Je cherche à guérir de mes angoisses...

Portrait de luna_95

Je reste très angoissée depuis le décès de mon enfant et malgré le temps qui passe, finalement celui-ci ne m'a pas encore permis de réaliser ce deuil qui serait aussi libérateur pour lui dans la Dimension où il se trouve maintenant que pour moi ici-bas...

Je dois toutefois reconnaître que j'avance un peu  et que j'arrive maintenant à contrôler mes larmes. Comme j'ai bien saisi que la disparition prématurée de mon petit garçon n'était pas une injustice dès lors que je l'accepte et qu'ainsi je la transforme positivement, je passe énormément de temps (ce n'est pas une plainte), dès que je le peux, à chercher des publications qui pourraient m'aider. J'ai trouvé une citation de François Roustang que je trouve très belle mais j'avoue qu'il me manque des éléments de compréhension quand je la lis et la relis... Pourriez-vous m'aider à la traduire ? Je vous la livre donc dans ce sens :

. " Ce qui guérit, c'est l'harmonie avec laquelle on entre en contact avec les conditions et les circonstances de la vie "...

Qu'est-ce que cette harmonie ? Et comment la mettre en place ?

Merci beaucoup de votre aide.

Luna

Portrait de Jean

Je crois que François Roustang est un psychanalyste un peu atypique et qui a été aussi prêtre. J'ai lu une de ses interview dans une excellent livre intitulé " Les forces de guérison " publié par une journaliste qui interroge plusieurs spécialistes dans des domaines différents à propos de la guérison. Je vous le recommande, puisque vous cherchez des publications - à moins que vous connaissiez déjà - car il m'a bien fait réfléchir à ce niveau. Il me semble que Roustang parle d'acceptation. L'harmonie existe déjà et il est question de changer son regard sur les conditions et les circonstances. C'est un peu - à mon sens -la même chose que ce que transmet Mâ Ananda Moyî lorsqu'elle dit que tout est Dieu.

Dans le même ordre d'idée, Neale Walsch, auteur de " Conversations avec Dieu"  dit que les choses qui comptent vraiment dans la vie deviennent plus claires quand on apprend de mauvaises nouvelles. Voir la souffrance de cette façon c'est en faire un tremplin pour réaliser cette harmonie et  dépasser nos angoisses. Bien sûr, ce n'est pas facile mais avons-nous la possibilité de changer ce que l'on ne peut pas changer ? En ce qui me concerne, si Dieu existe et qu'il est essentiellement Amour, mes désarrois sont une possibilité d'approcher cette Lumière, du fait même qu'ils me poussent à m'interroger. Et c'est exactement ce que vous faites, Luna. Et en plus, vous nous permettez à nous aussi d'avancer sur ce chemin de l'acceptation totale. Et nous ne sommes pas trop de plusieurs pour nous épauler les uns les autres. C'est en quelque sorte de la fraternité divine Smile Et je trouve que c'est un cadeau inattendu pour moi que les liens que nous tissons sans nous être jamais rencontrés. 

Portrait de M.Christine

Je ne sais pas si cela vous soulagera, je l'espère, luna .

J'ai lu beaucoup de récits et de livres sur les NDE, les expériences de sortie du corps où l'on se retrouve dans des endroits magnifiques avec des êtres pleins d'amour ou des personnes de sa famille "décédés" qui vous accueillent ... Le livre :"dans les bras de la lumière" de Betty J. Eadie m'a beaucoup impressionnée .

On dit que la mort n'est que la mort du corps, que c'est un passage d'un état à un autre . La conscience, l'esprit ne meurent pas . Ils continuent dans un autre monde tout aussi vivant que le nôtre .

Après le décès de mon père, je l'ai vu en rêve . Il me regardait souriant, rajeuni, heureux là où il était, debout à côté d'une voiture blanche éclatante .

Soyez certaine, luna, que votre petit est en bonne compagnie parmi les anges car les bébés sont particulièrement bien accueillis dans l'au-delà .

