Bonjour,
Je reviens vers vous !!!....Vous, qui êtes de si bons conseils....
Petit résumé : Il y a maintenant 7 mois que nous avons décidés de divorcer d'un commun accord et de vendre la maison ( que nous avions fait construire il y a 20 ans ).
Me voici donc, depuis 2 mois, revenue chez mes parents, dans la maison de mon enfance, avec mon fils de 18 ans et mes 3 chiens. Mon fils semble avoir trouvé sa place....
J'ai, malgrès tout, enfin !!!, trouvé un travail à mi-temps ( après 3 ans de chômage ) en tant qu'Auxiliaire de vie scolaire dans une école primaire, mais, là aussi, je ne me sens pas à ma place ( j'ai l'impression d'avoir perdu mon identité ) et dans 12 mois, je me retrouverais au chômage inévitablement ( ce n'est qu'un CDD à 600€/mois )....je ne pourrais donc jamais reprendre mon indépendance avec un vrai "chez moi" ?
Mais voilà............ j'ai besoin de votre éclairage : car je réalise que je n'arrive pas à faire le deuil de ma famille; c'est à dire de celle que je formais avec mon mari et notre fils. Ce n'est pas mon mari que je regrette....... non..... nous avons bien fait de nous séparer , nous ne formions plus un couple .
Mais, j'ai la nostalgie de notre vie de famille.... est ce normal ? parfois, je me sens vraiment comme une étrangère dans ma propre maison d'enfance, je m'entend très bien avec mes parents, mais je ne trouve plus ma place au sein de la cellule familiale.
Comment faire le deuil de sa vraie famille ( père, mère, enfant) comment se projetter dans le futur ?
Je me sens perdue et ridicule, à mon âge (44 ans) de réagir de cette façon : auriez-vous des solutions pour que j'aille mieux, des astuces pour ne plus être nostalgique d'une vie passée ?
Virginie Descourty
chez soi ...
Bonsoir Cyrielle,
Comme vous je vais quitter une maison ou j'ai vécu 15 ans avec mari enfant et chiens (2); Aussi votre message me touche beaucoup.
Votre maison vous l'avez vendue et maintenant vous vivez dans la maison de votre enfance qui est la maison de vos parents donc : vous n'avez plus de maison. Car chez soi ce n'est pas chez papa et maman. peut être est ce pour ça que vous vous sentez comme une étrangère, que vous ne trouvez pas votre place ? Car votre place c'est "Chez vous".
De plus confrontée à un avenir plein d'incertitude et d'inconnu il est normal de songer avec nostalgie au temps passé.
Cela fait seulement deux mois et vous avez déjà trouvé un premier emploi. Nul doute que vous trouverez bientôt un travail à plein temps qui financera ce "chez soi" qui vous accueillera vous, votre enfant et vos chiens. L'energie et l'attention que cela va vous demander eclipsera j'en suis sûre ce reste de nostalgie au profit d'un avenir plein de promesse.
Ari
Consultez un psychanalyste
Seule une cure analytique vous permettra de vous détacher des liens familiaux névrotiques.
Gilbert. R. Psy...
Même avis qu'Ari
Il vient un moment où les recettes ne suffisent pas. Aussi, je suis du même avis que mon confrère Ari quant à votre questionnement.
Virginie Descourty
Euh ...
Euh ... Une cure psychanalytique, Ari, j'en conviens peut être éfficace,
Ceci dit ce n'est pas incontournable ou obligatoire.
Pour Cyrielle ce qui est important aujourd'hui n'est ce pas d'oeuvrer, de mobiliser son énergie à la construction d'un nouveau foyer? de se tourner avec détermination vers l'avenir ?
Pourquoi ne pourrait elle pas y arriver sans psychanalyse ? Elle pourra toujours,plus tard si elle le souhaite, faire un travail plus profond. Aujourd'hui ne doit elle pas garder sa force, sa determination...et son budget pour certaines priorités ?
