Est-ce que vous pouvez m'expliquer ce qu'est la mythomanie ? Les enfants mentent parfois - même les adultes d'ailleurs ! - mais à partir de quel âge et dans quelles conditions peut-on dire qu'il s'agit d'une véritable pathologie ?
En attendant que les psys nous en disent plus, je suis allé rapidement me renseigner. La mythomanie (mensonge compulsif) ne serait pas considéré à elle seule comme une maladie psychiatrique avérée mais comme une composante d'un état frisant parfois la psychose. Un trouble de la personnalité (appelé borderline). Dans ce cas, il faut véritablement que les mensonges aient des répercussions graves au niveau de l'intégration du sujet dans la société. Quant à l'âge, certaines sources avancent la période de l'adolescence (à partir de 16 ans) pour que la compulsion à mentir devienne invalidante et soit donc repérée par l'entourage.
Je ne comprends pas en quoi " la compulsion à mentir deviendrait invalidante"???
Êtes-vous sûr d'avoir bien compris ce que vous avez lu parce qu'alors et selon cette fantaisie de tentative d'explication, la terre entière serait "invalidée"!!!
D'après ce que j'ai lu, l'individu mythomane inspirerait un manque de confiance de son entourage proche et finirait par s'isoler. Mais effectivement, vous avez raison ! D'où l'intérêt que des spécialistes come vous veillent au grain...
Comme le souligne Allain, la compulsion à mentir est largement partagée par nos congénères humains. D'un point de vue psychanalytique, cette propension est liée à un complexe d'infériorité et reste seulement névrotique dans la mesure ou le menteur garde toujours un pied dans la réalité. Mais il est vrai que dans les cas (beaucoup plus rares heureusement) où l'incohérence domine à un point extrême on peut évoquer un trouble important de la personnalité, une forme de toute-puissance frisant la maladie mentale.
Ps : une excellente " Foire aux questions psy " de Chantal Calatayud complètera, je l'espère, avec un exemple, Michèle, mon éclairage : La mythomanie.
En fait, cette question m'était venue après l'écoute d'un extrait d'émission " Lorsque l'enfant paraît " dans la quelle Françoise Dolto s'exprimait à propos du mensonge de l'enfant. Elle avait évoqué le terme " mythomanie ", sans le développer, comme un cas particulier en ce qui concerne le mensonge. Avec vos posts, cela m'a permis d'y voir beaucoup plus clair, et notamment avec la FAQ, proposée par Gilbert, sur le site de Chantal Calatayud. Comme dit Jean, gentiment chahuté par Allain (lol), c'est super que les psys restent vigilants... Bonne journée et merci encore.
Jean
Trouble de la personnalité
Bonjour Michèle,
En attendant que les psys nous en disent plus, je suis allé rapidement me renseigner. La mythomanie (mensonge compulsif) ne serait pas considéré à elle seule comme une maladie psychiatrique avérée mais comme une composante d'un état frisant parfois la psychose. Un trouble de la personnalité (appelé borderline). Dans ce cas, il faut véritablement que les mensonges aient des répercussions graves au niveau de l'intégration du sujet dans la société. Quant à l'âge, certaines sources avancent la période de l'adolescence (à partir de 16 ans) pour que la compulsion à mentir devienne invalidante et soit donc repérée par l'entourage.
Allain
Je ne comprends pas en quoi "
Je ne comprends pas en quoi " la compulsion à mentir deviendrait invalidante"???
Êtes-vous sûr d'avoir bien compris ce que vous avez lu parce qu'alors et selon cette fantaisie de tentative d'explication, la terre entière serait "invalidée"!!!
Jean
Bien sûr !
D'après ce que j'ai lu, l'individu mythomane inspirerait un manque de confiance de son entourage proche et finirait par s'isoler. Mais effectivement, vous avez raison ! D'où l'intérêt que des spécialistes come vous veillent au grain...
Gilbert. R. Psy...
Le mensonge est en effet largement partagé !
Comme le souligne Allain, la compulsion à mentir est largement partagée par nos congénères humains. D'un point de vue psychanalytique, cette propension est liée à un complexe d'infériorité et reste seulement névrotique dans la mesure ou le menteur garde toujours un pied dans la réalité. Mais il est vrai que dans les cas (beaucoup plus rares heureusement) où l'incohérence domine à un point extrême on peut évoquer un trouble important de la personnalité, une forme de toute-puissance frisant la maladie mentale.
Ps : une excellente " Foire aux questions psy " de Chantal Calatayud complètera, je l'espère, avec un exemple, Michèle, mon éclairage : La mythomanie.
Michèle
Merci à vous !
En fait, cette question m'était venue après l'écoute d'un extrait d'émission " Lorsque l'enfant paraît " dans la quelle Françoise Dolto s'exprimait à propos du mensonge de l'enfant. Elle avait évoqué le terme " mythomanie ", sans le développer, comme un cas particulier en ce qui concerne le mensonge. Avec vos posts, cela m'a permis d'y voir beaucoup plus clair, et notamment avec la FAQ, proposée par Gilbert, sur le site de Chantal Calatayud. Comme dit Jean, gentiment chahuté par Allain (lol), c'est super que les psys restent vigilants... Bonne journée et merci encore.
Michèle