Ma fille de 20 ans a dépensé l'argent qu'elle n'avait'pas sur son compte en banque . Résultat des courses ce matin elle a reçu un recommandé avec accusé de réception. J'ai bien vu son manège depuis le début de l'été et ça ne m'etonne pas' qu'elle en soit la ...
Maintenant elle pleurniche parce qu'elle ne sait pas comment elle va faire?
Est ce que je dois l'aider ou l'a laissé dans son jus?
Je pose cette question pour savoir ce qui est le,mieux pour elle pour qu'elle comprenne mais en meme temps l'interdit bancaire ce n'est pas l'ideal!
De toute façon tout ça me gonffle! Avec elle j'ai l'impression que je ne serai jamais tranquille mais' c'est,peut'être moi qui m'y prend mal avec elle?
Jean
Je la laisserais assumer
Je ne suis peut-être pas fin psychologue, mais si c'était ma fille, je la laisserais devant ses responsabilités tout en restant neutre. C'est-à-dire que je n'enfoncerais pas le clou du type " Je te l'avais bien dit, ça te pendait au nez ! ". Le principe de réalité est souvent beaucoup plus pégagogique que des tonnes de mise en garde. Vous verrez bien à l'issue du rendez-vous comment vous comporter. Il me semble que si vous l'accompagnez, vous cautionneriez le fait qu'elle est incapable de se débrouiller seule. Elle est majeure, il est temps qu'elle assume ses dépassements de limite. Ce n'est que mon avis de père de famille, mais dans le pire des cas, un interdit de chéquier peut être aussi protecteur....
Cécile. G.. Psy...
Un non salvateur !
Je suis d'accord avec Jean. La banque vient faire office de loi et va avoir fonction paternelle, le père posant la loi. Votre fille va devoir se conformer aux règles de la banque. Elle est majeure et va apprendre à assumer ses responsabilités, comprendre que chacun de nos actes à des conséquences. Si la banque venait à décider un interdit bancaire, dites-vous bien que c'est un non protecteur. En allant avec elle, ou en comblant son découvert, vous la maintiendriez dans une mauvaise loi.
Ayez confiance, car elle risque de se souvenir longtemps de cet incident et cela peut lui permettre de changer.
Gilbert. R. Psy...
Vous n'êtes pas responsable de ses erreurs !
Il est évident qu'un interdit bancaire n'est pas le top. Mais d'une part, vous ne savez pas si c'est cette décision que va prendre le banquier et, de toute manière, il y a eu un défaut d'évaluation de la part de votre fille. Ce rendez-vous va la mettre effectivement en face de ses responsabilités. De toute manière, il faudra qu'elle comble le découvert et qu'elle répare. Quant au fait de penser que vous vous y prenez mal avec elle, il va falloir envisager les choses autrement dans la mesure où vous n'êtes absolument plus responsable de ses erreurs de jeune fille adulte. Et comme dit le dicton : plaie d'argent n'est pas mortelle !
Orlan
Votre fille est majeure...
En tant qu'expert comptable et sûrement par déformation professionnelle, je me suis demandé si votre question sur votre hésitation à aider votre fille n'était pas matérielle plus que psychologique ???
Pour ma part, d'un point de vue matériel je ne mettrais pas la main au portefeuille car elle ne fera rien de cette respiration momentanée, dépensera à nouveau cet argent et rapidement, elle se retrouvera dans le même cas de figure... Je pense que c'est la meilleure leçon à lui donner...
yamina.174
Il ne faut pas l'aider...
Pour avoir suivi beaucoup de vos posts Nathalie-196, on sent que les problèmes relationnels avec votre fille sont latents et donc constants. Si vous déboursez la somme qu'elle doit à la banque, non seulement comme le dit Orlan elle recommencera et ça envenimera davantage encore vos relations conflictuelles, mais ce sera inconsciemment pour elle une nouvelle façon de vous faire " payer " au sens propre comme au sens figuré... Et vous lui en voudrez énormément a posteriori...
Lâchez prise car de toutes les manières, le mal est fait : elle s'est mise dans une posture qu'elle a fabriquée de toutes pièces, d'autant que je crois avoir compris qu'elle vit chez vous et qu'elle est certainement à votre charge en totalité... Si elle n'a plus de carte bancaire ou de chéquier, c'est ça qui lui donnera à réfléchir ! C'est aussi pour cette raison que je ne chercherais même pas à discuter avec elle de ce problème car elle sera en jouissance de vous avoir une fois de plus contrôlée et contrariée...