Portrait de Gilbert

Ce que dit M Christine me renvoie à une discussion à propos de l'inconscient et de l'âme. Selon les Vedas, l'âme possède toute la Connaissance mais l'oublie (par une sorte d'amnésie) lorsqu'elle s'incarne. Les psys disent que c'est à partir du moment où le langage intervient que ce savoir est refoulé. Peut-être s'agit-il - au delà de la perte du corps - de retrouver en nous cette étincelle divine faite d'harmonie. Il me semble que là est le sens du travail spirituel : aller à l'essentiel !

Portrait de Madeleine

L'harmonie m'a tout de suite fait penser à la musique. Une harmonie est un groupe de musiciens. Pour que ça sonne juste, ils doivent être en accord, en même temps, être présent à ce qu'ils font et tenir compte des autres. Je ferai le rapprochement avec l'acceptation, comme Jean, du ici et maintenant. Etre en accord avec ce qui nous entoure, ici et maintenant. Etre présent à ce que l'on vit, et aux autres.

Portrait de Isabelle

Ce rapprochement à la musique et au groupe de musiciens, pour l'harmonie, c'est très parlant ! Et je pensais au fait, que lorsque j'écoute de la musique enregistrée, ou à la radio par exemple... C'est comme si je me mettais dans l'instant présent de ce que j'écoute et de ce que ça éveille en moi, mais avec le fait que l'enregistrement ayant été fait "avant", l'enregistrement est le continuum qui fait lien au présent pour chacun et pour tous... D'ailleurs en écrivant, me vient en mémoire, les paroles d'une chanson interprétée par France Gall, écrite par Michel Berger : "Musique, et que chacun se mette à chanter, et que chacun se mette à jouer"... La musique traduit le mouvement, la vie, présents et en même temps éternels. Ce qui peut aussi faire "écho" avec les Musiques célestes... dont le Chef d'Orchestre Connaît toutes les partitions...

Portrait de Lakshmi

J'aime beaucoup la chanson " Musique " à laquelle Isabelle fait allusion. Musique me renvoie encore une fois aux " muses ", ces êtres mythologiques immatériels qui inspirent les artistes mais aussi ceux qui écoutent de la musique ou admirent les oeuvres d'art. Il existe, pour moi, un chef d'orchestre, un musicien céleste qui organise tout ce qui est manifesté et dans lequel il a prévu une place pour chacune et chacun. A nous de tourner nos regard vers lui. L'Inde a développé un imaginaire spirituel très porteur à ce niveau-là. Le Dieu Krishna qui enseigne son ami et guerrier Arjuna dans l'écrit sacré " La Bhagavad Gita " (Le Chant du Bienheureux) est représenté dans l'iconographie une flûte à la main. Il est aussi pâtre (gardien de vaches), berger en quelque sorte (comme Michel !!!). On retrouve d'ailleurs cette image dans la Bible (Le Seigneur est mon berger), les Psaumes je crois (chantés par David s'accompagnant d'un instrument). Toutes ces métaphores me parlent et chantent dans mon coeur (choeur !). Bonne fin de matinée à tout le monde et merci à Luna pour être à l'origine de cette belle discussion. Je suis sûre que son enfant doit se réjouir là où il se trouve de lire tout cela ! 

Portrait de Juliette

La partition est écrite mais libre à nous de l'interpréter avec harmonie. Y mettre du coeur et faire confiance à l'auteur  :  le Créateur. 
Votre fils Enzo est dans cette énergie. J'espère ne pas vous heurter avec ce lien :  Enzo Enzo est une artiste française et qui chante cette chanson "La même lune que moi ". Et vous vous appelez Luna ! Espérant qu'elle vous apporte un peu de douceur. 

Portrait de Cécile

Merci pour ce joli lien (Jollien :_), " Chacun son histoire . Néanmoins je sens que tu es là... ". Une découverte. Comme quoi, on nous donne tous les jours pour peu que nous sachions y être réceptif ! " Au revoir ! "...

Portrait de Christine-zen

J'essaie de beaucoup travailler dans cette direction superbe d'Amour et de Foi que semble suggérer François Roustang. Je ressens au plus profond de moi depuis quelque temps qu'il n'y a qu'un seul chemin à emprunter, celui qu'il induit.

