Ma femme a toujours eu peur de la maladie, sûrement un peu comme tout le monde c'est un fait... Mais je dois me rendre à l'évidence. Maintenant c'est au moins une fois par mois qu'elle se découvre une maladie grave ! Plutôt des cancers... Dans sa famille proche, à notre connaissance, personne n'a eu de cancer. Ce qui est surprenant c'est qu'elle ne consulte pas son médecin. Je crois qu'elle est réellement hypocondriaque.
Outre que c'est difficile à vivre certainement pour elle, pour moi ça devient de plus en plus insupportable.
Je lui ai parlé d'aller voir un psy. Ça l'a mise dans une colère folle.
Qu'est-ce que je peux faire pour l'aider à sortir de son angoisse injustifiée de la maladie ?
Cécile
Etrange effectivement !
Bonsoir Lucien,
J'avais entendu dire - mais peut-être est-ce faux - qu'un hypocondriaque courait les médecins et en changeait souvent, pour les mettre inconsciemment en échec. Mais, comme vous dites, c'est surprenant qu'elle ne consulte pas. J'avoue que je suis un peu démunie pour vous répondre. Je pense que les psys viendront à votre secours !
PS : je viens de regarder un peu sur Internet. Sur Wikipedia, ils disent effectivement que pour que ce soit une hypocondrie avérée, il faut que les inquiétudes soient toujours présentes même après un avis médical rassurant. Dans le cas de votre femme , on ne peut donc pas savoir. Mais c'est peut-être possible puisqu'elle sait peut-être inconsciemment qu'il n'y a rien d'organique.
M.Christine
le déni
Je connais pas mal d'hypocondriaques et je vous comprends, Lucien . Certains avouent qu'ils le sont un peu . Mais dans la majorité des cas, l'hypocondriaque se considère comme normal . Ce sont les autres qui sont inconscients et irresponsables ! Ils ne font pas assez attention à leur santé, aux microbes, etc ... Alors, il est difficile de les convaincre de consulter un psy, et pourtant ils en auraient besoin . Les spécialistes ici vous expliqueront sûrement à quoi sont dues ces résistances . Ca m'intéresse aussi .
Il y a une personne de ma famille qui était plutôt insouciante, rebelle et casse-cou, et qui est devenue angoissée et hypocondriaque à l'âge de 60 ans . Elle a peur de conduire, ne mange rien qui ne soit pas bio, élimine les tapis, ces "nids à poussière", est obsédée par les ondes électro-magnétiques, pousse des cris d'angoisse pour une égratignure de son mari et court chercher de l'alcool, n'arrête pas de lire des articles sur les effets néfastes de tel ou tel aliment, tel ou tel matériau, scrute tous les jours sa santé, sa forme, s'inquiète à la moindre fatigue ... Bref, elle se recroqueville, s'interdit beaucoup de choses et fait mener une vie d'enfer à ceux qui l'entourent parce que tout est dangereux .
J'ai remarqué qu'il était très difficile de convaincre les hypocondriaques, même si au fond ils le savent, que l'état psychologique avait une influence . Pour eux, les dangers viennent de l'extérieur .
Orlan
Prendre davantage soin de votre épouse abandonnique ?
Il semblerait que de nos jours, avec l'arrivée d'Internet, les hypocondriaques aient remplacé - pour beaucoup d'entre eux - les visites médicales récurrentes par la lecture quotidienne d'articles médicaux nombreux qui ne manquent pas le web...
Il est quoi qu'il en soit impossible de faire entendre raison à un hypocondriaque, le plus simple étant de ne pas écouter ses plaintes pour ne pas les alimenter.
Je ne suis pas psy mais votre femme retire des bénéfices inconscients à vous inquiéter. Elle a trouvé ce moyen pour vous contrôler, c'est-à-dire pour que vous vous occupiez d'elle en permanence. Selon moi, votre épouse est une abandonnique pathologique qui a sûrement besoin d'être rassurée et d'être au centre de vos préoccupations. Peut-être redoute-t-elle même que vous la quittiez ? Et si vous la choyiez simplement un peu plus, sans faire allusion à ses cancers imaginaires ?