Orlan
En ne réagissant pas, vous... l'aidez... psychologiquement...
D'accord avec l'intervention de Yamina car, en plus, si on a un peu compris le mécanisme de la rétorsion, plus vous chercherez à la dépanner alors qu'il n'y avait aucune vraie raison pour qu'elle se mette dans cet embarras financier, plus elle retournera les choses contre elle et pourra se faire mal ou même du mal...
cricri
Acceptez ce qui est...
Vous ne pouvez pas changer votre fille... C'est à elle de changer... Personne n'a les moyens de nous transformer en dehors de Dieu, donc ne gaspillez pas votre énergie à tenter de trouver des solutions pour elle. C'est à elle à prendre conscience qu'elle n'est plus une enfant et que son compte en banque n'est pas un Monopoly !
Lucien
Arrêtez de vous faire du mal mutuellement...
Je ressens bien votre désarroi Nathalie-196, étant parent moi-même mais plus le temps passe et plus je me rends compte que l'assistanat ne résoud rien. Il n'y a qu'à voir l'état actuel de la France malheureusement... Je ne sais pas si vous êtes croyante ou portée sur l'ontologie mais je me permets de vous livrer le raisonnement de bien des penseurs spiritualistes, raisonnement qui m'aide et m'accompagne chaque fois que j'ai une difficulté qui m'inquiète : pour eux, tout est écrit et nous avons accepté notre destinée avant même de nous incarner dans un plan d'existence auquel l'être humain n'a plus accès une fois qu'il est sur Terre... Alors, pourquoi s'inquiéter de ce qui est ? Ce qui est à chaque instant a toujours fait partie de notre scénario de vie, même lorsqu'il s'agit de contextes très douloureux. C'est comme si pour vous venir évoluer dans cette dimension, nous avions signé un contrat spirituel qu'il faut respecter... Sinon, vous vous mettez dans le cas de figure de votre fille qui avait signé un contrat auprès de sa banque mais qu'elle n'a pas respecté... Accepter ce qui est, pour les choses que nous ne pouvons pas changer, c'est-à-dire les limites psychologiques de certains membres de notre entourage, est une libération étonnante qui évite que ce même entourage cherche inconsciemment ou consciemment à nous foutre par terre... Cette sagesse empêche de (se) faire du mal... Ce qu'explique Cricri dans son post.
Amélie
D'accord avec tout ce qui vous a déjà été dit Nathalie-196 !
Surtout que vivant sous votre toit, votre fille a tout de même une vie confortable, quoi qu'elle en pense. Et je rajouterai, par mon expérience de parent, que la laisser se débrouiller, c'est aussi encore une fois, "remplir votre rôle" de parent justement... puisque c'est lui permettre qu'à un moment donné, elle puisse voir pour elle-même, qu'elle a aussi les "ressources" (!) en elle pour faire face aux difficultés, d'autant que là en plus, elle s'en rajoute des "couches" toute seule !
Nathalie-196
Il faut bien que je me rende à l'évidence
Tous vos posts donnent' les mêmes conseils avec les mêmes arguements ...
Quand je les lis je ressents tout'a fait que c'est la seule et la bonne solution. C'est douloureux pour'moi parce que j'ai peur' de l'abandonner et qu'elle fasse pire si je ne l'aide pas. Mais comme tout ce que vous dites va dans le même sens ça signifie que je n'ai pas le choix et je vais vous écouter ...
Sofia M
Ne faites pas le contraire de la logique transférentielle
Je trouve que votre réaction est très intéressante Nathalie-196... C'est parce que vous fantasmez abandonner votre fille qu'elle cherche à jouer sur cette corde sensible, car elle ressent cette faiblesse psychologique que vous abritez dans votre psychisme, sauf que vous voyez bien qu'elle retourne votre propre angoisse abandonnique contre elle... À l'inverse, si vous acceptez l'idée réelle que c'est en la lâchant que vous l'aiderez, vos liens vont complètement se transformer en positif. Et surtout elle deviendra davantage responsable d'elle-même.
Nathalie-196
Je sais que vous avez raison
J'ai un gros travail à faire sur' moi,là dessus ...