Personnellement, je voudrais parvenir à accepter TOUT ce que me donne le Seigneur avec Joie. Quand je dis Tout, je pense évidemment à ce qui m'apparaît bon comme à ce qui m'apparaît mauvais, mais - et c'est là la difficulté pour moi - sans me poser de question. Je crois qu'il s'agit-là de cette fameuse harmonie qui guérit. J'imagine qu'elle guérit parce qu'elle n'est soumise à aucun de nos jugements, c'est-à-dire qu'elle n'est pas perturbée ni limitée par nos valses hésitations intérieures, nos ballottements intempestifs internes, notre instabilité permanente, nos interprétations hypothétiques... J'aimerais de tout cœur atteindre ce niveau spirituel...

Portrait de Lucien

Ce qui m'a incité à venir et à revenir sur ces forums Signes et Sens, c'est d'une part pour les thèmes psycho qui y sont  abordés très sérieusement et, en outre, ceux en Développement spirituel qui sont d'un apport réflexif exceptionnel...

Je dois dire que depuis que je viens, c'est-à-dire quasiment tous les jours depuis plus d'un an maintenant, j'ai acquis beaucoup de connaissances. En revanche et ce que dit Christine-zen me parle, ô combien !, j'ai ces foutues angoisses qui viennent me titiller régulièrement. J'en ai beaucoup moins qu'avant mais il est certain que pour le croyant que je suis, je voudrais ne plus en avoir, ce qui attesterait d'une confiance totale en Dieu. C'est sûr qu'en surface et je suis d'une très grande sincérité, j'ai confiance en Lui et ce d'autant plus que je pense que tout est écrit dès que nous nous incarnons. Mais, quand Il m'envoie un événement qui me fout la trouille, je perds tous mes moyens et je suis alors incapable de me servir des nombreux outis que j'ai pourtant à ma disposition... Voilà entre autres où je pèche. Les Bouddhistes assurent que ce n'est pas grave et qu'il faut accepter de ne pas accepter l'épreuve ou toute situation dérangeante pour soi. En ce moment, je travaille donc à accepter mes faiblesses du moment, ce qui me réduit bien l'ego puisque le Seigneur finit toujours par intervenir pour me désangoisser. Mais il est une évidence, c'est que j'aimerais accueillir avec Joie, avec Ferveur, la totalité des obstacles, des leçons, qui jalonnent mon chemin de vie... 

Comment font ceux qui y parviennent SPONTANÉMENT ???

Si vous avez des réponses, soyez assurés que je les accueillerai avec plaisir, soulagement et grande reconnaissance...

Portrait de Orlan

Si on suit le raisonnement de Jacques Lacan, qui affirmait que lorsqu'on pose une question la réponse est en nous car, ajoutait-il, toute question se fonde sur une réponse, nos outils les plus efficaces sont à l'intérieur de nous mais, tout comme vous, je cherche et quand les angoisses rappliquent, j'ai l'impression que ma propre boutique est fermée, verrouillée de l'intérieur ! Ceci étant, je ne baisse absolument pas les bras, d'autant qu'il m'arrive de sentir quelque fois que je ne suis pas loin du but...

Portrait de Lili

Orlan, ce que vous dites sur votre « boutique fermée, verrouillée de l’intérieur » me parle beaucoup. Je n’ai pas trouvé la clé non plus dans ces cas là pour sortir du cercle infernal de mes angoisses. Souvent, c’est l’occasion d’en ramasser d’autres (des clés) sur le chemin qui ouvrent d’autres portes, mais très rarement la bonne (enfin, d’après moi) ! Ce qui fait que j’ai déjà un bon petit nombre dans mes bagages et c’est vrai que j’en ai déjà récupéré quelques unes ici. Quant à la foi, j’y résiste quand même plus souvent que ce que je m’y abandonne. Mais parfois, quand tout est bloqué chez moi, fermé à triple tour, rien que de savoir que ça peut arriver à d’autres de se replier sur soi sans pouvoir trop rien y faire, ça me permet de laisser entrer un peu de lumière, même si c’est juste une étincelle humaine ! Merci.