Ari
Un SOS qu'il faut que vous preniez en compte
Orlan a raison.
C'est la seule attitude raisonnable à adopter et... pas désagréable en plus !
Michèle
Pas bête Orlan !
Je suis assez de votre avis, bien que n'étant pas psy. Là où vous avez raison, c'est qu'il ne faut pas la plaindre. J'ai une tante un peu comme cela. Elle vit seule et nous ressasse quand nous allons la voir, mon mari et moi, ses ennuis - souvent imaginaires - de santé. Comme je suis à la retraite maintenant, j'essaie de lui téléphoner un peu plus souvent en faisant allusion à autre chose qu'à ses bobos. Du coup, elle m'en parle de moins en moins...
Ludo_437
Halte à la contamination !
Les grands esprits se rencontrent en la personne de Ari et de Michèle !
Ce thème de l'hypocondrie m'intéresse parce que ma mère est quelque part hypocondriaque et je me rends compte qu'elle finit par me contaminer...
J'ai bien pris note de vos remarques constructives !
Mireille-cogolin
Mon SOS personnel
Je comprends mieux maintenant pourquoi j'ai une petite tendance à l'hypocondrie... C'est vrai, bien que j'aie la chance d'avoir ma spiritualité qui s'éveille de plus en plus en moi, que je manque d'affection, de tendresse, car je ne suis jamais arrivée à combler le grand vide qu'a laissé mon mari en décédant prématurément... Je n'ai pas eu le bonheur d'avoir un enfant et ça signifierait donc que mes angoisses de la maladie sont mon SOS personnel... Je ne m'en vanterai pas auprès de ma sœur ! Ceux qui suivent mes posts sauront ce à quoi je fais allusion !
Gilbert
J'ai aussi ces angoisses Mireille
Peut-être pas vraiment hypocondriaque, mais en vieillissant et vivant seul depuis mon divorce, l'angoisse de la maladie est parfois là, en sourdine, mais bien réelle. Aussi, je remercie chaque jour le Seigneur de m'épargner pour l'instant. Ce qui me remet d'ailleurs chaque jour à l'endroit. La gratitude est un bon remède anti-hypocondrie. Mais je pense que je prêche une convaincue, chère Mireille !
Bonne soirée à vous
M.Christine
Beaucoup de questions
Je me demande si l'amour des proches suffit dans les cas où l'hypocondrie est poussée à un degré extrême ? Accepteront-ils cet amour ? Cet amour est-il assez puissant pour résoudre des terreurs profondes ?
Et les personnes qui le donnent ne risquent-elles pas, à la longue, de se faire happer par l'angoisse ou le stress ? Sont-elles suffisamment fortes et équilibrées ? Jusqu'à quel point peuvent-elles se sacrifier ? Car l'hypocondriaque extrême (pas comme Mireille et Gilbert) est tyranique envers tous ceux qui ne vont pas dans son sens .
Comment une personne très hypocondriaque peut-elle être convaincue de consulter un psy, ou au moins de reconnaître qu'elle a un problème et qu'il est lié à un complexe d'abandon ? Saura-t-elle voir la relation entre ses phobies et ses traumatismes d'enfance ? Acceptera-t-elle seulement de les revivre, car la résistance est énorme ?
Autant de questions que je me pose et qui me laissent sans réponse ...
Cécile
Je fais confiance à Ari
Pour avoir suivi certains com de Ari, je pense que s'il avalise le post d'Orlan c'est que dans le cas précis de la femme de Lucien, cela peut fonctionner. Vous parlez certainement de cas extrêmes M. Christine, que vous avez peut-être côtoyés. En ce qui me concerne, je retrouve ce type de plainte dans mon entourage mais comme le précise Orlan, il semble impossible de raisonner un hypocondriaque. Alors autant limiter les dégâts en ne se laissant pas contaminer comme le dit quelqu'un, c'est à dire en écoutant la plainte sans l'alimenter mais sans non plus donner de conseils. Possible selon les cas de figure bien sûr !!!