Je comprend ce qu'il faut que je fasses mais je dérape tout le temps après . Ce qui me fait dire ça c'est que quand je prend la décision de mettre une grande distance avec ma fille, quand elle me ment par exemple et dieu sait si c'est souvent, tout de suite je culpabilise en me disant qu'elle n´a pas demandé à venir au monde, des choses comme ça et ensuite j'imagine qu'elle va faire n'importe quoi si je l'a laisse tomber, genre addictions ou prostitution ... Un psy m'a dit un jour qu'il fallait' que je m'occupe sérieusement de ma névrose. Je n'ai pas du m'en occuper assez ... Je ne plaisante pas en vous disant tout ça, c'est pour ça que je viens vous soliciter sur ces forums' qui m'apportent beaucoup. Mais là je vous jure que je vais essayer d'appliquer vos conseils ...
cricri
Qui suis-je pour juger ?
On voit bien votre angoisse en lisant vos réponses Nathalie-196. Si ça peut contribuer à vous aider, je me permets de vous donner une citation du Sage Omraam Mikhaël Aïvanhov :
. " Les humains sont imparfaits, c'est entendu, cette imperfection fait partie de leur nature. Mais sachez que, comme vous, ils sont sur le chemin de l'évolution, et même si vous ne distinguez pas encore ce qu'ils deviendront dans l'avenir, ce n'est pas une raison pour souligner sans cesse leurs lacunes, leurs faiblesses et ne voir que ça "...
Cette sagesse m'a beaucoup apaisée pour mes propres enfants et quand il m'arrive d'avoir encore quelques velléités à les juger (ce qui est devenu exceptionnel heureusement...), je relis cette phrase qui me remet tout de suite à ma juste place...
Nathalie-196
Une autre interrogation pénible
Je trouve cette citation effectivement très apaisante rien qu'en l'a lisant et je vous remercie beaucoup Cricri de me l'avoir offert. Par contre, depuis cet après midi je me dis que je ne suis même pas sure que ma,fille ira à son rendez vous à la banque et ça me me fait souci ...
cricri
Des petites astuces pratiques à la prière, des protections...
Je ne vous jette pas la pierre bien entendu Nathalie-196 mais le problème, si vous continuez à déclencher votre imaginaire comme vous le faites, c'est que vous allez vous sentir de plus en plus mal...
Cherchez à vous recentrer en vous disant que ce que risque votre fille au maximum, c'est donc un interdit bancaire, plus de chéquier, plus de carte bleue et si elle a un prélèvement téléphonique sur son compte, elle entrera vite dans la réalité. En fait, tout ceci vous a déjà été transmis mais, si ça ne vous apaise pas suffisamment, dites-vous qu'il s'agit du scénario de votre vie dans lequel une comédienne un peu immature joue le rôle de votre fille. Je veux dire par-là qu'il devient absolument nécessaire que vous relativisiez cette histoire et que vous trouviez des astuces... Elles valent ce qu'elles valent nos petites astuces mais, quoi qu'il en soit, l'essentiel est qu'elles nous permettent de mettre un pied devant l'autre pour ne pas tomber malade... Et puis, il y a la prière : tournez-vous vers Dieu tout de suite et demandez-lui aide et protection. Vous obtiendrez rapidement une réponse...
Gilbert
Omraam Mikhaël Aïvanhov
Cette citation est sublime. Il m'arrive souvent de lire certaines conférences de ce maître bulgare. Je rejoins Cricri. Nous sommes tous sur le chemin de l'évolution. Il y a des moments où moi aussi je me mettrais des claques pour certains de mes comportements. Aïvanhov me fait comprendre que certes, je suis imparfait, mais que ce n'est pas une raison pour remettre des couches (c'est le cas de le dire !). Je suis sûr qu'il va sortir quelque chose de positif de cette " galère " du moment. Regardez vers l'avenir. Continuez d'avancer et imaginez qu'à un moment précis, votre malaise disparaîtra, car il disparaîtra... Aïvanhov a écrit un petit livre qui est sur mon bureau. Cela s'appelle " La foi soulève les montagnes " et je sais qu'il a aidé des milliers de personnes parce que c'est vrai... tout simplement ! Bien à vous, Nathalie-196.
Orlan
Dédramatisez !