Portrait de Jean

Je viens de lire avec intérêt votre com, Lili. Il m'a interpellé dans la mesure où accepter de ne pas avoir la clé, c'est déjà lâcher-prise. Parfois il m'arrive de m'énerver et de vouloir enfoncer la porte. Sauf que je me rends compte au bout d'un moment d'angoisse qu'elle était ouverte... C'est très mystérieux cette histoire ! J'imagine le réel et crois que la porte est fermée. En me calmant un peu, je réessaie et ça s'ouvre naturellement. C'est comme un caprice plein d'humour de la Divinité qui joue avec moi. Toujours est-il que la  porte était bel et bien ouverte. Elle résistait juste un peu ... Elle a le droit aussi en tant que porte !-)

Portrait de Jean

Ce que vous dites, Lucien, je l'expérimente aussi. Mes angoisses sont beaucoup moins invalidantes que par le passé, mais elles sont là tous les jours. Peut-être pour me rappeller qu'ici-bas rien n'est acquis et qu'il faut continuer quand même, sans se désespérer. Je crois que quand on s'interroge spirituellement et que l'on croit en un Dieu d'Amour, on tient déjà le bon bout. Ensuite, c'est  la persévérance qui me paraît importante. Dieu lui sera toujours là. Les lectures de Joseph Murphy m'aident beaucoup, car il actualise la prière des Psaumes. "Dieu est pour nous refuge et force, secours dans l'angoisse toujours offert. ". Ce passage me revient souvent en mémoire lorsque ça ne va pas ! Se nourrir régulièrement de ce type de citations aide à mon sens à faire de nos signaux d'angoisse des tremplins pour aller plus loin. J'ajouterais pour moi que ce sont mes angoisses (tel des coup de pied au derrière) qui m'ont fait avancer. Chaque fois que j'ai eu l'illusion de vivre dans un paradis, je me suis endormi sur mes lauriers et le réveil a été douloureux. Non que je sois maso, mais je crois paradoxalement (en tous cas pour moi) qu'elles me sont nécessaires, comme des énigmes qui me sont proposées parce qu'il est possible de les résoudre par la Foi. Bien à vous Lucien et passez un très bon 15 août en paix !

Portrait de cricri

Je suis bien d'accord avec ce qu'exprime Jean dans ce commentaire...

Je sais que mes angoisses me font avancer et je peux même dire que seules mes angoisses me font avancer. De toutes les manières, si je suis et reste une très grande angoissée depuis ma naissance, c'est que c'est mon chemin. Dieu connaît les siens et, comme le dit Mâ Ananda Moyî, Il sait bien entendu les moyens qu'Il doit utiliser pour que nous nous tournions vers Lui... Il est sûr que pour moi, les angoisses ça marche ! Ce qui signifie que ma foi est insuffisante... 

Portrait de luna_95

J'ai beaucoup réfléchi à vos réponses et, même si ça ne m'empêchera de revenir poser ce type de question à l'avenir car vos commentaires m'apportent toujours un élément que je n'avais pas intégré, de plus en plus il me semble qu'une fois qu'on a acquis des principes basiques spirituels, il faut continuer à essayer de trouver cette fameuse clé divine qui est logée à l'intérieur de chacun d'entre nous mais probablement en lien avec notre histoire propre...

Je voudrais vous dire encore combien vos posts m'aident et, de mon côté, si je peux apporter un peu de mes modestes connaissances, c'est bien volontiers que je le fais. De toute façon, c'est en partageant qu'on avance... 

Portrait de Danièle-Dax

Je viens me joindre à vous pour remercier Luna de sa question qui pousse à chercher à l'intérieur de soi ce qu'elle peut évoquer... M'est revenu alors une phrase de ma grand-mère maternelle qui était une femme très pieuse et très  croyante. Ayant eu sa part de grands malheurs depuis sa plus tendre enfance, quand une mauvaise nouvelle lui arrivait, elle avait toujours ce réflexe de dire que cette épreuve devait avoir du sens car Dieu savait ce qu'Il faisait... Elle traversait ainsi sa vie et ne se laissait ni invalider par les soucis, ni transporter de joie par les bonnes nouvelles. Certains de la famille la disaient froide. J'ai compris avec mes premiers vrais problèmes d'adulte que cette femme acceptait tout ce que Dieu lui donnait sur le même tempo. Elle ne triait pas. Pour moi, cette attitude d'humilité peut s'apparenter à l'harmonie qu'évoque François Roustang. J'essaie d'entrer à mon tour dans cette énergie spirituelle le plus possible. En plus, pensant que tout est écrit, je me dis : À quoi bon m'inquiéter ? Prends tout ce que te dispense le Seigneur pour le plus grand enseignement qui soit...

