Ma générosité est banalisée par mon entourage

Je n'attends pas de retour moi non plus lorsque je fais un cadeau. Mais une simple petite lumière dans les yeux ne me semble pas trop demandé. Si la remise de cadeau devient une formalité, comme un du, je trouve cela déplorable. J'avais raconté - hors période de Noël - que le père de mon filleul venait chez moi une fois par an pour le cadeau... Cela a duré ses années jusqu'à ce que je m'autorise à n'être pas chez moi précisément ce jour là ! En ce qui vous concerne, cela doit être différent, mais je pourrais tout à fait comprendre que vous modifiez les choses. Ne serait-ce que pour que vos proches se rendent compte que vous n'êtes pas le Père Noël de service !

Je vous comprends aussi, Jeanne. Mais j'ai envie de vous dire que leur non-retour est leur histoire et pas la vôtre. L'important est que vous soyez en accord avec vous-même. Peut-être ne manifeste-t-ils pas leur joie, ce qui ne veut pas dire qu'ils ne soient pas heureux de vos cadeaux ? L'habitude s'étant installée, ils ne se rendent pas vraiment compte de leurs valeurs. Il me semble que l'important consiste à savoir si vous avez envie de continuer à leur faire plaisir ou pas. Et puis ce qui est fait est fait, ne vous prenez pas la tête avec ça. Vous avez agi selon votre générosité et il sera toujours temps de revoir les choses dans 12 mois. Comme disait ma mère, d'ici là, il aura passé de l'eau sous les ponts ! Très bonnes Fêtes à vous ! 

Lakshmi

Donner sans attendre aucun retour est difficile pour moi aussi ! Pourtant je crois que le don se situe à ce niveau. N'attendre aucune gratification ! " Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir " disent les Ecritures. Pour ma part, j'essaie de mettre le plus possible cette parole en application mais Dieu que c'est difficile.

Il me semble que tout un chacun a au moins rencontré une fois dans sa vie ce que vous décrivez. C'est vrai que, personnellement, le jour où j'ai découvert la force des signes, je suis beaucoup moins tombée dans ce genre d'état de fait. J'ai envie de vous dire un peu basiquement que vous avez une année pour réfléchir, scruter les attitudes des uns et des autres, demander à ce que l'Univers vous envoie des signes qui seront de solides guides... Vous aurez ainsi tout le temps devant vous pour utiliser ce genre d'outils efficaces...

Oui, cela m'est arrivé aussi. Du coup, je prends à mon compte le sage conseil de Christine-zen pour être attentive aux signes qui me seront donnés.

Je comprends humainement le ras-le-bol de Danièle-Dax mais en même temps, nous ne sommes pas sur terre pour thésauriser. Je veux dire par-là que si nous pouvons gâter notre entourage en fonction de nos moyens pécuniaires, il faut le faire. Déjà parce que la vie est courte et que nous ne savons pas si nous serons tous réunis au Noël prochain, ensuite parce que gâter son entourage peut constituer aussi une prise de conscience positive pour celui qui reçoit le cadeau, parfois des années après mais peu importe... Après tout, serions-nous si généreux si nous n'avions pas eu sur notre route, à un moment ou à un autre, une personne généreuse qui est devenue un véritable enseignement, combien la leçon a-t-elle émergé une ou deux ou trois décennies plus tard ?

Je rejoins mais tout à fait ce que dit Orlan. Il y a quelques années, j'ai eu un souci d'argent important. J'ai trouvé presque normal que mon oncle (sans le dire à mes parents) me donne un coup de pouce. Je n'ai réalisé ce cadeau qu'il y a quelque mois en décidant, à mon tour, d'aider ma nièce pour poursuivre ses études....

Dès l'instant où les cadeaux sont faits avec le cœur, la déception éventuelle face à une pseudo-forme d'indifférence ne doit pas arriver. Ou alors c'est qu'on attend quelque chose des personnes que l'on est censé gâter, voire honorer...