Je trouve votre réponse un peu dramatique et négative, cela n'engage que moi bien sur.
Greg
Je ne suis "que" coach de vie
Je ne suis "que" coach de vie mais je me permets de vous conseiller de relire attentivement le post de Cyrielle et vous constaterez que les questions qu'elle soulève, entre autres autour du deuil, ne peuvent pas être traitées suffisamment en profondeur par des foromers, mêmes s'ils sont psys. Ainsi Ari a-t-il fait un commentaire lucide et approprié.
Luce Psy
Les forums ne peuvent pas remplacer le divan !
Je suis psychanalyste et j'approuve sans restriction les positions professionnelles de Ari et de Greg.
yamina.174
Un forum n'a pas valeur de consultation psy
Je découvre cette discussion...
En ayant pris la peine de lire très attentivement le post de Cyrielle, ses interrogations et le fait qu'elle dise se sentir " perdue " et " ridicule " devant une problématique de vie qui la fait certes souffrir mais qui n'est pas dramatique en soi, j'en ai déduit qu'il s'agit d'une sorte d'arbre qui cacherait la forêt. Personnellement je confirme : un forum ne peut en aucun cas régler une fixation inconsciente qui se réactualise. Sinon ça se saurait !
Sofia M
Même avis !
Je suis entrée avec distance dans le post de Cyrielle et beaucoup d'éléments vont dans le sens de la nécessité d'une consultation psy. Je prends pour ma part un seul exemple : Cyrielle sait déjà qu'elle va se retrouver au chômage ??? Selon moi, il faut qu'elle réagisse en consultant un psy pour faire émerger la racine de son manque de confiance en elle.
Michèle
Remarque judicieuse
N'étant pas psy, j'ai beaucoup hésité pour intervenir. Mais c'est vrai que cette certitude de se retrouver au chômage m'avait frappée. C'est comme si elle baissait par avance les bras... Je comprends mieux la réaction d'Ari. La confiance en soi est incontournable effectivement et il faudrait travailler en profondeur sur le sujet. Impossible effectivement d'aller au fond des choses au travers de quelques posts sur un forum !
Viviane
D'accord !
Concernée aussi par le témoignage de Cyrielle... Et sans aucun prosélytisme de ma part... Je peux également témoignée que je suis parvenue à traverser une situation affective douloureuse parce que j'étais en cure analytique... C'est mon intime conviction ! Et un forum ne pourra jamais prendre place et valeur de cure, bien évidemment ! Quitte à en décoiffer certains, parce que déjà tout basiquement, pour une question essentielle, très rapidement découverte par Sigmund Freud lui-même... Un travail analytique fonctionne au réel, par l'influence correctrice du paiement... Qui permet autant à l'analysant, qu'au psychanalyste que chacun soit à sa place juste dans un travail effectif de l'un et l'autre... Si ces forums sont incontestablement d'une grande valeur humaine... Les professionnels qui s'expriment ici ont (et je rappelle que je ne suis moi-même pas Psy...) pour seule volonté, à mon sens, que leurs apports humanisants qualitatifs... ce qui est déjà beaucoup... Apports qui restent cependant différents d'une cure analytique en tant que telle...
nanou-69
Ari n'est pas négatif !
Il se trouve que je suis dans la même situation professionnelle que Cyrielle avec un enfant que j'élève seule. Ari n'a pas parlé d'emblée de cure analytique mais de consulter un psychanalyste. Un premier entretien pourrait déjà clarifier les choses. J'ai commençé mon analyse il y a maintenant quelques mois car je savais que je tournais en rond. Et Cyrielle est déjà venue (comme moi) nous exposer ses problèmes. Mais ce forum ne suffit pas pour résoudre sa problématique, comme la mienne dailleurs...