Vous savez Nathalie-196 et si je peux me permettre, il faudrait que vous soyez un peu plus raisonnable... Tout d'abord, il y a des choses quand même beaucoup plus graves à traverser sur Terre, ensuite dites-vous bien - et même si ce n'est pas une raison - qu'il existe des millions de personnes qui sont dans le cas de votre fille actuellement... Vous pouvez dédramatiser en acceptant ce qui a été largement développé dans cette discussion : la trajectoire de votre fille a des choses à vous dire puisqu'elle fait partie de votre propre plan d'évolution. Auriez-vous autant évolué si elle avait été très sage ? Je ne le crois pas une seule seconde et c'est pour cette raison essentielle qu'elle est votre fille !
Nathalie-196
Je fais ce que je peur
Ne vous fachez pas Orlan .
En plus ce que vous dites je le sais bien et je vous promet que je vais suivre vos conseils ...
merci
Sofia M
Votre angoisse n'est pas feinte...
Vous avez fait un lapsus calami révélateur Nathalie-196 : pour écrire " peut ", vous avez écrit " peur "...
Pensez à vous... Votre fille a toute sa vie devant elle et aura de quoi se redresser si besoin était... Un petit conseil très simple à appliquer pourrait vous aider : chaque fois que vous ressentez une angoisse, dites-vous que rien n'est permanent et que le soleil est toujours au-dessus des nuages... Ou encore qu'après la pluie vient le beau temps... Et c'est vrai. Et si ça ne vous suffit pas pour vous sentir soulagée, prenez un livre spirituel : le résultat est toujours puissant et permet de continuer sa route avec un peu plus de sérénité qu'avant de l'avoir ouvert...
Christine-zen
La magie Aïvanhov
Je connais un petit peu les écrits de Aïvanhov. Pour moi, c'est du pur bonheur parce qu'il avait l'art de relier la théorie à la pratique et de permettre à ses lecteurs ou à ses auditeurs, lorsque leur moral était au plus bas, de les redynamiser par des phrases d'une telle évidence que tout un chacun pouvait se les approprier quelle que soit sa difficulté... Bien des années après sa mort, ses livres n'ont pas pris une ride et, en ce qui me concerne, restent d'un grand soutien. Quand il m'arrive d'être angoissée et de manquer de temps, je cherche une de ses citations sur Internet et, comme de bien entendu, je trouve toujours celle dont j'ai besoin à l'instant T...
Ari
Pour ne plus souffrir...
Votre désarroi est compréhensible Nathalie mais il ne faut pas que vous continuiez à réagir comme vous le faites avec votre fille...
Pour ne plus souffrir, il est indispensable que vous éleviez votre niveau d'acceptation. Ce n'est pas si compliqué que vous pourriez l'imaginer.
Votre grande fille semble un peu irresponsable. C'est un fait et je vous crois compte tenu de sa convocation bancaire. Au lieu de vous ronger les sangs et, comme vous le décrivez si bien, d'enclencher votre imaginaire de façon négative, voilà comment il faut que vous procédiez.
Il n'est pas question que vous disiez OUI au comportement de votre fille. Il est nécessaire que vous disiez OUI aux leçons que son comportement discutable va vous apporter et qui ne sauraient tarder. Cette nouvelle expérience est sur votre route en tant qu'apprentissage. C'est cela dire oui à ce qui est. Si désormais vous décidez de fonctionner ainsi, je peux vous certifier que votre vie va vous surprendre en positif... Cette manière de traverser son existence change tout. Imaginons que je me fasse une entorse de la cheville. Je ne vais pas dire OUI à cette blessure, aux inconvénients qu'elle entraîne et à la douleur car je ne suis pas masochiste. En revanche, je vais dire OUI à l'apprentissage que cette foulure m'offre...
Ma vie a changé dès l'instant où j'ai saisi cette nuance. Si vous passez ce cap, vous allez spiritualiser votre quotidien qui deviendra un ami indéfectible...
