissance du texte m'a fait avancer dans ma réflexion. J'aime bien cette idée que ce sont les autres qui, finalement, porte un jugement réducteur sur l'aveugle né. Ne pas donc juger sur les apparences. En fait, on ne sait pas, au fond, qui est cet être de vie qui habite un cprps abîmé à la naissance. Merci Lili !
Madeleine
Mimie Mathy
Ce que vous dites me fait penser à Mimie Mathy. Malgré son handicap, elle est une femme autonome qui c'est réalisé professionnellement et qui a trouvé l'amour. Elle dit que ses parents l'ont poussée à trouver ses solutions pour que le handicap ne soit pas un obstacle à sa réalisation personnelle. Ils ont eu un regard positif sur elle. Je pense que ses parents étaient dans l'acceptation de son handicap, ce qui qui a du contribué à sa propre acceptation. De là, à savoir où se situe l'oeuvre de Dieu, je ne sais pas. Peut-être dans ses téléfilms, " Joséphine Ange Gardien "....
cricri
La maladie comme axe de purification divine
La Sage Mâ Ananda Moyî explique qu'il n'y a que Dieu en Tout, quelles que soient Ses manifestations. C'est ainsi qu'elle précise que la maladie que nous voyons est une fiction. Chaque jour je travaille sur ce passage de ses écrits, d'une part parce que j'ai dans mon entourage familial proche une jeune fille qui souffre d'un handicap congénital, ensuite pour contribuer à me débarrasser de certains jugements vis-à-vis de comportements extérieurs que j'aurais tendance à targuer facilement de " malades " ! Mâ Ananda Moyî dit d'ailleurs que le Seigneur nous purifie de l'intérieur et de l'extérieur par la maladie (cf son livre : " L'enseignement de Mâ Ananda Moyî ", chez Albin Michel, pages 308 et 309 qui contiennent une transmission exceptionnelle dans chaque terme qu'elle propose...). Je me souviens du reste qu'il y a deux ans environ je croyais avoir un cancer : le rendez-vous médical avec le chirurgien précis que je désirais consulter parce que j'ai une très grande confiance en lui fut long... Durant cette attente insupportable, j'ai oublié toutes mes tracasseries du quotidien, des plus basiques aux plus importantes. J'ai compris alors ce que Mâ Ananda Moyî voulait enseigner avec cette notion de purification. Effectivement, toutes les manifestations de Dieu sont là pour nous humaniser davantage. La sagesse voudrait que nous acceptions toutes les épreuves comme des cadeaux mais que c'est difficile ! À l'âge que j'ai atteint, j'emprunte ce sillon chaque jour et je m'efforce de déraper le moins possible, même si ce n'est pas gagné, notamment quand mes peurs reprennent le dessus... Toutefois, quand on est parent, même si notre enfant ou nos enfants ne présentent pas de handicap, nous avons l'art de ne jamais être contents. Enfin, disons que je parle de moi ! Je sais que c'est une profonde erreur dans la mesure où face à mon insatisfaction, Dieu ne me rate pas ! Il me secoue dans tous les sens pour que je grandisse, jusqu'au moment où je comprends la nouvelle leçon parce que j'ai bien voulu me diriger vers Lui (prières, lectures spirituelles...) et que j'ai bien courbé l'échine pour accepter que j'avais besoin de cette leçon supplémentaire...
Jean
" Au bout du chagrin apparaît la lumière "
Je viens de lire les pages que vous avez citées, Cricri, de " L'enseignement de Mâ Ananda Moyî ". J'en ai retenu ce titre de com, titre qui me renvoie à un autre spiritualiste Omraam Mickaël Aîvanhov qui dit que c'est au moment où la nuit est la plus noire qu'apparaît la lueur du soleil...
Lakshmi
J'adore Joséphine ange gardien !
Cela peut parâitre " culcul " mais j'adore cette série. Et quand ma mère n'a pas le moral, un épisode de Joséphine apaise ses angoisses. D'ailleurs, je lui avais offert la collection pour ses 83 ans ! Il faut savoir aussi que ma marraine se prénommait Joséphine et qu'elle était handicapée de naissance d'une jambe. Dans la famille, elle était surnommée la " goye " parce qu'elle boîtait. Un souvenir attendri de cette très gentille femme !-) Certainement un clin d'oeil divin !