Ce n'est certes pas toujours facile devant la complexité de certaines situations que je rencontre car je suis plutôt du genre angoissée mais il me semble que je progresse. Je crois avoir saisi aussi qu'il faut laisser passer tous ces moments désagréables sans s'inquiéter car ils ont tous leur corollaire inversé positif...

Portrait de iverlaine

Lors d'une première lecture de votre post Daniele-Dax, j'ai été choqué, en pensant qu'on ne peut tout de même pas comparer la mort d'un enfant avec des problèmes basiques de la vie quotidienne par exemple... Puis je l'ai relu trois fois car, suivant souvent vos commentaires, je les ai toujours trouvés sensés ! J'ai bien fait de le relire car s'est imposé à moi le fait qu'il est possible d'envisager aussi un décès précoce comme une protection pour ce défunt dans la mesure où sa vie terrestre aurait pu être douloureuse (peut-être mon propos choquera-t-il certains internautes mais je suis croyant...). D'ailleurs, Victor Hugo qui avait connu le drame de perdre sa très jeune fille parlait des " invisibles " pour évoquer les morts... J'imagine que ce devait être le moyen qu'il avait trouvé pour se désangoisser... Ce qui me pousse à dire que lorsque nous sommes angoissés, l'essentiel est de trouver la voie qui supprimera cette souffrance inutile, c'est-à-dire la sienne propre et personnelle. Quand je m'angoisse, j'en arrive toujours à la même conclusion, celle de me dire que je ne puis rien changer à l'événement qui me fait paniquer parce que justement, s'il me fait paniquer c'est que je ne peux pas le changer...

Portrait de Gilbert

Oui, Iverlaine, Victor Hugo qui était loin d'être insensé, a trouvé sa solution. Les " invisibles " existent, sinon le langage ne pourrait pas les définir. Nos 5 sens sont limités mais je pense qu'il en existe un 6ème en lien avec une abstraction salutaire...

Portrait de Pauline

Depuis très longtemps Victor Hugo me transporte par la beauté de ce qu'il a écrit... j'ai essayé moi aussi, d'entrer en "communication" avec mon enfant, après son décès... par des techniques qu'il a utilisé lui aussi... Et puis un jour, j'ai fini par "réaliser" que ce n'était plus nécessaire, parce qu'il était de toute façon près de moi, tout comme mes parents, mon second mari... Quelques temps après avoir "stopper" les séances de spiritisme, un soir, un ami qui avait bien connu mon enfant, était à la maison, et nous discutions paisiblement de mon fils, qu'il me manquait... ce que je vais dire là, aujourd'hui, je n'en ai que très rarement parlé autour de moi... A un moment, dans la discussion, il y a eu un moment de silence, où mes larmes coulaient silencieusement... un son indescriptible (cristalin, mais c'était bien plus beau ! Et cette "musique" m'entourait totalement, m'habitait ?) s'est alors fait entendre très doux eu début, puis plus progessivement plus fort pour ensuite s'atténuer et disparaître doucement... Je suis incapable encore aujourd'hui, de dire véritablement ce que "c'était", mais pour moi, et mon ami qui était présent et qui l'a entendu lui aussi, c'était mon enfant qui se manifestait... et que là où il se trouvait, c'était sûrement d'une grande beauté...

Portrait de Gilbert

Votre partage est touchant, Pauline, et certainement consolateur pour certains de nos amis foromers ou lecteurs qui n'osent pas intervenir. Pour ma part, je n'ai pas expérimenté cette musique céleste mais elle illustre à mon sens cette perception extrasensorielle (6ème sens) dont je parlais plus haut. Et, dans votre cas, deux personnes ont eu la même démonstration. Ce qui tend à prouver qu'il existe bel et bien une autre réalité, d'une grande beauté... Merci d'avoir osé partager !

