Ça fait quelques années que je m'intéresse à la pensée positive, j'ai acheté plusieurs livres sur cette méthode et tout de suite j'ai adéré et j'ai essayé de pratiquer de mon mieux même si pour moi ça n'a pas été évident au début.
Après, comme je suis croyante, je suis allée un peu plus loin mais on retrouve toujours un peu les mêmes consignes: ne pas penser de mal, penser du bien. Jusqu'au moment où j'ai découvert ces forums à la suite d'un problème de couple d'ailleurs et j'y apprend beaucoup. Mais j'ai cru comprendre que même si quelqu'un me dérange, me gêne, m'écœure, me fait du mal psychologiquement, cherche à me faire peur, il faut tout de suite mettre Dieu à la place de cette personne qui me parait mauvaise. Mais ce que je n'ai pas compris c'est comment je dois faire.
Est ce que vous avez la réponse et est ce qu'alors vous pouvez me l'a donner?
Jean
Un essai de réponse !
Bonjour ségo,
Votre question est très intéressante et me donne envie d'y réfléchir avec vous. En ce qui me concerne, je pense qu' une personne qui me dérange n'a pas été placée sur mon chemin par hasard. C'est déjà une première prise de conscience qui m'aide à ne pas rester fixé sur les désagréments qu'elle me procure. Je ne cherche pas non plus à dénier cette réalité en moi. Alexandre Jollien donne humoristiquement cet exemple. Je cite de mémoire : " Qui n'a jamais eu envie d'étriper ses gamins dans certaines circonstances ou son conjoint ? ". La première colère identifiée, je me dis que Dieu a pris cette forme pour me dire des choses. A moi d'en faire quelque chose de positif. Alors, je me recentre sur moi et tente de désamorcer l'élan agressif en identifiant mes peurs réelles. Pour cela, je me connecte à l'Esprit Saint ou à Dieu qui réside en moi pour demander son aide. En général, à ce stade, je ne pense déjà plus à la personne qui me dérange et ma perception de la réalité est plus juste. En fait, comme le dit Orlan dans un de ces coms, je stoppe peu à peu mes projections, grâce à Dieu.
Mon explication n'est certes pas une recette infaillible, mais votre question a l'avantage de me montrer la bonne direction. J'attends les commentaires de nos amis foromers, comme vous, pour peaufiner la méthode. Bien à vous,
Jean
Patricia B.
Chère Ségo, Jean vous a tout dit !
J'aime beaucoup la réponse de Jean, elle est très bonne. Car Ségo, je ne met jamais dieu ala place de mon dérangemant, mais je me dis que ferais Dieu a ma palce face a ce dérangement cela revien a ce que explique Jean; Tout ce qui nous arrive ne viens pas au hasard, je en crois pas au hasard. Je pense que soit Dieu veux nous montrer quelque chose dans notre vie ou une direction a prendre, un changemant, et il ne faut jamais oublier aussi nos conséquances a nous même que souvent nous avons pas besoin de personnes pour nous trouver dans certaines situation, et bien là aussi ce remettre devant dieu et tout lui dire sans rien lui cacher, et Dieu dans ons amour fait souvent du mal que nous vivant un bien par la suite par un plus dans notre vie, une richesse car comprendre nos erreurs, ou se laisser diriger par Dieu est un plus, un cadeau, une richesse pour nous. Moi quand quelqu'un me fait mal, je prie pour cette personne, et je lui confie, et lui demande de faire le necesaaire pour que cette personne, ne me nuise plus dans ma vie, et Dieu fait tout pour mon bien en agissant. j'aime dieu de toute ma force, de tout mon coeur et de toute ma pensée, Il est ma richesse, mon trésor, mon Père et ami, mon confident et tout cela est bon pour notre âme et nos besoin si l'on garde cela dans notre coeur la confiance en Lui. Bises a vous tous et merci
Jean
Prier pour autrui !
Non, Patricia, je n'ai pas tout dit (rires). Vous rajoutez qu'il est bon de prier pour autrui. Sans doute mon égoïsme, mais j'ai encore du mal pour en être là. Ce n'est pas un réflexe premier. Merci de me rappeler à l'ordre :-).
cricri
La difficulté d'enlever le voile et de l'enlever rapidement
Pour essayer au mieux de mettre Dieu à la place du " mauvais ", j'essaie le plus rapidement possible, c'est-à-dire dès que j'arrive à maîtriser ma première réaction de colère ou de déception, de voir ce que cette situation, tout aussi douloureuse soit-elle, ou cette personne, tout aussi anxiogène soit-elle, quelle leçon elle m'adresse. Autrement dit, j'essaie d'identifier au plus vite la part positive qui se cache derrière l'apparence négative.
Depuis longtemps maintenant, j'ai compris que Dieu veut que nous grandissions en sagesse et donc en harmonie et, comme nous sommes Ses enfants, Il s'adresse à nous comme un bon parent le fait. Il nous met des limites : Il nous contrarie souvent, Il nous bouscule, Il nous sort de nos gonds, Il nous angoisse en nous envoyant des scénarios de vie très difficiles mais, ce que j'ai pu constater, c'est que chaque épreuve cache une lumière. Le problème c'est que si nous sommes en général capables de voir la lumière après l'épreuve et donc après avoir bien souffert, nous avons beaucoup de difficulté à voir cette même lumière (soit Dieu) durant l'épreuve. C'est ce que je tente de travailler au quotidien dans la mesure où, indépendamment du soulagement et de la paix que ce bon réflexe engendre, c'est la seule façon - à mon sens - de vivre en permanence la présence de Dieu...