Madeleine
Une attitude protectrice
Ce que j'ai compris, c'est qu'il ne faut pas alimenter la plainte, témoigner son amour et laisser l'hypocondriaque face à lui- même. Cela ne veut pas dire que ce positionnement le sortira de son hypocondrie, simplement ne pas faire grossir le symptôme. Quant à le sauver, il est le seul à pouvoir le faire. Je pense aussi que cela est protecteur pour celui qui vit avec l'hypocondriaque. Une attitude protectrice pour le couple de Lucien.
Gilbert
C'est bien comme ça que je l'avais compris aussi !
Oui, en fait il s'agit simplement de ne pas en remettre une couche, si je peux dire ainsi. D'où la qualité de l'écoute. Libre ensuite à la personne de se sentir plus en sécurité ou pas, mais on aura au moins essayer !
M.Christine
Il y a hypocondriaque et hypocondriaque
Merci pour ces quelques pistes . Cependant, votre image de l'hypocondriaque semble être celle d'une personne qui serait toujours dans la plainte . Mais il existe un type d'hypocondriaques qui ont besoin d'imposer leurs méthodes drastiques à leurs proches, en toute bonne foi, pour leur bien, mais c'est catégorique . Ils sont sans cesse dans l'inquiétude pour les autres comme pour eux-mêmes . Dans ce cas, c'est plus que de l'écoute, c'est de l'obéissance !
Gilbert
Dans ce cas, faut les envoyer balader !
Effectivement, si l'hypocondriaque projette sa pathologie sur autrui, pas question de se laisser contaminer, à envoyer balader, donc ! et manu militari...
Ugo
Je confirme !
Pour avoir été un grand abandonnique hypocondriaque, ( ce qui est finalement un pléonasme ) je peux vous dire que le conseil avisé d' Orlan me paraît être juste. Et je le vois bien encore aujourd'hui en ce qui me concerne, chaque fois que je joue sur ce tableau là avec mon entourage, c'est que mon abandonnisme pointe le bout de son nez. n'étant plus dupe, je me recentre en passant par la spiritualité, en etant connecté je ne me sens plus seul ...
Lakshmi
J'ai été une grande abandonnique !
Je dis " j'ai été " car je crois que j'ai fait des progrès. J'ai été hypocondriaque jusqu'à ce que je me fabrique une dépression costaud, au détour d'un déclencheur professionnel dans le monde de la politique... Il fallait je crois que j'aille jusque là (au bout du bout) pour comprendre... C'est vrai que la psy et surtout la sa spiritualité, comme Ugo, m'ont sorti de ce sentiment horrible et pas logique de solitude !
M.Christine
entre compassion et fermeté
Comme vous, Lakshmi, j'ai été une grande abandonnique, mais cela ne s'est pas manifesté par de l'hypocondrie . L'hypocondrie serait donc un besoin exacerbé de se protéger ...? Logique, puisque si on se croit abandonné, on se sent complètement sans protection, à la merci de tous les dangers ...
Oui Gilbert, on a souvent envie de les envoyer balader quand ça devient insupportable . Mais c'est difficile quand il s'agit de personnes de famille pour qui on éprouve malgré tout de l'affection, et quand on sait que derrière tout ça il y a une grande peur, une grande insécurité .
On navigue un peu entre compassion et fermeté (les deux n'étant d'ailleurs pas contradictoires) . Il s'agit d'accepter la situation, mais acceptation n'est pas synonyme de résignation . Une fois la chose acceptée, il nous reste à user de notre pouvoir créateur pour moduler le mieux possible, trouver l'attitude la plus juste en son coeur . Le renoncement ou l'indifférence peuvent aussi être néfastes dans certains cas, car si la personne voit qu'on n'attache aucune importance à ses dogmes, ou qu'on ne les prend pas au sérieux, cela peut déclencher en elle une colère et de l'agressivité . Et si on approuve tout, si on va complètement dans son sens, elle est légitimée et renforcée dans ses convictions patologiques inconscientes, sans se poser plus de questions .
