J'ai une question spéciale à vous poser. Je vous explique : ma mère est octogénaire et assez abandonnique comme disent les psys. Elle vit seule et j'essaie de la prendre chez moi - quand je peux - pour un ou deux jours le week-end. J'ai aussi un frère, chef d'entreprise et très occupé par son travail et sa famille. Ma mère se plaint qu'il ne l'appelle jamais - en tous cas pas assez souvent à son goût. Dois-je appeler mon frère pour lui dire ou dois-je rester à ma place et ne pas m'en mêler ?
Louis
Je ne m'en mêlerais pas directement !
A votre place, je n'appellerais pas directement votre frère rien que pour cela. Ce pourrait déclencher, malgré vous, un sourd sentiment de rivalité qui n'a pas lieu d'être. Par contre, à l'occasion d'une discussion avec votre frère, vous pouvez lui glisser subtilement qu'un petit coup de fil ferait plaisir à votre mère, même très bref !
Gabrielle
Un moment de blues !
Je comprends votre question mais je ne rentrerais pas dans ce jeu-là. Nous avons tous par moment des crises de manque de quelqu'un mais je pense pas que ce soit à vous de régler ce problème. Mais je ne suis pas psy ni une référence en terme de conseil.
Lakshmi
Vous avez certainement raison !
Je ne suis pas rentrée dans cette plainte... Du coup, ma mère ne m'en a plus reparlé depuis vendredi.
Cécile. G.. Psy...
Un mauvais rôle
Il faut toujours faire attention lorsque quelqu'un vous parle d'une tierce personne soit en la critiquant soit en émettant une plainte. Il y a une volonté inconsciente de vous faire acter à sa place : parler ou faire à sa place. Le problème, c'est qu'en actant à sa place, vous prenez sa place et les transferts qui vont avec !
Il serait plus judicieux lorsque votre mère se plaint de votre frère de lui dire que cela ne vous concerne pas et qu'elle en parle directement avec votre frère.
Ne ditons pas d'ailleurs qu'il vaut mieux s'adresser à Dieu qu'à ses saints ?
Lakshmi
Merci Cécile. G.
Merci pour votre réponse, Cécile. J'ai donc bien fait de ne pas m'en mêler, d'autant qu'elle n'a pas réitéré. Et si d'aventure elle le fait, je lui induirai subtilement qu'effectivement cela ne me concerne pas.