Je fais de scauchemards a cause de ma,colère

Comme personne n'est venu vous répondre depuis hier Claire, et bien que n'étant pas psy, je vais le faire à ma façon...

Saint Paul a dit : " Que le soleil ne se couche pas sur votre colère " car il savait combien cette mauvaise attitude humaine pouvait perturber notre sommeil. Pour ma part, quand je constate qu'une situation m'a blessée, que je commence à me tourner et à me retourner dans mon lit en m'agitant, je fais le vide en visualisant un crucifix qui est dans l'église où j'ai l'habitude d'aller. Le résultat est miraculeux à chaque fois : je m'endors très rapidement et je dors bien. Le matin, je suis en forme quand je me réveille et dans la journée qui commence, je prie pour la personne qui est arrivée à me faire sortir de mes gonds et qui m'a perturbée.

Les psys doivent être occupés en ce moment. En attendant, je trouve le conseil spi de Mireille très intéressant. En ce qui me concerne, dans ces cas là, je me passe une musique style blues avant de me coucher. Si je suis en colère, je pense au peuple noir exploité, mis en esclavage, qui sublimait leurs peines avec ces chants. Une forme de prière qui a fait ses preuves.  Mais vous pourriez choisir une musique qui vous parle plus : Mozart... ou encore Bach ! Le tout étant de se laisser porter par les vibrations comme si elle vous massaient le mental pour vous détendre.

C'est systématique, lorsque je suis trop énervé par quelque chose, je pratique la rigolothérapie à ma façon. Je me revionne une comédie qui me fait rire (j'en ai un stock) et mes soucis finissent par me faire rire... Je suis peut-être bizarre mais me conditionner par l'état opposé me calme ! Et je dors bien !

Depuis que je viens sur ces forums, j'ai acquis quelque réflexes. Pour essayer de répondre à votre question, je me souviens qu'il est écrit quelque part qu'il faut toujours aller chercher le positif de ce qui nous gêne. Comment ? Je n'ai pas la recette miracle mais je commence à croire que le négatif ne peut pas exister sans le positif, et surtout qu'il ne dure pas. Je ne suis pas psy moi aussi mais peut-être qu'un spécialiste sera disponible aujourd'hui pour nous en dire plus ? Il faut l'espérer.

Certes la colère n'est pas bonne conseillère mais lutter contre cet état contribue à mon sens à la faire grossir. Votre colère, c'est votre état du moment. Lorsque je suis en colère, j'essaie de l'accepter et de la regarder... C'est peut-être paradoxal mais elle prend alors moins d'importance. Les techniques de méditation vont dans ce sens. Une opportunité de progrès vers la connaissance de soi. Jésus aussi a eu des moments de colère. Peut-être ne l'avez-vous pas exprimé de manière juste et elle continue à vous ronger de l'intérieur ?

Je connais aussi cet état car ma vie n'est pas un long fleuve tranquille...

Pour arrêter de me faire du mal, dans ces cas-là, je repasse ma journée en revue pour vérifier si je me suis mal conduite vis-à-vis de la personne ou de la situation qui m'a mise en colère. Si j'ai l'impression que j'ai été incorrecte, je me promets de ne plus recommencer en sentant combien je m'abîme en n'étant pas juste. Si j'ai l'impression d'avoir été correcte, je fais un petit travail de pardon concernant le ou la responsable du conflit dont je considère que j'ai été victime. Enfin, je revisite les points de la journée pour lesquels je me suis bien conduite. Cette objectivité ramène le calme en moi et ma nuit est sereine.

Comme le dit Clémentine, le fait de ressentir et de réaliser que la colère nous abîme est un excellent début de régulation...

Merci Clémentine. Il m'arrive aussi de finir une journée avec l'esprit tendu et revêche. Votre conseil me plaît beaucoup.

Avec le temps et après des maux de ventre récurrents épouvantables, j'ai fini par comprendre qu'au final la colère dirigée contre les autres ne sert pas à grand-chose dans la mesure où ne peut pas changer autrui. C'est grâce à cette évidence que je me suis calmé à 95 % !

Dans une émission littéraire récente, un écrivain tout aussi connu que prétentieux s'en prenait aux publications d'ouvrages sur le Développement personnel, sur les spiritualistes, et à leurs auteurs... Quel dommage pour lui de chercher à dégoûter des lecteurs qui trouvent un apaisement dans des lectures pleines de bon sens positif et qui vont contribuer à calmer la tempête à l'intérieur de soi. Même si la paix n'intervient que quelques heures, ou le temps d'une nuit, la santé morale, la santé physique et l'intelligence du cœur en bénéficient... Aussi et si je peux me permettre Claire, n'hésitez pas à avoir à portée de main de jolies citations. Quel cadeau vous vous ferez ! Pour ma part, j'en ai toujours à disposition près de moi et quand je sens la colère monter en moi, j'en lis une ou deux. Ça ne prend pas longtemps et ça remplace merveilleusement les escalades de disputes, de contrariétés et les... anxiolytiques ! 

Je ne connais pas l'écrivain dont vous parlez mais je suis entièrement d'accord avec vous, Iverlaine. C'est dommage pour lui mais aussi et surtout pour un public qui n'a certainement pas besoin d'entendre ses  sottises. En ce qui me concerne, j'aime les livres et j'ai toujours à portée de main un livre de développement personnel... Et j'y trouve toujours un calmant et une occasion de ne pas me fourvoyer sur le chemin de la haine...

Cette petite phrase, je l'ai trouvé dans un livre de Développement personnel de Tsaï Chi Chung " L'enseignement du Bouddha illustré ". Pas de prise de tête, c'est en fait une BD. Cet auteur récalcitrant ferait bien de se reconnecter à son coeur d'enfant et s'amuser à le lire (lol). Dans une bulle Bouddha dit : " Aucun attachement n'est comparable au ressentiment qui blesse l'esprit pour toujours. ".

Désolé de ne pas être venu plus tôt, Claire-13, pas mal de travail en ce moment. Mais nos amis foromers dont certains, je le sais,  possèdent un très solide bagage psy,  ont sacrément assuré à tous les niveaux. Je n'ai rien de mieux à ajouter et votre réaction montre que vous n'avez pas véritablement besoin d'un psy pour avancer dans la vie. Excellent week-end à vous ainsi qu'à nos fidèles amis.

Gilbert. R.