Gilbert
La boite de cassoulet rétive d'Alexandre Jollien
Je viens comme d'hab de réécouter dans ma voiture le CD d'Alexandre Jollien qui m'a ramené à votre post Ari : pour ne plus souffrir. Jollien narre une anecdote somme toute très banale mais qui parle de l'acceptation débouchant sur la solution. Elle est à la fois comique mais tellement juste. Jollien explique que l'on peut faire des tonnes de dissertations sur l'acceptation mais rien ne vaut le quotidien. Voilà l'histoire :
_ Un soir, Alexandre Jollien est seul chez lui et sa femme lui a laissé pour dîner une bonne boite de cassoulet. Seul problème, c'est qu'un simple ouvre-boîte pour le handicapé qu'est ce grand intellectuel peut devenir un véritable instrument de torture à utiliser. Le voici donc qui commence à ferrailler pour ouvrir la dite-boite qui ne s'ouvre pas malgré tous ses efforts. Alexandre commence à s'énerver et jette même la rétive contre le mur. La boite reste désespérément close. C'est alors qu'Alexandre accepte, lâche prise... Mais ne renonçant pas à son repas, il fonce sur le téléphone et se commande avec joie un succulent Mac Do !!!! La solution a jailli lorsqu'il a arrété de se battre contre son impuissance... Cette acceptation n'a rien à voir avec le masochisme, puisque qu'une solution meilleure s'est présenté à son esprit...
Christine-zen
Il y a toujours une solution qui nous affermit
J'ai adoré cette anecdote d'Alexandre Jollien que Gilbert nous a rapportée. J'aime beaucoup lire ce type d'histoire personnelle parce que ce sont aussi les exemples qui font avancer.
Je profite de mon post pour dire à Nathalie-196 que lorsqu'un événement perturbant extérieur à elle surgit, et qu'elle ne peut donc pas maîtriser, une attitude-réflexe pourrait l'aider à s'apaiser tout de suite et à lâcher prise quant au scénario qui l'angoisse. En fait, il s'agit de retrouver le plus vite possible une situation similaire que l'on a dépassée. Je veux induire par-là qu'à part de rares " élus ", je pense que tout un chacun a dû rencontrer des difficultés pécuniaires au moins une fois dans sa vie mais, dès lors que nous ne les évoquons plus c'est bien que nous les avons dépassées... L'idéal est d'aller chercher la pire des situations que nous sommes parvenus à surmonter. Je ne veux pas faire de comparaison maladroite mais j'ai entendu une interview de la chanteuse France Gall qui disait qu'après avoir perdu son mari et sa fille et eu une cancer du sein, elle ne savait plus ce que c'était que la peur... À mon sens, dans le modeste conseil que je me permets de livrer, le mécanisme d'origine est identique en son principe.
Orlan
Accepter l'épreuve pour se dépasser
Merci Gilbert pour cette grande leçon que vous nous rapportez concernant Alexandre Jollien qui montre, une fois de plus, qu'il est possible de faire une force d'une faiblesse.
Dans ce que dit Christine-zen, je me retrouve aussi car j'ai pris l'habitude de fonctionner de la façon qu'elle indique quand j'ai une grande anxiété par rapport à une situation inquiétante qui m'échappe. Mais, ce que j'aimerais rajouter, c'est que j'ai constaté non seulement un apaisement IMMÉDIAT mais une suite favorable dans la mesure où, effectivement, ce dépassement de moi-même m'a systématiquement propulsé à un niveau plus évolutif...
Jean
Un oui bien placé
Je viens de comprendre avec votre com, Ari, cette nuance subtile qui fait du " Oui " une réelle acceptation et pas une soumission stérile et masochique. Je n'aurais pas su l'expliquer ce cette façon même si il me semble que je tends de plus en plus à fonctionner de la sorte. Ce sont donc les conséquences de l'expérience a priori négative qui deviennent positive après acceptation. Bien vu !
Mireille-cogolin
Garder confiance quoi qu'il nous arrive...
Tout comme Jean, j'ai beaucoup appris de cette différence extrêmement importante qu'Ari a transmise sur l'acceptation sur un mode très explicite et très parlant.
En fait, je suis heureuse de constater que c'est une confirmation de ce que je ressens au fond de moi et que j'essaie d'appliquer pour le mieux, à savoir que nos souffrances sont toujours chargées d'enseignement. Comme Jean encore, je tente de ne pas m'arrêter sur l'épreuve mais de la dépasser en essayant de voir ce qu'elle m'apporte. Comme c'est parfois très difficile, dans ce cas-là je prends une feuille de papier et je note une situation passée qui m'a particulièrement angoissée : je trouve toujours, et je l'écris, tout ce qu'elle m'a apporté de positif... En sachant que c'est TOUJOURS le cas... Parfois, je le comprends a posteriori et mon anxiété grandit. Alors, pour la calmer, je me dis qu'à force de chercher le vecteur positif, ma résistance va bien finir par lâcher. Ce que je voudrais ajouter, si ça peut aider quelques foromers en difficulté, c'est que j'ai vraiment pu constater que tout enseignement se solde par une leçon positive et qu'elle abrite systématiquement une dimension libératrice et c'est en cela qu'il faut croire dans la mesure où c'est la stricte réalité...