Pour en revenir à Lucien, évidemment, je pense qu'il doit en premier lieu donner tout son amour et toute son attention à sa femme . Mais c'est peut-être déjà le cas ... Et peut-être lui suggérer avec du temps et beaucoup de patience et de douceur de consulter un psy .
Gilbert
Vous résumez ce que représente pour moi l'intelligence du coeur
Votre post, M. Christine est une excellente synthèse sur ce que je considère être l'intelligence du coeur : acceptation sans résignation. Ne pas se laisser contaminer tout en essayant de ne pas âbimer ce qui l'est déjà. Ce qui est très difficile lorsqu'il s'agit de la famille mais là Dieu nous fait travailler notre " détachement ". Pourquoi une personne qui n'est pas de notre famille aurait moins besoin de notre attention que quelqu'un qui a des liens de sang avec nous ? Tout simplement - je crois - parce que nous sommes conditionnés par notre famille et que quelqu'un qui nous est proche, c'est un peu de nous... Finalement, c'est très égoïste cette histoire. Et je l'expérimente tous les jours avec mes fils. " Mes fils ; " ma femme ", " ma mère "... Le langage est très explicite, c'est à nous !!!! Et pourtant, c'est le plus grand leurre qui soit.... Et là, j'ai du boulot, croyez-moi !
M.Christine
large débat !
C'est vrai, Gilbert, ce que vous soulevez là pourrait faire l'objet d'un vaste débat : peut-on aimer certaines personnes plus que d'autres ? Est-il nomal d'aimer plus ou d'accorder plus d'attention aux membres de notre famille ? Au nom de quoi garderions-nous une autorité parentale (je dirais même : une identification parentale) jusqu'à la fin de nos jours, c'est-à-dire quand nos enfants sont déjà plus que majeurs ? Les liens du sang sont-ils plus importants que les liens de l'âme ? Une famille de sang représente-t-elle un groupe d'âmes, ou bien est-elle aléatoire ?
Jean
Jésus donne le ton !
Effectivement, nous sommes conditionnés par nos parents, nos identifications parentales plus ou moins dépassées. A ce sujet, je me souviens d'une formatrice en développement spirituel qui lors d'une séance nous donnait l'exemple de cette histoire tirée des Evangiles. Jésus, certainement encore assez jeune selon ses parents, étaient en train d'enseigner à un large public. Il faudrait retrouver ce texte dans les Evangiles, mais là je ne suis pas chez moi. Je chercherai plus tard. Donc, une personne vient, un peu affolé, et disant à Jésus que sa famille le cherchait partout. Il eut cette réflexion de dire " Mais qui est ma famille ? ". En réalité il explique que sa famille , c'est veritablement l'Humanité toute entière et certainement pas le cercle restreint de sa maison. J'ai beaucoup médité cette anecdote. Et je me dis à la façon de la pensée de Gilbert : finalement, je peux m'inquiéter pour la jambe cassée de mon enfant beaucoup plus que du cancer du fils du voisin... Et j'ai réalisé qu'il fallait que j'aille vers plus d'humilité et d'altruisme et ne pas me laisser contrôler par mes proches. Mais Dieu que ce n'est pas évident !
Isabelle
Sang et sens...
Voilà bien une question très importante, que de savoir qui sont nos frères en son sens le plus large ! S'il est évident que c'est sans doute ce vers quoi nous devons tendre, comme le Christ nous l'a dit et montré... Pour l'instant, j'avoue humblement que je me sens totalement incapable de ne plus me vivre en "appartenance" à ma famille... C'est sûrement très égoïste... Et j'y trouve aussi beaucoup de bénéfices bien entendu... Sans doute aussi, qu'il y a chez moi de la "réparation" aussi, en lien en partie au décès de mon jeune frère... Mais je ne peux m'empêcher de me dire également, que si j'ai choisi ma famille dans cette incarnation, c'est quand même que d'une façon ou de milles, il y a quand même du sens et non pas seulement du sang... Il me semble qu'il s'agit pour moi, d'ouvrir dans un sens d'agrandir, mon coeur, pour qu'il y ait plus d'amour surtout...