Portrait de Pauline

Pour tout dire, j'ai un peu hésité avant de l'écrire... Mais je pensais que peut-être c'était "bien" d'en parler ici... Je voulais surtout "témoigner" qu'on peut vivre des "expériences" totalement "irrationnelle", mais qu'on n'est pas nécessairement "cinglé" pour autant... Et je pense aussi, que c'est une façon comme une autre pour "accepter" peu ou prou, certaines "absences" qui n'en sont sûrement pas... Et si je lis tous les posts sur ces forums, ceux de Luna avec encore plus d'attention... parce que je me permets de dire que je la trouve bien plus courageuse et sage que je ne l'étais plus jeune... Avec le temps, je me suis un peu apaisée...

Portrait de Lili

Pauline, Je trouve votre témoignage apaisant. Ce que vous racontez m’a permis de faire un lien avec un passage que je viens de lire de Mâ Ananda Moyî parlant à une femme désespérée par la mort de son mari : « De même que vous jetez des vêtements usagés pour les remplacer par des neufs, ainsi le corps doit mourir. Pour que vous puissiez réaliser CELA qui est éternel et ne peut jamais être perdu. Votre mari ne vous a pas réellement quittée : seul son corps est parti pour que vous perdiez votre attachement et trouviez le Soi en qui vous êtes un avec lui. » Pour moi qui ait fait depuis assez jeune l’expérience de quelques disparitions d’êtres chers , ce qui fait peut-être que le sentiment de déréliction n’est jamais très loin , j’ ai trouvé dans ce passage une source possible de réconfort et d’apaisement, dans ce lien plus abstrait, comme éthéré qui peut persister à l’intérieur de chacun de nous avec la personne chère disparue, comme d’âme à âme, nous permettant de chérir en nous ce lien persistant. Mais à travailler encore .....

Portrait de Lakshmi

Je viens de lire votre post, Lili, avec beaucoup d'intérêt et notamment avec le lien que vous faites par rapport à l' " Enseignement de Mâ Ananda Moyî ". Cette Sage fait souvent allusion à la " Bhagavad Gita ", une Ecriture sacrée indienne qui est un peu l'équivalent de la Bible (surtout les Evangiles)  pour nous. Gandhi lisait d'ailleurs régulièrement les deux textes. Dans cet écrit, il est dit que le corps n'est effectivement qu'un vêtement et que nous en changeons au moment de la mort. C'est le principe de la réincarnation auquel j'adhère car cela me paraît plus logique que le Paradis et l'Enfer. Ainsi, notre âme serait notre véritable identité et il n'y a pas de temps où nous n'avons pas été. Simplement nous changeons de forme au fil de notre évolution. Ce qui veut dire qu'in fine, comme le dit Mâ, la naissance et la mort (du point de vue spirituel) relèvent de l'illusion. C'est pour cela qu'un verset de la Gita dit : " Ni les morts ni les vivants, le Sage ne les pleure ". Bien à vous !

Lakshmi

Portrait de Cécile

Je dois dire que depuis que j'ai lu le premier post de luna, il y a déjà des mois, je suis aussi une accro de ses discussions et commentaires. Elle me fait sacrément avancer aussi et je me joins à vous, Pauline, pour lui adresser un grand et affectueux merci !-)

Portrait de M.Christine

Formidable ! Merci Lucette .

Portrait de Modérateur

Le commentaire auquel vous faites allusion, M.Christine, a  bien évidemment été supprimé car  nul, non avenu et d'une incorrection totale par rapport à l'éthique du forum.

Portrait de Gilbert

Merci pour votre vigilance, modérateur. Je me suis effectivement connecté très tôt ce matin et j'ai vu au moins une dizaine de commentaires identiques faisant référence à un marabout. Comme quoi, l'incorrection de ce type de personnage peut être grandiose...

Portrait de M.Christine

Cette série de commentaires au sujet d'un marabout m'a paru tellement cocasse et incongru au premier abord que j'ai réagi par l'humour .

Mais j'agréé avec vous, Modérateur . Il vaut mieux ne pas y prêter attention !