Virginie Descourty
Re- Heu
J'ai bien lu le post de Ari et il ecrit bien : "seule une cure psychanalityque...etc"
Bien sur Nanou une première consultation peut avoir son importance et je garde à l'esprit que la cure peut s'averer etre la solution pour Cyrielle, je souhaitais rapeller qu'il y a aussi d'autre options avant d'entamer une cure et que ce n'est pas toujours la seule et unique solution. J'ai trouvé un peu desesperant de lire que la cure serait la seule solution et je souhaitais apporter un peu de positivisme.
Cécile
Désespérant ???
Bonjour Virginie,
Cyrielle n'a pas encore réagi aux différentes réponses qui lui ont été faites. Attendons de voir ce qu'elle en pense. Quant à moi, je trouve votre réponse encourageante mais celle d'Ari ne me paraît aucunement désespérante, bien au contraire. Pour avoir fait un travail sur moi en plein divorce, ma cure était au contraire pleine d'espoir et je dirais même qu'à cette époque je n'avais pas vraiment le choix. C'était ça ou la regression assurée...
Christine-zen
Mes deux " astuces "
Tout le monde est nostalgique d'une vie passée puisque l'être humain a l'art de n'en garder que les bons souvenirs !
En ce qui me concerne et puisque Cyrielle demande des " astuces " (je ne suis pas psy), pour faire le deuil du passé quand mes regrets cherchent à devenir éternels (!!!), je me remémore tous les mauvais souvenirs liés à l'époque idéalisée a posteriori. Ça calme tout de suite les velléités de mon inconscient à vouloir me susurer que c'était " mieux avant " ! Mais, m'étant mise au Bouddhisme, j'ai appris aussi l'importance de vivre au présent et, chaque jour que Dieu fait, je travaille cet aspect essentiel. Rien n'est donc jamais acquis... Heureusement ?
Charles
Vos astuces sont superbes !
J'espère de tout coeur que Cyrielle va trouver le bon bout pour avancer. Mais sa question a généré ces deux astuces de Christine-zen applicables pour quiconque est nostalgique de son passé. A transmettre !!!
Mireille-cogolin
Nous sommes sur Terre pour apprendre
Christine-zen a tout à fait raison : que ferions-nous ici-bas si notre chemin de vie n'était pas épineux ? Accepter ce grand principe améliore considérablement le quotidien, même si les leçons difficiles continuent à jalonner les années qui passent...
Une petite astuce personnelle : quand je me sens en révolte, je pense à une de mes petites voisines handicapée congénitale. Ça me fait alors rentrer immédiatement dans la réalité... Mais je peux aussi confier à Cyrielle mon propre drame existentiel. Je suis bien obligée de faire avec depuis : à 28 ans j'étais veuve sans enfant. J'ai essayé de refaire ma vie mais sans succès. Je n'ai donc jamais été maman... Mais cette très grande épreuve m'a fait grandir et continue de me faire grandir...
iverlaine
Les points sur les i et les barres aux t...
La destinée de Mireille-Cogolin remet bien les pendules à l'heure pour qui veut sortir de son nombrilisme et de sa victimisation...
Vincent
Une leçon pour moi aussi...
Même point de vue que vous Iverlaine. Et ce d'autant + que je ne pense pas que le mari de Mireille-Cogolin ait été très âgé quand il est décédé...
Mireille-cogolin
Un décès prématuré effectivement...
Mon mari avait 30 ans quand il est décédé...
Lakshmi
Nombrilisme et victimisation !
D'accord avec Iverlaine et merci à Mireille-cogolin. Le nombrilisme et la victimisation sont nos pires ennemis qui nous empêchent dramatiquement de regarder l'horizon. J'en sais quelque chose avec ma dépression passée. Seul un psy m'a aidé à en sortir !
cricri
Vivre longtemps est un privilège
Le veuvage précoce de Mireille me permet de donner mon point de vue de dame sexagénaire qui a eu son lot d'épreuves et qui en connaît encore et qui en connaîtra certainement encore si Dieu m'accorde de vivre davantage.