Isabelle
Pour être véritablement libre...
Avant de venir sur ces forums ce matin, j'ai ouvert "Affirmez la Sagesse Divine" aux pages 77 et 78 qui s'intitule "Quatre petits mots".
Je viens de lire ce sujet sur le forum et tous les commentaires qui ont suivis. En lisant ce paragraphe, je me suis dit, que j'avais encore beaucoup, beaucoup, beaucoup de chemin à parcourir :
"Ta volonté soit faite", est une des phrases les plus familières de la religion chrétienne...
... Ces mots constituent une prière extrêmement puissante et créatrice d'inspiration - si on les rpononce en leur donnant leur sens exact, c'eet-à-dire en en comprenant parfaitement la signification. Dans ce cas, il ne peut y avaoir de prière plus grande et plus efficace...
... Pourtant, il semble, malheureusement, que relativement peu de gens la prononcent correctement, malgré leur bonne intention. Dans ce cas-là, cela ne sert pas à grand-chose et peut même causer parfois un certain mal du fait que tant de gens excellents, quand ils prient en ces termes, supposent (sans peut-être en avoir toujours conscience) que la Volonté de Dieu ne peut qu'impliquer quelque chose de triste et de désagréable...
... Ce qui est vrai, naturellement, c'est que la Volonté de Dieu représente toujours quelque chose de bon, de joyeux, suscitant l'inspiration, car c'est cela seulement qu'Il désire pour Ses enfants. Donc quand nous disons "Ta volonté soit faite", en en comprenant parfaitement le sens, nous demandons toutes ces bonnes choses et Dieu les fera surgir dans notre vie et dans la vie de ceux pour qui nous prions...
... Mais, naturellement, quand on les prononce en leur donnant un sens négatif, en croyant à la réalité de la souffrance et en s'attendant à ce qu'elle continue et même augmente, c'est ce qui arrive, forcément, car nous savons qu'il en est ainsi pour tout ce que nous croyons et espérons...
Bizarrement, alors que j'étais en train d'écrire mon post, ma soeur m'a appelé au téléphone... Je ne pense que ce soit anodin, puisque dans l'histoire familiale, la date du décès de notre frère sera bientôt là... Et qu'en parallèle, elle m'a aussi dit que son fils, qui vivait encore en "pointillés" chez ses parents, vient de prendre un appartement avc sa fiancée...
De mon côté je suis dans une "période" ou je ne suis pas très positive quant à "l'avenir" de mes propres fils, je pense que ce que j'ai lu ce matin, et en parallèle le post d'Ari notamment, me le confirme... Je me dois pour moi-même déjà, et aussi pour mes proches entre autres, de m'appliquer à travailler beaucoup plus à cette acceptation "détachée" d'un dolorisme qui en définitive, n'est jamais que le miroir de la "jouissance" de mes propres résistances... Il m'appartient d'ores et déjà de prononcer "Ta volonté sois faite" en bonne intelligence pour être véritablement libre...
Cécile
La spritualité du Oui !
Décidémment, les ouvrages dont il est question dans ces forums disent tout. Je viens de lire le commentaire d'Isabelle alors que je suis en train de ranger un livre imprimé via un pdf internet sur la spiritualité du Oui qu'une internaute nous a proposé. J'en suis au chapitre 13 ( " Oui Père, j'accepte les événements tels qu'ils sont, bons ou mauvais ". Dans la rubrique " mise en pratique ", il est écrit la révolte multiplie la souffrance, l'acceptation l'apaise. Comment ? Regardons Jésus dans la barque lors de la tempête, les apôtres sont impuissants et ont peur, c'est Jésus qui se lève et ordonne aux éléments de se calmer. C'est la bonne attitude ! Demandons à Jésus de se lever dans tel ou tel événement et de tout prendre en main. C'est un acte de foi. Notre foi nous invite à découvrir la Providence de Dieu en toute chose, c'est-à-dire à croire que Dieu a tout prévu, que Dieu pourvoit à tout, c'est le sens littéral du mot providence... Donc pas de souci pour les problèmes que traverse votre fille, Nathalie. Vous pouvez lâcher prise, Dieu s'en occupe !-) Très bon dimanche à toutes et à tous !
