Douleur musculaire : traiter par le chaud ou le froid ?

Pour m'être un peu renseigné auprès de spécialistes, il faut savoir que le chaud autant que le froid soulage la douleur. Toutefois, tout dépend de l'origine de la douleur. Ainsi, s'il s'agit d'une tension musculaire, il vaut mieux le chaud pour détendre les tissus. Mais une tension musculaire peut générer aussi une inflammation douloureuse. Dans ce cas, le froid est efficace aussi.

En résumé :

Le chaud augmente la circulation sanguine en dilatant les vaissaux sanguins, détend les muscles contractés en favorisant l'élimination des toxines, améliore l'élasticité des tissus, et atténue la douleur.

Le froid produit un choc thermique ayant un effet anesthésiant. Il ralentit l'inflammation. Efficace donc en cas de foulure, entorses et autres ecchymoses.

Le mieux, Oliver, consiste à tester les deux mais aussi à consulter si la douleur persiste au-delà de 3 jours.

Bonsoir Olivier,

Pour répondre à votre question, je vais quelques instants porter ma coiffe d'infirmière. Pour agir immédiatement à la douleur musculaire, placer une poche de froid, ou la magnifique "pulvérisation magique" sur les terrains de foot... la douleur va très rapidement être anesthésiée. Pour soulager et agir sur le symptôme, j'ai pour habitude d'agir avec des remèdes naturels: tout d'abord, repos musculaire essentiel. Puis je vous conseille l'argile verte, que vous trouvez sous forme de bandes à découper selon la quantité à utiliser; moi-même j'utilise une très bonne crème à l'Aloe Vera et l'Eucalyptus. La vigilance consiste à demander un avis médical si persistance de la douleur, celle-ci pouvant identifier une inflammation, une déchirure musculaire ou autre... le traitement devra alors s'adapter, tout en restant naturel si vous le souhaitez. 

Et, pour le bien de vos muscles, arrêtez de danser le twist, Oliver !

(On a déjà du vous la faire, celle-là)

Vous n'êtes pas inculte, c'est plutôt une question de générations .

Voici quelques informations qui vous seront peut-être utiles . Je suis allée me rafraîchir la mémoire sur wikipédia .

"Oliver Twist" est le titre et le nom du héros d'un roman très poignant de Charles Dickens .

C'est l'histoire d'un orphelin, dans les années 1850, élevé à la dure, maltraité, dans un hospice paroissial d'où il s'échappe et se retrouve dans la misère et les sordides bas-fonds de la capitale anglaise .

On peut dire qu'il n'a rien à envier aux personnages de Zola !

Ce roman a fait l'objet de plusieurs films et comédies musicales dont la plus appréciée est "Oliver" .

Heureusement, ce n'est pas votre histoire !

Décidémment, les douleurs musculaires de notre cher Oliver nous emmènent loin. Je vous avouerais que j'avais entendu parler de cet " Oliver Twist " mais je n'en savais pas plus que ça. Vous m'avez appris quelque chose, même si c'est passé par wikipedia. Effectivement, c'est assez dramatique comme histoire. Charles Dickens serait donc le Zola britannique. Je préfère aujourd'hui -puisque que c'est sa fête - revisiter l'histoire de la petite Bernadette Soubirous. Je suis en train de revoir le film datant de 1988 réalisé par Jean Delannoy. Une histoire étonnante que celle de cette jeune fille, inculte d'ailleurs !

Je dirais, Régis, que l'enseignant est un perpétuel apprenant, et l'apprenant enseigne forcément quelque chose à l'enseignant par ses réflexions et interrogations, et par le fait qu'il oblige l'enseignant à aller se documenter . L'enseignant trouve donc toujours un autre enseignant ... C'est infini  . D'ailleurs, il est curieux de constater que le verbe "apprendre" est valable dans les deux sens en français . C'est comme le mot "hôte" ou "hôtesse" : celui qui donne reçoit, celui qui reçoit donne . Sans parler de "l'école de la vie" qui, à une autre échelle, est le plus grand des enseignants .

Donc, quand vous aurez fini le visionnage de Bernadette Soubirous, sans doute aurez-vous l'occasion de nous la faire connaître plus amplement ...

Pour en revenir aux douleurs musculaires d'Oliver, s'il n'est pas un miraculé, après tout ça !

Le mot " apprendre " dans les deux sens. Je n'y avais pas pensé. Quant à Bernadette Soubirous, j'avais déjà vu ce film il y a quelques années à Lourdes. C'est intéressant car elle a appris au curé de sa paroisse beaucoup de choses alors qu'elle était quasiment illétrée... Le curé l'a alors protégée des rationalistes de l'époque qui voulait la cataloguer de folle. Pour en savoir plus, je vous poste le lien du film complet sur You Tube. Vous pourrez ainsi vous faire une idée vous-même et réagir si vous le désirez. Quant à Oliver, il pourra effectivement aller à Lourdes si son ostéo n'assure pas (rires !). Bernadette Soubirous : film complet de Jean Delannoy.