La cigarette électronique : qu'en pensez-vous ?

Selon certains tabacologues, même si on ne connaît pas encore les effets éventuellement nocifs de la cigarette électronique, il est sûr que ceux-ci seront toujours très largement inférieurs au dégâts causés par la combustion du tabac et du papier à l'intérieur du système pulmonaire. Sans compter les économies ! Alors, fumeurs, essayez le " vapotage " et voyez par vous mêmes...

En tant qu'ancien fumeur régulier, je pense effectivement que la cigarette électronique est nettement moins nocive que les cigarettes traditionnelles et peut apporter une aide pour le sevrage. Toutefois, il est très important d'intégrer l'idée que ce dispositif est provisoire et qu'"in fine", le but est d' arrêter totalement, y compris les subtituts, que l'on inhale et qui ne règlent que partiellement la dépendance.
Les patchs nicotine et pastilles luttent contre la dépendance au geste dès le démarrage du sevrage, ce qui à mon sens est plus efficace à long terme.

Je viens de découvrir un article traitant de ce sujet : http://www.signesetsens.com/sante-forme-oui-a-la-cigarette-electronique....

J'ai réussi à diminuer ma conso de cigarettes par 3 depuis que je me suis mis à la cigarette électronique. Mais bon, c'est pas encore gagner pour moi ! Je vous tiendrai au courant !

 Le vapotage conserve le rituel de la cigarette en bouche ! Les accros du vapotage se multiplient et pour longtemps à mon avis. Pourtant les signaux d'alarme contre ces nouvelles molécules se multiplient....

Quels sont ces signaux d'alarme dont on ne connait pas grand chose ? Existe-t-il des études scientifiques sérieuses sur la question ?

La difficulté actuelle porte sur l'utilisation d'une substance le propylène -glycol dans le vapotage. Si l'on en croit la fiche technique réalisée sur ce produit par l'INRS, les études réalisées sur les animaux auraient révélé des effets neurologiques centraux lors d'une absorption par voie orale. Certes aucune limite d'exposition professionnelle  dans l'air des locaux de travail n'est aujourd'hui signalée. Mais le vapotage semble s'inscrire dans une nouvelle dépendance, cette fois-ci  à la cigarette éléctronique avec une exposition chronique, 24h/24  donc au long cours à ce produit. On comprend mieux alors les réticences de l'OMS à valider l'utilisation en toute sécurité du propylène-glycol , à l'heure actuelle.

Laurence

Merci Laurence pour ces explications claires et neutres

Voici une bonne résolution pour les internautes motivés :

" Le tabac, c'est fini ! "

http://www.signesetsens.com/mes-bonnes-resolutions-le-tabac-cest-fini.html

Simple astuce technique. Jean, il paraît qu'il faut changer régulièrement l'embout de votre cigarette électronique. Il en coûte de 5 à 8 euros et il dure maximun un mois. C'est peut-être pour cela que votre clop en fer (rires) s'est arrêtée de fonctionner... Amitiés !

... comme tout ... placebo... il y a ceux et celles qui s'en accommodent et d'autres, à l'instar de votre serviteur qui en usent un an ou deux et puis... s'en reveinnent à leurs premières amours nocives et polluantes...

Je pense que la solution du problème réside plus dans le "pourquoi" nous "fumons" que dans le comment... je ne sais pas tel ou tel palliatif a vraiment de 'importance si ce n'est pour soulager notre entourage de nos incommodités (ce qui en soi est déjà bien).

J'ai donc choisi la "vraie" cigarette quand je suis seul et... l'abstinence en compagnie...

Mais... je ne sais toujours pas pourquoi je fume (oui, en fait, mais autant se cacher ses propres faiblesses-lol)

Bonne journée à toutes et tous!

Moi je ne fume pas et je n'ai jamais fumé et vous pouvez me dire que je ne sais pas de quoi je parle... Mais comme être humain qui cherche à faire pour le mieux pour sa santé, je crois que la cigarette électronique c'est un bon début. On voit davantage de jeunes maintenant fumer comme ça et je me dis que les messages médicaux font leur bonhomme de chemin. Mais je me pose toujours la même question: pourquoi, alors qu'on sait que le tabac tue, les gens continuent à fumer ? Si on leur proposait un champignon vénéneux, ils ne le mangeraient quand même pas?

L'exemple du champignon vénéneux je vais en parler à ma fille qui à pas 20 ans fume comme un pompier. C'est un bel exemple qui peut faire électro choc.

Je ne voudrai pas vous décourager Nathalie mais vous pouvez dire tout ce que vous voulez à un fumeur, s'il n'est pas près à s'arrêter il continuera. Tout le monde sait que fumer tue mais les fumeurs dont je suis n'y croient pas vraiment! Un phénomène incompréhensible pour moi, un peu comme le dit Jielgeai, et que les psys peuvent peut être nous expliquer??? Mais pour ce qui est de la comparaison avec le champignon venimeux Nathalie, vous pouvez toujours essayer mais faut pas rêver!

Le champignon VENENEUX pas VENIMEUX pote !