Mireille-cogolin
Deux citations merveilleuses...
Je n'ai pas d'enfant mais je sais ce que sont les épreuves précoces dans une vie, épreuves qui pour autant m'ont fait avancer vers plus de tolérance, je dois bien l'avouer...
Pour apporter ma pierre à l'édifice de cette magnifique discussion, je vous propose deux citations qui m'aident beaucoup quand je ne vais pas bien : la première est d'un pasteur anglais du 18ème siècle , William Law, et la seconde est d'un prédicateur baptiste britannique du 19ème siècle, Charles Spurgeon :
1) - " Si quelqu'un prétendait vous indiquer le chemin le plus court et le plus sûr qui conduit au bonheur et à la perfection, il devrait vous conseiller de remercier et de louer Dieu pour tout ce qui vous arrive. Car il est certain que, quelle que soit l'adversité rencontrée, vous la transformerez en bénédiction si vous louez et remerciez Dieu pour cette épreuve ".
2) - " Demandez à Dieu la grâce de voir Sa main dans chaque épreuve, puis la grâce de vous y soumettre aussitôt. Non seulement de vous soumettre à cette épreuve, mais également de l'accepter et de vous en réjouir... Je pense que parvenus à ce stade, nous voyons disparaître la plupart de nos ennuis ".
J'espère de tout cœur que ces deux citations pourront vous aider comme elles m'aident...
Mireille
Christine-zen
Comment me laisser transformer par Dieu...
Le titre complet de ce livre est le suivant : " Comment se laisser transformer par Dieu ou la spiritualité du OUI " par Myriam et Thierry Fourchaud. C'est un ouvrage admirable qui reprend très sérieusement et très amplement les grands axes de cette discussion et il est accessible dorénavant gratuitement sur Internet. Le sens de ce livre étant l'acceptation face à l'épreuve, aussi incompréhensible soit-elle pour l'être humain...
Cécile
Merci Christine !
Je vais, tout de suite après vous avoir remerciée pour ce partage, essayer de trouver cet ouvrage... De l'Amour gratuit ! Je suis très impressionnée. Merci, merci, merci !!!
Ps : je reviens pour vous trasmettre le lien. Je suis doublement ravie car j'avais lu un livre d'Arnaud Desjardins intitulé " L'audace de vivre " où il faisait allusion à " Notre Dame du Oui ". Or, il en est question dans ce livre... http://www.fcdj.org/upload/filemanager/Thierry_-_livre_complet_pdf_web.pdf
Domino
Ma fille est trisomique
Merci pour cette discussion d'exception.
Je suis pédiatre mais à l'annonce de la trisomie de ma seconde fille, j'ai arrêté de travailler sachant qu'elle aurait énormément besoin de moi.
Croyante, j'ai accepté cette enfant comme un don de Dieu. Très rapidement j'ai eu le réflexe de me dire que si le Seigneur m'avait donné ("don-naît") et confié ce bébé différent, c'est qu'Il avait un plan évolutif pour moi. Moi qui avais tendance à être dans le paraître, ça a réglé définitivement ce défaut car le regard des autres et leur fausse compassion sont des miroirs peu aisés à traverser. Ayant été médecin sans grandes difficultés dans mes études, ayant épousé un dermatologue, nous ne comprenions pas toujours certaines limites de certains membres de notre entourage : nous jugions, disons que nous n'étions pas loin du mépris... Et Dieu est venu mettre de l'ordre dans notre maison et, avec notre enfant handicapée, le bonheur, le vrai, non factice, s'est installé tout doucement chez nous. Notre couple s'est fortifié. Vous allez peut-être penser que le handicap en milieu social privilégié c'est plus facile? Certainement quelque part mais les larmes ont aussi coulé devant une lassitude et des périodes où il fallait bien se rendre à l'évidence, à fortiori étant pédiatre: malgré tous nos efforts, notre petite fille ne progressait pas vraiment et ne serait donc jamais autonome...