Ce que je tiens à souligner est une lapalissade mais parfois les lapalissades ont un écho favorable : vivre longtemps est un privilège ambigü car chaque jour qui passe peut mettre un grain de sable, un caillou ou une montagne douloureux(se) à franchir mais génère en parallèle de quoi s'amender et s'humaniser un peu plus, à condition effectivement de ne pas choisir le chemin de la révolte mais d'opter pour celui de l'humilité qui nous faire rejoindre la Grâce d'exister...
zab
Quel titre!
Quand j'ai lu le titre que Cyrielle a utilisé pour lancer son post, je ne sais pas pourquoi mais j'ai pensé qu'elle avait perdu toute sa famille dans un drame genre tsunami ou avion qui explose en plein vol...
Pour ma part je ne saurai trop lui conseiller de relativiser ce qui n'a pas à être dramatisé! Je me permets de lui dire ça parce que sa vie ressemble à la mienne et je fais en sorte de ne pas sombrer dans le catastrophisme. Je voudrai juste aussi lui dire à propos du chômage que j'ai accepté un job d'hôtesse de caisse dans un hypermarché ( comme le nom est joli!!!) alors que mon niveau d'études aurait dû me permettre d'accéder à un boulot plus sympa. Mais ainsi va la vie...
Jean
" Réjouissez-vous... "
Le post de Cricri donne sens à un passage de 1 Pierre (4, 13). Opter pour l'humilité est une décision que j'aimerais de plus en plus mienne en tant que sexagénaire aussi et sensibilisé par le message du Christ :
" Réjouissez-vous de la part que vous avez aux souffrances de Christ, afin que vous soyez aussi dans la joie et l'allégresse lorsque sa gloire apparaîtra. "
Viviane
La vie c'est le présent !
A tous les sens du terme... Y compris qu'à présent, Cyrielle à un job et un toit, et mange tous les jours... Ce dont bénéficie également son fils. Il y a effectivement pire...
nanou-69
Tout à fait d'accord avec vous, Isabelle !
C'est exactement ce que je me dis aujourd'hui, Isabelle... Et en plus, j'ai la chance de participer à ces forums !!! Un pur bonheur
Viviane
Mon prénom...
Que je trouve pour ma part bien joli... C'est Viviane... Ce qui n'empêche pas que celui d'Isabelle soit tout aussi joli ! Bon dimanche à vous nanou-69.
nanou-69
Oups !!!
Je venais d'avoir ma copine Isa au téléphone juste avant de poster... Mon inconscient a fait n'importe quoi. Pardonnez-moi Viviane. Oui, vous avez un très joli prénom. Et j'ai lu par le passé que c'était aussi le prénom d'une fée... Notre bonne fée sur ce forum qui participe à mon bonheur de surcroît, comme je l'expliquais à " Isabelle "... Rires !
Beau dimanche, Viviane !
Nanou
ouri.sérénité
Relativiser et vivre le moment present ....
Bonjour Cyrielle,
Votre prénom est jolie,on entend si ri et elle, il y a une positivité (si)avec une joie(ri) et elle ( identification) phonetiquement parlant, prendre une décision d 'arreter un couple dysfonctionnant afin de rendre la liberté à chacun est un acte de courage, de maturité et d 'amour pour soi et pour son prochain. Faire le deuil d'une famille, permettant de sortir de la zone de confort est déroutante mais elle permet des ouvertures et une exploration du possible ....
Vous etes en cocooning chez vos parents, profitez de ce beau moment pour aller à la rencontre de vous meme afin d oser etre vous.... D' ou je rejoins les foromers qui vous dirige vers une analyse afin de vous accompagner vers votre Etre et vous realiser ... ( Elle de la fin de votre prenom votre identité).
Dieu ne donne pas d'épreuve que nous pouvons surmonter mais il est necessaire parfois d 'etre accompagner pour mieux aller à la rencontre de soi...
