Comment comprendre " La foi qui soulève les montagnes " ?

Portrait de Gilbert

Il arrive parfois que les difficultés et les obstacles soient tels que l'on a tendance à baisser les bras et à se plaindre. En ce qui me concerne, je sais qu'à ces moments là ma foi est vacillante et que c'est justement le moment de me remettre à l'ouvrage car Dieu est toujours là, surtout quand les choses paraissent insurmontables. Avez-vous eu ce type d'expérience ? Comment comprenez-vous " La foi soulève les montagnes " ? Je suppose  que la parole biblique s'applique dans tous les domaines de la vie...

Portrait de Jean

Il m'est arrivé dans l'entreprise dans laquelle je travaillais d'être tenté de baisser les bras. Tous les prétextes étaient bons pour abandonner : surbookage, obstruction de la part de certaines personnes, impression que malgré les efforts les choses n'avançaient pas... etc. En fait, je me prenais à en vouloir aux événements extérieurs alors que le problème était en moi. C'est là que, grâce à quelques amis sensibilisés à la spiritualité qui eux ne baissaient pas les bras malgré les mêmes difficultés, j'ai décidé de continuer. Je crois effectivement que la foi soulève les montagnes à condition d'y croire au delà de toutes nos rationalisations !

Portrait de Charles

Il y a eu des périodes dans ma vie où j'ai été tenté aussi de tout envoyer balader. Je ne suis pas particulièrement croyant mais il y a toujours eu à ces moments sombres, comme un rappel à l'odre de la vie, un coup de téléphone d'un ami, une parole de ma grande soeur (qui a pris la place de ma mère !) pour que je continue envers et contre tout (tous !). Je ne parlerai pas de ma foi mais de quelque chose d'intime qui me transmettait une énergie vitale. C'est peut-être de cet ordre là le sens de cette parole biblique ????

Portrait de Ugo

Je reste toujours surpris par le phénomène de syncronicité ! Pas plus tard qu'hier, mon " ça paresseux ", comme l'appelle un ami psychanalyste, a essayé de me jouer  un vilain tour... Alors que j'étais censé partir travailler à mon atelier d'artiste pour peindre un modèle, cette dernière ayant décommandé le rdv à la dernière minute, j'optais alors pour rester bien tranquille à la maison. Et m'efleurait meme l'idée de faire un vrai métier plus " sûr ". Mais je ne sais pas expliquer pourquoi ni comment, je n'étais pas vraiment à l'aise avec ça ( c'est le cas de le dire! ) et une petite voix me disait d'appeler mon ami psychanalyste pour lui en parler. Pour mon plus grand bien il m'a remis sur mon axe, bien comme il faut, en me conseillant de ne pas me laisser contrôler et d'aller quand même à mon atelier. J'aurais de toute façon quelque chose à y faire. Son inspiration divine a eu raison puisqu'une fois sur place j'ai eu une révélation créatrice exceptionnelle qui m'a rebousté pour un bon moment!

Alors oui, je pense que c'est la foi qui soulève des montagnes et l'amitié aussi...

Portrait de Cécile

" Frappez et on vous ouvrira " disent les Ecritures. J'ai été particulièrement émue par votre témoignage, Ugo. J'ai eu aussi de nombreuses fois dans ma vie cette velleité à opter pour les voix (voies) faciles. Sauf, que rien ne se passait de véritablement constructif et je m'enfonçais dans une sorte de mélancolie existentielle. Il y a - grâce à Dieu - toujours eu le petit électrochoc venant de l'extérieur qui rallumait la flamme intérieure avant qu'elle ne s'éteigne. Il s'agissait, il me semble de votre propre inspiration divine qui avait besoin d'être authentifiée par  un appel téléphonique que vous avez passé. Je me retrouve beaucoup dans votre récit qui est pour moi un encouragement à garder la Foi. Merci !

Portrait de Charles

Avec l'histoire d'Ugo, je me retrouve véritablement dans mon élément. J'ai été tenté de faire un autre métier que celui de saltimbanque... C'est marrant c'était employé de " banque " !!! Un métier avec un salaire tous les mois et sécurisant, sauf que je n'ai pas supporté le premier stage que j'ai effectué, me sentant malheureux au plus profond de mon être et ça devait se voir ! C'est ma soeur qui m'a poussé à travailler mon instrument après le boulot comme un damné... jusqu'à ce que je choisisse mon camp : la musique ! Ma petite voie intérieure était la " Muse " des artistes qui a pris corps pour un temps en la place de cette " frangine " que Dieu (s'il existe) m'a certainement offert en cadeau...

Portrait de Gilbert

Merci pour vos réponses... Elles se passent de commentaires et me confortent dans la vérité universelle de cette Parole. Merci !-)