Un jour où j'étais allée prier la Vierge Marie car notre enfant donnait des signes de régression particulièrement inquiétants, j'ai cru "entendre" qu'Elle me faisait comprendre qu'il fallait que j'accepte "tout" du Seigneur comme Elle l'avait fait. J'ai eu un déclic énorme, inattendu, à partir de là. J'ai même accepté que ma fille puisse mourir, je ne sais pas pourquoi à ce moment précis... J'ai senti cette acceptation me pénétrer comme si une force venant d'Ailleurs en était l'origine. Je peux dire aujourd'hui que j'ai intégré ce processus qui consiste à accepter à l'intérieur de moi d'avoir un enfant différent. Cette précision signifie que toute trace de souffrance est partie. C'est de l'ordre d'un miracle. Je peux transmettre la certitude que dès qu'on accepte l'épreuve du handicap, elle est là mais elle ne fait plus souffrir. J'expliquais ce que je ressentais à une amie, croyante aussi, et qui m'a confié que chaque fois qu'elle a prié pour recevoir l'énergie d'accepter et de supporter une épreuve, l'épreuve avait disparu!
Je vais arrêter là mon post parce que je ne voudrais pas vous envahir avec mon existence mais je tiens à vous remercier pour vos commentaires que je suis régulièrement.
cricri
Votre témoignage m'a émue aux larmes
Je vous remercie Domino pour votre témoignage et tout ce que vous avez bien voulu transmettre en terme d'acceptation au travers de votre commentaire...
Votre propos a l'avantage, pour moi, de me faire objectiver que j'ai bien du chemin à parcourir encore pour en arriver à votre niveau de spiritualité... Encore merci pour la superbe réflexion que vous avez déclenchée chez moi.
Gilbert. R. Psy...
Ce que vous nous avez livré m'a touché !
En tant que psychanalyste inspiré par l'apport christique, je tenais à vous remercier, Domino, pour votre sublime transmission. Votre témoignage m'a touché !
Mireille-cogolin
Accepter pour sentir la Présence de Dieu
Je rejoins ce que dit Cricri...
Je voudrais juste rajouter que plus j'avance spirituellement et plus je comprends la nécessité de l'acceptation. Déjà parce que je ne vois pas qui je serais pour m'opposer au Seigneur et ensuite, chaque fois que je m'efforce d'accepter et que j'y parviens sincèrement, j'ai à la fois un sentiment de soulagement et je sens la Présence de Dieu à mes côtés...
Juliette
Un cadeau de Dieu
Je ressents la même chose que vous Mireille. Plus j'accepte mon chemin de vie avec ses épreuves, plus je sens mon coeur se remplir d'amour. Je sais que Dieu est là.
Domino, je tiens à vous remercier pour votre témoignage, telle une piqure de rappel, nos enfants sont des cadeaux de Dieu qu'il nous faut aimer tels qu'il sont, sans condition, comme Dieu nous aime.
Merci à tous.
Gilbert
Merci, merci !
Lorsque je pose une question d'ordre spirituel, j'ai toujours peur d'être à côté de la plaque et de me perdre dans des considérations philosophiques stériles. J'ai peur aussi de blesser, de réveiller des souffrances. Mais, comme le dit Juliette, vos réponses me sont comme des cadeaux divins. J'ai maintenant de quoi continuer à travailler sur le chemin de la foi. Toutes ces références livresques, ces témoignages vécus sont une mâne inespérée pour moi aujourd'hui, à un moment je me sens un peu faible du côté spirituel. J'ai aussi téléchargé le livre conseillé par Christine : un pur joyau. L'exemple de l'antenne de télé, de l'emetteur et du récepteur m'a directement parlé. Pour ceux qui, comme moi, ne connaissaient pas et qui sont " branchés " spiritualité, je vous invite à aller y puiser des forces. Il faut que je sois réceptif en dirigeant mon antenne perso sur Dieu ! C'est fabuleux cette image. Dieu émet toujours, c'est nous qui ne recevons pas parfois parce que nous ne sommes pas dans l'axe de la réception. Et puis aussi, la notion que nous sommes faibles et que c'est pour cela que Dieu nous transmet sa force.... Alors Merci, merci... Je crois qu'en anglais " mercy " veut dire " miséricorde " !!!