Nathalie-196
C'est un peu contradictoire tout ça
je suis cette discussion avec beaucoup d'intérêt et vous comprenez pourquoi mais je recommençe tout d'un coup à ne plus savoir ce que je dois faire???
Vous parlez d'acceptation et en même temps vous m'avez dit de ne pas aider ma fille par rapport à sa banque??? Je ne sait plus teop quoi penser ni trop quoi faire???
Jean
Accepter de ne pas l'aider
J'avoue que votre question a déclenché une discussion passionnante qui semble apparemment dépasser le problème concret du départ. Mais il me semble qu'il s'agit d'accepter justement de ne pas aider votre fille comme vous seriez tentée de le faire dans un premier élan. Accepter de lâcher-prise.
cricri
Non, ce n'est pas contradictoire du tout...
En fait, c'est différent. Il s'agit que vous modifiiez votre approche quant à votre fille, ce qui contribuera à ce que vous coupiez le cordon progressivement, processus qui vous fera du bien à toutes les deux.
Comme vous n'appréciez pas le comportement immature de votre fille, il n'est pas question que vous lui donniez de l'argent pour l'aider au niveau bancaire. En revanche, pour vous alléger du poids de cette contrariété, essayez de dégager la leçon qui y est rattachée. Si je prends un autre exemple : Monsieur Dupont se fait insulter par son voisin. Il ne va pas dire oui aux insultes de son voisin. Il va chercher la leçon qu'il doit extraire de cette scène désagréable. Le fait de fonctionner ainsi est déjà un axe de pardon dirigé vers l'agresseur. Monsieur Dupont, dès l'instant où il va tenter de comprendre ce qu'il a à comprendre de la grossièreté de son voisin, commencera à lui pardonner, peut-être même malgré lui au conscient. Ensuite, quand il aura saisi le sens de l'altercation pour lui, il pourra se dire : " Finalement, c'est grâce à ce voisin insupportable que j'ai compris ceci ou cela dans ma vie. Merci au voisin ! "...
Vincent
Je n'avais jamais envisagé le pardon sous cet angle
Le commentaire de Cricri vient de m'ouvrir un horizon de sérénité possible, aussi inattendu qu'exceptionnel... Je suis conscient qu'il doit falloir beaucoup bosser sur soi pour en arriver à ce stade d'Amour de son prochain, quel que soit son comportement vis-à-vis de soi, mais sa formulation de l'acceptation, constituée à la fois d'une saine distance et d'une magnifique centration, vient de me donner le désir d'emprunter ce sillon... Une vraie révélation...
Merci à toutes et à tous pour vos apports toujours tournés vers le respect - attitude rare de nos jours !!! - et bonne fin d'après-midi... En plus, il fait moins chaud... Tout ça est décidément super !
Vincent
Lucien
Ma solution face à l'agresseur est le pardon que je lui offre !
J'avais lu il y a quelque temps sur un de ces forums la phrase d'un foromer qui m'avait interpellé mais que je n'avais pas très bien comprise... En substance, il était écrit que lorsqu'un agresseur, un harceleur, un persécuteur, un pervers narcissique, un traitre, un menteur, un voleur, etc, de notre entourage nous pousse à trouver une solution pour sortir de ses griffes, cette solution trouvée devient notre pardon. J'avoue que c'est le développement de Cricri qui vient de me faire comprendre ce que ça voulait dire... En fait, chaque fois que l'on transforme un relationnel difficile en solution, on pardonne... C'est quasiment magique !
Ludo_437
Encourageant et magique effectivement...
Je vais chercher dans ma mémoire quelles solutions j'ai pu mettre en place face à certains " agresseurs " pour bien pouvoir identifier que je leur ai pardonné, ce qui conviendra tout à fait à mon surmoi ! En plus, en tant que futur avocat, ce superbe principe divin me servira assurément dans un univers professionnel dans lequel on peut très vite tomber dans le piège d'une déshumanisation...