BON DIMANCHE A VOUS TOUS
Virginie Descourty
l'espoir dans la cure psychanalytique
Cecile,
tout à fait d'accord pour dire que la cure psychanalytique nourrit l'espoir... et plein d'autre choses ! et se réjouir, vivre le moment présent, se réaliser comme le disent Jean et Ouri Sérénité aident à traverser les moments difficiles.
Cyrielle
Je ne sais que répondre...
J'avoue que je suis un peu déçue au niveau de certains postes (ceux mentionnant la psychanalise).....je m'attendais à quelque chose de plus "parlant" pour moi.
J'ai bien lu tous vos postes, mais je reste sceptique au niveau de cette psychanalise ( je n'ai rien compte, bien au contraire, vue que j'ai fait un deug de psychologie).....je suis même allée, il y a environ 2 ans, voir une psychologue, mais malheureusement à 60€ de l'heure une fois par semaine, je n'ai pas pu continuer les scéances....je reconnais avoir un problème de confiance en moi et ce divorce n'arrange pas les choses. Mais, je ne me sens pas au bord du gouffre à ce point !....peut-être que mes mots ont été plus forts que mes pensées véritables et je m'en excuse....ma démarche était de partager mon désarroi avec des personnes (comme Virginie) qui vivent la même situation que moi.
En ce qui concerne mon travail actuel, je suis bien évidemment pessimiste : car, un contrat CUI de 20h par semaine aboutit inévitablement au chômage (l'état n'embauche pas d'AVS en CDI dans les écoles primaires : l'Inspection Académique me l'a confirmé le jour de la signature de mon contrat d'embauche). Mais, il fallait bien que je travaille après 3 ans de chômage ! (j'ai pris ce que l'on me proposait).
J'avais l'idée de me racheter un logement (ayant un apport avec la vente de notre maison, qui ne sera malheureusement pas suffisant pour autre chose qu'un studio : cependant, je dois aussi loger mon fils de 18 ans, qui prends quand même une certaine place), mais les banques ne prêtent pas d'argent aux personnes en CDD.....et comme les CDI ne courent pas les rues de nos jours, j'ai très peur de ne pouvoir rien faire d'autre que de rester chez mes parents.
J'ai même pensé à une location, mais avec 600€/mois, c'est trop juste pour vivre. Je ne veux pas être égoïste et ne penser qu'à moi : mon fils passe son Bac cette année et je ne veux pas le perturber avec mes problèmes d'argent et c'est pour cela que j'ai choisi de revenir chez mes parents où la vie est plus douce pour lui.
En fait, j'ai tout fait pour ne pas perturber mon fils cette année, mais moi, dans tout ça, je me suis un peu perdue. Ais-je bien fait ?
Il est très vrai qu'il y a pire que moi sur cette terre : je suis tout à fait d'accord avec vous, mais cela ne change pas mon état d'esprit. Je retiens cependant l'intervention de Christine-zen qui m'apporte beaucoup : c'est ce genre d'astuces que je recherche pour l'instant.
Je pense ressentir le besoin d'un "chez moi", comme Virginie l'a si bien dit dans son 1er poste.
En conclusion : je vais essayé de vivre le moment présent, sans penser à l'avenir (je pense que c'est la meilleur solution en attendant des jours plus favorables à mes aspirations futures).
Merci beaucoup pour vos interventions, qui, je dois dire, me font toujours réfléchir.....un avis extérieur est toujours très enrichissant. Malgrès tout, si vous avez d'autres témoignages concrets, je serais ravies de les lire.
ouri.sérénité
Une histoire qui est la mienne,
Rebonjour Cyrielle,
Je sens dans votre com un desespoir, si je peux vous rassurer pour ma part vous avez pris la bonne décision.
Il y a 3 ans de là, après le décès de mon pére je me retrouvais à vivre un traumatisme violent qui m' avait poussé à partir loin des miens, 8mois aprés je revenais sur ma région en ayant que le domicile de ma maman, avec 2 enfants un agé de 15 ans et l autre de 6 ans, j avais tout perdu travail, foyer, des dettes pecuniaires, un avenir sombre s annonçait ...