Je partage l'avis de Vincent. C'est sûr que cette attente peut être inconsciente, encore que... N'oublions pas - je ne vise personne ici bien entendu - que certains parents cherchent à se faire aimer de leurs enfants en les comblant de cadeaux disproportionnés. Ils oublient juste que ça les met inconsciemment en dette et qu'un jour ou l'autre, ils seront plus que déçus - voire beaucoup plus encore - par leurs héritiers !

J'ai envie de dire, pour aller encore plus loin que Vincent, que l'on doit être prêt à accepter que nos cadeaux soit refusés.... S'ils ont été faits avec le coeur, ce peut être dur mais un cadeau est un cadeau, pas un deal. L'autre doit se sentir libre. Pas facile à vivre certes, mais c'est à mon avis dans cet état d'esprit que l'on doit proposer un cadeau...

Je suis trentenaire, je ne suis ni marié ni papa mais à lire le développement de cette discussion, on ne peut que constater que la Fête de Noël est devenue du grand n'importe quoi ! Et - à moins d'un conflit genre guerre civile sur le sol français que personne ne souhaite, cette avalanche de cadeaux, mêlés d'amertume et de déception pour peu de joie en règle générale, n'est pas près de s'arrêter...

Triste constat, Ludo-437, mais empreint de réalisme !

Il m'a fallu du temps, des enfants, et petit-enfant, pour reconnaître la "valeur" des Noëls vécus dans ma famille paternelle lorsque j'étais enfant... Pourtant, je "sais" aujourd'hui, que ce sont aussi ces "temps forts" qui participent intérieurement à une envie de partages, et pas seulement pour les cadeaux... Mais à propos des cadeaux... Ce qui est tout aussi important pour moi, que d'offrir... C'est aussi de voir "l'autre côté"... Les cadeaux que je reçois, sont aussi pour moi, ce que représente l'investissement de celui qui le fait... Un investissement "matériel" déjà, quoi qu'on en dise... Mais bien aussi, la "réflexion" de chacun, à se demander ce qui pourrait plaire et faire plaisir... Et je préfère alors, quitte à faire preuve de "naïveté" peut-être... Voir cette valeur essentielle... Qui est quand même... de l'amour... Au-delà de toutes les apparences...

En ce qui me concerne, et pour rebondir sur le post d'Isabelle, j'ai été enchanté du plus petit cadeau que j'ai reçu. Vraiment enchanté ! Aussi, je ne me suis pas préoccupée des éventuelles non reconnaissances par rapport à ceux que j'ai prodigués.

Je suis un peu dans la même situation que Jeanne, à savoir un bon job et pas d'enfant... Je sais ce qu'elle ressent parce qu'au fil du temps, certains membres de mon entourage ont pris l'habitude de venir chercher leurs cadeaux comme s'il s'agissait de quelque chose de normal... Même si je ne suis pas accro à l'argent, selon certaines attitudes j'ai toujours un petit pincement et un jugement négatif qui affleure. Mais, est-ce l'autre côté de la médaille, je crois que j'attends encore que ceux et celles qui reçoivent un présent apprécient qu'il y ait des personnes comme moi qui respectent ce type de tradition alors que rien ne les y oblige...

Si je suis honnête avec moi, Yamina, je reconnais que j'attends que les gens à qui je fais des cadeaux apprécient. Aussi, je peux comprendre votre positionnement !

Le jour de Noël ma fille a été encore plus odieuse que d'habitude et ça n'est pas peu dire ... Tout ça parce que son copain était' allé'aidé un copain à couper du bois. Tout d'un coup'cça l'a prit comme ça et elle ma dit que je n'avais pas fait grand choses pour elle depuis qu'elle est née. On s'est disputé. Comme elle montait sa voix' je lui ai dit que ce n'était'pas parce que son père ne l'avait pas reconnu que j'ètais une mauvaise mère et qu'il,me semblait que je m'étais bien ratrappé depuis avec ce qu elle ma couté. Je ne sais'pas ce que ça a peovoqué chez elle mais'elle est venue s'excuser et depuis elle est adorable. Pourvus que ça dure!

Super Nathalie et merci Sofia M pour votre interprétation psy. Je suis d'autant plus concernée que j'élève seule mon petit garçon et que je peux être confrontée un jour à ce type de remarque désagréable !