Au stade où j'en suis aujourd'hui de mon développement spirituel, bien sûr très imparfait, il me semble qu'il y a une chose primordiale à respecter pour obtenir un résultat qui deviendra de plus en plus évolutif. Il s'agit de la rapidité avec laquelle on doit parvenir à voir la racine positive masquée de tout événement. Ce rapport au temps gouverne l'Univers et une réactivité trop lente entraîne systématiquemenr la roue du côté négatif, ce qui alimente l'angoisse. Certes, chacun vit à son rythme mais je crois que l'erreur, voire la pathologie, consiste à le ralentir face à un obstacle qui demande toujours d'y voir la manifestation de Dieu.
Gilbert
Comme un entraînement sportif !
Inverser sans cesse la vapeur et avec le plus de réactivité possible est en effet source de conscience de cette présence divine. Aussi je m'y applique dès les petits inconvénients de la vie pour être prêt lorsque Dieu m'enverra quelque chose de plus lourd (à la mesure bien sûr de mes capacités). C'est vraiment le principe de la pensée positive que prône Murphy. Stopper la plainte dès qu'elle montre le bout de son nez de manière à ce qu'elle ne nous envahisse pas. Votre méthode, Cricri, est comme un entraînement sportif et nous fortifie de jour en jour. D'ailleurs, je crois que dans un passage de la Bible (le Nouveau Testament), Saint Paul compare le croyant à un athlète qui doit peaufiner sa technique pour arriver vainqueur. D'autre part, un ami me faisait remarquer qu'en sport, les meilleurs partent avec un handicap (cela se pratique dans certaines disciplines je crois). Ce qui veut dire que plus l'obstacle nous paraît difficile, plus Dieu sait que nous pouvons le franchir mieux que d'autres puisque, comme vous le dites, Il est notre Père et nous connaît bien. Tout ceci est très encourageant !
ségo
Ce sera un moyen pour ne pas agraver ma parano
Vos posts m'éclairent sur ma faiblesse, c'est à dire que je me laisse absorber tout de suite par le négatif qui m'angoisse et qui m'empêche de voir cette lumière divine qu'explique Cricri et qu'ensuite c'est trop tard pour que je rattrape la mayonnaise.
Je vais essayer de m'entrainer avec des situations'douloureuses que j'ai déjà traversé, comme le conseille Gilbert on s'entrainerait en sport. Ça sera une sorte de préparation pour que je sois moins démunie si une difficulté se présente devant moi. En même temps je ne suis'pas duppe: je pense que pour voir le positif' dans un événement inquiétant ça ne doit pas être rien. Mais je n'ai pas le choix parce que je m'angoisse trop vite et que comme m'a dit un jour une psychologue de l'hôpital où je travaille, si je continue comme ça je finirai paranoiaque... Elle me l'a dit sans rigoler et je n'ai pas oublié ...
Cécile
Vous ne finirez pas parano !
Compte tenu de vos interrogations, je suis sûre que vous ne finirez pas parano, Ségo (rires !). Votre dimension spirituelle est protectrice. Un paranoiaque ne s'interroge comme vous le faites au niveau de la présence de Dieu. Et cerise sur le gâteau, vous êtes agent d'évolution pour tous les fidèles foromers. J'en profite pour remercier Cricri qui nous offre toujours une méthodologie pratique et applicable par chacun d'entre nous. Bonne fin de matinée à vous et aux quelques autres...
M.Christine
pensée neutre
Je pense aussi que cela peut se gérer comme un entraînement .
La première chose est de ne pas se laisser entraîner par le sentiment ou la pensée négative, ce qui n'est pas toujours facile . Mais on a déjà fait un grand pas si on en est conscient au moment où on l'éprouve .
Ensuite, il n'est jamais trop tard pour rectifier le tir . On peut à tout moment penser à Dieu tout simplement, sans aucun jugement moral sur soi ou sur l'autre personne, sans notion de bien ou de mal, ce qui pourrait compliquer les choses . Penser simplement à Dieu, avec neutralité, disponibilité ... Et comme on ne peut pas penser deux choses à la fois, la pensée de Dieu remplace l'autre pensée, avec l'avantage de nous connecter à l'énergie divine .
Voilà comment, personnellement, je comprends cette question, ségo .
Mais heureusement, il y a une infinie palette de solutions, comme chacun les décrit ici . Vous avez le choix d'opter pour ce qui vous convient le mieux, et je suis persuadée que vous trouverez, peut-être même inventerez-vous votre propre manière de faire !
Lakshmi
" On ne peut pas penser à deux choses à la fois ! "
J'aime bien votre formule M. Christine : " on ne peut pas penser à deux choses à la fois ". Finalement c'est tellement simple qu'on choisit de faire compliqué. A me rappeler dès qu'un orage mental me traversera l'esprit !
M.Christine
la pensée spontanée
Eh bien je pense à vous avec amitié, Laksmi, sans réfléchir . Ca aussi c'est le regard de Dieu !
Lakshmi
Le regard du coeur !
Le titre suffit :-)
Gilbert
Se laisser déranger !
Finalement, si l'autre me dérange c'est que Dieu, à travers lui, me sort de mon apathie et me pousse à agir, à changer mon point de vue, à trouver ma solution, à avancer. C'est ma réflexion de ce matin... Bonne journée !
Charles
Très inspirant !
Je viens de découvrir cette discussion. Ce n'est certainement pas par hasard que je l'avais zappé jusqu'ici. Il y a encore des personnes de mon histoire familiale qui me dérangent. Grâce à Ségo et à tous vos commentaires, je vais y travailler sérieusement et me laisser déranger, comme dit Gilbert ! Merci.