Gilbert
Elargir l'horizon
Il est évident qu'il ne s'agit surtout pas de nier sa famille, de nier d'où l'on vient, ce qui ne ferait que générer des coupures. Je crois que Jésus nous demande d'élargir notre horizon à l'humanité, d'où le processus de sublimation pour la psychanalyse. Plutôt que le repli sur soi, sur ses proches, Jésus parle du " prochain" à découvrir, celui qui est différent par sa famille, sa façon de voir, sa façon de vivre, et qui ne doit pas nous être " indifférent " même s'il nous dérange. Poussé à l'extrême, c'est le " aimer vos ennemis ".... Un tendre vers, bien sûr.
M.Christine
Très mystérieux tout ça !
En effet, cela a un sens . Généralement nous choisissons notre famille avant de naître (si on croit à la réincarnation) . Parfois nous venons terminer une histoire qui était restée inachevée dans une vie antérieure . Ou parfois aussi renouer des liens qui avaient été défaits ...
En tout cas, je remarque que ce sont souvent les êtres les plus chers qui nous font le plus souffrir (involontairement la plupart du temps) .
Alors, peut-être la famille est-elle un lieu d'apprentissage, de travail sur soi, qui nous prépare à l'élargissement . Et si on en tire vraiment des leçons et un progrès, ce n'est pas une attitude égoïste, au contraire !
Lakshmi
Je suis d'accord avec M. Christine
Je crois que la psychanalyste Françoise Dolto (sans parler officiellement de réincarnation) disait que l'enfant (en tous cas son inconscient) chosissait ses parents. Il est vrai qu'elle était chrétienne. Pour ma part, je crois effectivement que l'âme individuelle (jivatma en sanskrit) s'incarne dans une famille, un contexte, en fonction de ses vies passées. Sinon comment expliquer l'apparente injustice d'un enfant né dans une famille (dite normale) et un enfant placé à la Dass dans différentes familles et institutions ? Au passage, je fais mes propres liens linguistiques, sachant qu'en sanskrit Das signifie serviteur. Comment expliquer aussi les handicaps congénitaux ? Mais aussi les enfants nés pour mourrir assassinés dans un pays en guerre. Et la liste est longue. Si l'on croit en un Dieu de justice et d'Amour, tout cela est effectivement un grand mystère auquel nous devons, chacun, donner du sens. Au risque de tomber dans un nihilisme absurde... Mais pourquoi pas, si on arrive à avancer quand même. Moi je ne le pourrais pas sans cette foi que j'essaie de développer jour après jour.
Bonne journée
Lucien
À moi de trouver le juste milieu
Je me suis beaucoup imprégné de vos commentaires qui apportent tous des éléments qui, selon moi, sont à prendre en compte.
S'il ne s'agit pas que je me positionne avec ma femme en en faisant des tonnes, ce qu'elle ne comprendrait pas car je n'ai jamais fonctionné ainsi, il est nécessaire que j'essaie de comprendre quels messages elle cherche à me faire passer. Après tout, ne suis-je pas marié pour le meilleur et le... pire !
Quand on connaît l'histoire familiale compliquée de mon épouse, il est certain qu'elle ne peut que souffrir de ce que vous appelez de l'abandonnisme. Je vais bien prendre en compte vos différentes analyses pour essayer de contribuer à ce que cette situation pénible s'atténue.
Un grand merci car vous m'avez donné des pistes de réflexion qui me font voir et ressentir psychologiquement l'hypocondrie autrement...
Excellent week-end à tout le monde.
Lucien