Sofia M
Une autre forme d'acceptation... efficace...
Si vous arrivez à admettre que le Seigneur vous a donné le profil psychologique exact de fille dont vous avez besoin pour progresser sur votre propre chemin d'élévation spirituelle, vos liens affectifs avec elle se modifieront dans le bons sens et finiront par aboutir à la résolution de vos conflits.
Gilbert
Votre com tombe à pic !
Alors là, Sofia M, la réponse est instantanée. Je viens de me " friter " avec mon fils qui est loin d'avoir la communication facile... Le Seigneur m'a donc donné le profil psychologique exact de garçon (il a 21 ans !) pour progresser sur mon chemin. Bon, ok, j'accepte et j'arrête de me prendre la tête. Il vient de partir assister à un concert de " rap ", le bougre...
Orlan
Dur dur d'être parent !!!
Mon fiston n'a que 15 ans mais la nouveauté de cet été, c'est que Monsieur me répond et m'envoie balader de façon grossière... Tout comme le souligne Gilbert, le commentaire de Sofia m tombe à pic pour moi aussi... D'autant plus que si sa paresse m'angoissait, jusque-là je le trouvais " gentil " mais certaines de ses manifestations orales commencent à me faire revoir ma copie ! Ceci étant, je ne vais pas dire OUI à ses incorrections et je l'ai déjà sanctionné à cause d'elles à plusieurs reprises, notamment avec son argent de poche, mais je vais m'empresser de remercier Dieu après ce post de m'avoir donné un fils tout l'inverse de ce que je suis. Si j'ai bien tout compris l'ensemble du raisonnement de cette discussion extrêmement didactique et précieuse, le fait de trouver ce qui cloche en moi face à mon ado un peu trop épidermique à mon goût en ce moment va constituer une forme de pardon. C'est logique effectivement dans la mesure où il me permet de progresser... L'important des subtilités divines c'est d'en avoir conscience et de les utiliser pour avancer et ne pas développer de haine...
Nathalie-196
Ça commence à me parler
Merci pour tous vos efforts ...
Je commence à comprendre les différentes nuances et le principe du pardon telle que vous l'expliquez m'a donnée les larmes aux yeux ... Car vous vous en doutez , je ne veut surtout pas faire de mal à ma fille, ni l'abîmer mais' de savoir que je vais lui pardonner chaque fois qu'elle va me contrarier et que je vais trouver la solution adéquoite, ça me réchauffe le cœur ...
Pleins de mercis pour vous tous ...
Nathalie
Ugo
Une chance de plus pour votre fille aussi...
Je viens répondre un peu tardivement, pourtant je suis cette discussion passionnante depuis le début. J'ai résisté à intervenir, j'avoue même que ça me contrariait, les commentaires de chacun étant d'une grande richesse. N'ayant pas d'ados ou de jeunes adultes à la maison, je ne voyais pas trop quoi dire.
Et puis tout à coup, je me suis souvenu ( refoulement quand tu nous tiens ! ) qu'à l'âge de votre fille, Nathalie, j'avais un peu les mêmes comportements et une certaine amertume envers mon père de me laisser dans mes galères, que j'avais bien attirées tout seul " comme un grand ".
En fait, avec le recul et l'aide de vos commentaires, je me suis apperçu que le " oui ", l'acceptation, le pardon, vaut aussi bien pour l'offenseur, que pour l'offensé. Je m'explique : grace au refus de mon père de me sortir de mes galères ( ici pour moi c'était devenu lui l'offenseur, même si il avait foncièrement raison), il a bien fallu que j'accepte la situation, que je dise oui, ce qui m'a permis in fine de trouver en moi des ressources que je n'avais pas envisagée jusqu'à lors ( " l'or " ). Je le remercie aujourd'hui !
Je confirme donc, Nathalie, qu'en suivant les conseils avisés des foromers, vous allez faire, de surcroit, un beau cadeau à votre fille. Et je suis sûr qu'elle vous en sera reconnaissante, même si elle ne vous en reparlera pas.
Voilà ma petite contribution, tardive , veuillez m'en excuser.
Ugo
Gilbert
Votre témoignage me parle, Ugo
Avec mon fils ainé, j'ai posé une limite qui a fait qu'il ne m'a pas parlé pendant un an. Vous confirmez que la réconciliation, le pardon, peut avoir lieu quand même, après coup !