J' avais eu Foi en moi et j'avais une certitude que c 'etait une epreuve pour grandir, j ai commencé une analyse et j ai lancé un cabinet de soins infirmiers sur une ville se disant chauvine et pourtant j y ai cru et à ce jour nous sommes 2 à le faire fonctionner ... J'ai un foyer et je remercie qui se doit pour m'avoir aider à cheminer vers moi , le mi temps est protecteur afin que vous prenez le temps de vous reconstruire et de vous laisser porter par vos parents et de prendre soin de vous, vivre le moment présent afin de ne pas sombrer dans les inquiétudes, les angoisses d 'un avenir qui sera que prometteur... AYAIT FOI EN VOUS ( la reponse est en vous, je vous le dis en connaissance de cause) Gardez espoir et continuez à chercher un emploi tout en prenant soin de vous amicalement je compatis à votre douleur mais il y a des solutions qui vont se presenter afin de vous realiser.
UNE ANALYSE AVEC UN PSYCHANALYSTE PERMET DE METTRE EN LUMIERE LES JEUX INCONSCIENTS ET D'Y REMEDIER afin de se realiser.... bien à vous
Lakshmi
Beau témoignage !
J'ai beaucoup aimé votre témoignage, Ouri-sérénité. D'autant que Cyrielle est venu poster sa question dans " Psycho-coaching ", sachant qu'elle allait avoir des réponses en forme de témoignages mais aussi de la part de professionnels de la psy. Je suis d'ailleurs étonnée qu'elle en soit déçue... Mais, c'est une autre histoire. En tous cas, je suis passée moi aussi par la psychanalyse, comme vous, et je crois pouvoir dire que je reviens de loin. Vous avez raison, la foi est aussi un sacré moteur. J'ai rétrouvé, même si elle est complètement différente, un peu de mon histoire en vous lisant. Et notamment au sujet de ce qui se joue au niveau inconscient que seul un psychanalyste est à même de laisser jaillir et de nous aider à sublimer.
Virginie Descourty
Pour se sentir chez soi
Cyrielle,
si je suis toujours au domicile conjugal je ne m'y sents plus vraiment chez moi, Alors je me suis amménagée un petit coin où entourée de quelques objets qui me sont très personnel je m'accorde des petits plaisirs (dessiner, écrire, promener sur la toile.. etc). Je suis parfois effrayée de voir que je n'ai pas encore trouvé de travail ou que les loyers sont exorbitants, Dans ces moments là je me recentre sur ce que j'ai déjà, c'est à dire mes possibilités d'action: je peux affiner ma technique d'entretien d'embauche, je peux préparer mon futur déménagement sans me presser, je travaille mon anglais, je mets mon énergie dans ce que je peux faire ça laisse moins de temps à penser à ce qui n'est pas possible de faire pour l'instant. Et surtout je garde à l'esprit que je suis une personne de valeur et de mérite, vous aussi sans aucun doute.
Je crois en l'efficacité d'une cure psychanalytique puisque j'ai fais une.
Chacun sa voie et sa façon de l'arpenter,
bon courage Cyrielle.
Cyrielle
Merci de votre réponse ouri.sérénité
Je vois, à la lecture de votre poste, que vous êtes aussi passé par bien des problèmes. Cela me fait me sentir m'en seule !!......... Peut-être que ma destinée est de revenir au point de départ pour mieux repartir.
Je vous remercie de me conforter dans mon choix d'être revenue chez mes parents !...mon futur ex-mari n'était pas d'accord !! Mais, mon fils semble tellement bien !! C'était mon but premier.
Peut-être qu'il faut attendre : 2 mois est, hélas, bien court pour se faire une idée de l'avenir. Etant du signe astrologique du Bélier, je veux toujours aller trop vite dans mes actions (je ne sais pas me poser !!!) et je pense trop à l'avenir et pas assez au présent : je ne sais pas comment m'y prendre....je n'ai pas l'habitude.
Pour l'instant, je préfère économiser plutôt que de payer une psychanalise (financièrement, j'aide mes parents qui ont une très petite retraite : je ne peux me permettre de dépenser)....de plus, j'ai ma voiture et celle de mon fils à entretenir (nous vivons en campagne avec peu de transports et je ne peux pas le conduire tous les jours au Lycée avec les horaires de mon travail) : une bonne partie de mon salaire part dans tout cela.
Voilà, le mot est trouvé : "...ne pas sombrer dans l'angoisse de l'avenir..." ce n'est pas évident pour moi après avoir été dépendante de mon mari depuis l'âge de 23 ans, mais je vais apprendre.
Merci encore pour votre réponse.
Cyrielle
Pour Virginie...
Je vois que je ne suis pas seule à ne pas me sentir chez moi : c'est un peu ce que je voulais "entendre". Cela me conforte dans le fait que mon ressenti est normal. Un grand merci pour m'avoir raconté un bout de votre parcours de vie ...
J'ai retrouvé ma chambre de petite fille chez mes parents...j'ai emporté quelques meubles de mon ancienne maison (les plus beaux à mes yeux et mon service de vaisselle de mariage). Mais, j'ai la drôle d'impression que les meubles ne sont plus à moi !!....je n'arrive pas à me l'expliquer !...mes parents me disent que c'est normal.
Mon fils a récupéré tous les meubles de son ancienne chambre et il a une pièce de 20m2 pour lui tout seul (c'était mon désir : qu'il se sente bien pour réussir son année de Bac).
Mes 3 chiens ont un grand jardin de 1000 m2 pour se dégourdir les pattes. Vous allez me dire....avec tout ça....pourquoi elle n'est pas heureuse ?....comme l'adage le dit si bien : "Il vaut mieux un petit chez soi qu'un grand chez les autres"......et c'est très vrai !!.....Il me manque mon "chez moi".
J'ai l'impression d'avoir perdu mon identité : retourné chez ses parents et en plus aller travailler dans une école primaire (j'ai l'impression d'être revenue 25 ans en arrière !!)....et puis, je reprends mon nom de jeune fille : je ne serais plus Madame "x", mais Madame "y" : toute mon identité profonde est à revoir !!....voilà pourquoi je me sens perdue : je n'ai plus de repères !!
Virginie Descourty
Du temps...
Comme le dit ouri sérenité la réponse est en vous, accordez vous du temps -c'est une impatiente qui vous le dit
- pour petit à petit y voir plus clair en vous et vous réaproprier votre existence.
Je finirais par une citation qui m'aide énormement à garder de la distance avec ce qui m'est difficile et douloureux : "Du temps, de l'espace et du silence entre les instants, les personnes, les choses et les mots pour avoir la place de les percevoir en pleine conscience".
Cécile
La réponse est en nous !
Oui, Virginie, vous avez raison : la réponse est en nous. Mais encore faut-il avoir à un moment donné un miroir qui puisse nous renvoyer cette réponse. L'idée est d'ailleurs, me semble-t-il, du psychanalyste Jacques Lacan. Je l'ai lu ici et je l'ai noté : " On ne se pose de question que là où on a déjà la réponse ". Je reviens donc sur le conseil d'Ari. On n'est pas obligé d'être au fond du gouffre pour consulter un psychanalyste (il ne vaut mieux pas attendre cette extrémité d'ailleurs). Je précise aussi qu'il ne faut pas confondre psychologie et psychanalyse, ce qui n'a rien à voir, d'après mon expérience. En ce qui concerne le coût, il n'y a non plus aucune obligation à avoir une séance par semaine. Bon, sur ce, je vais retrouver ma crèche préférée. Bonne journée à tout le monde !
Cécile