Je vapote depuis maintenant trois mois en remplacement de la cigarette... et quel soulagement dejà de me dire que j'arrête de m'encrasser les poumons, même si on ne connaît pas encore les effets nocifs du propylen-glycol.
N'étant pas prêt pour l'instant à lâcher mon addiction, je fais comme je peux avec les moyens du bord!
J'ai quand-même l'impression que c'est "moins pire"!!! L'idéal serait bien évidemment plus aucune addiction... dans un monde parfait...

Vous soulevez une question intéressante, Simon-L. Le tabagisme est une véritable addiction dangereuse pour la santé qui prend sa source, au niveau inconscient, à une période très ancienne. Vous avez raison, la volonté ne suffit pas lorsque le Sujet est vraiment addict. On parle, en psychanalyse, d'une  " fixation orale " se situant au tout début de l'existence.

Chaque cas est bien sûr unique. Pourtant, la cigarette représente un véritable  " sein hallucinatoire ".

Lorsque le petit d'Homme prend le sein, son inconscient confond plaisir et besoin. Le processus de succion a autant d'importance, sinon plus, que l'absorption de la nourriture, en l'occurence le lait maternel. Chez le fumeur addictif, le sein réel est nié. Il s'agit d'une perception inconsciente. Une psychanalyse aide  à dénouer cette fixation orale autodestructrice mais ne représente pas non plus une recette infaillible... La Psychanalyse peut faire des miracles mais il faut se garder d'affirmer qu'elle est une panacée.

Un livre intéressant qui m'a séduit, écrit par le Psychanalyste Philippe Grimbert : " Il n' y a pas de fumée sans Freud ". J'avoue qu'il m'arrive d'en allumer une de temps en temps...

Gilbert

Ça y est il est revenu l'intello...
D'un on est pas pote!
Deuzio vas cracher ton venin ailleurs!

Le venin c'était pour Ludo, pas pour le psy qui a assuré avec sa réponse. Sein hallucinatoire, plaisir, besoin, bouffe... Ok. En plus je suis un gros buveur de lait...

..; et je t'assure, mon cher ami, que, si je pouvais têter un joli sein en lieu et place de chaque cigarette que je fume, je le ferais avec le plus grand plaisir...

Hélas, à nos âges et dans notre société, la funeste cigarette est bien mieux tolérée par les "bien pensants" que la succion mamaire exacerbée...

De plus, lorsque je fume, il me reste au moins une main de libre pour écrire ou travailler... mais si je tête un joli sein... je pense que c'est une réaction en chaine qui s'en s'enchaine et risque de m'y... enchainer... lol

Comme dirait André Bourvil: "La cigarette non!, les têton, oui!" lol

Bonne journée... ne fumez pas trop...

Je confirme pour ma part que je ne suis pas parvenue à stopper mon addiction au tabac, malgré une analyse réalisée avec un excellent analyste. J'ai été très tôt dépendante (15 ans) et dès 19 ans je fumais 40 cigarettes/jour. J'ai réduit mon rythme à 20 cigarettes/jour depuis 5 ans environ, mais n'arrive pas à lâcher celles-là...

J'ai lu ce livre dont parle Gilbert R. Psy. Il y a une " histoire du tabac " au fil du temps intéressante. 

... tout le goût du plaisir... sans le plaisir!

Je plaisante de façon paillarde, mais il existe aussi des plaisirs qui ne s'expliquent pas et finalement, tout ceci n'est il pas moins nocif à long terme que l'ennui?

Ok.

Je sors.

Je viens de découvrir que Bertrand Dautzenberg, pneumologue, est l'auteur de l' " E-Cirarette : pour en finir avec le tabac ? ". Par ailleurs, le Docteur Philippe Presle, tabacologue, est l'initiateur de l'appel des 100 médecins en faveur de l' E-Cigarette. Il a écrit également "  la Cigarette électronique, enfin la méthode pour arrêter de fumer facilement "... Comme quoi, la science, ou en tout cas certains de ses représentants, semblent prendre position... A noter qu'en 2013, les ventes de cigarettes ont chuté de 7,6 % selon le magazine Fémina de cette semaine...

Bonsoir, 

Je ne fume et n'ai jamais fumé d'ailleurs mais je me permets de donner mon avis, ayant un mari  fumeur qui s'est converti récemment à la cigarette électronique : ce que je constate, c'est une dépendance accrue, il est encore plus accro à ce geste sous prétexte que, selon lui c'est moins toxique (pour lui et pour les autres) et encore moins enclin au sevrage!

Je vous comprends, Franchounette... Le problème de l'E-cigarette, c'est aussi qu'elle ne s'éteint jamais et qu'on peut la fumer même dans la maison... C'est le piège !

Fumeuse pendant des années, j'ai arrêté au tout début de ma grossesse et n'ai plus retouché à une cigarette pendant 3 ans. La différence au niveau de ma santé a été quasi miraculeuse ! Asthmatique, je faisais au moins 3 bronchites par an et démarrait systématique ma journée par de la ventoline... Pendant 3 ans, donc, je n'ai plus touché ni au tabac ni à la ventoline.

Récemment, un coup dur a eu raison de ma volonté et j'ai recommencé à fumer. D'abord une ou deux et puis très rapidement, comme avant. Et comme avant, j'ai tout de suite recommencé à avoir besoin de ventoline.

Alors j'ai pensé à la cigarette électronique. J'ai essayé, sans nicotine, et voilà 2 semaines que j'ai (à nouveau) arrêté de fumer ! Souvent, j'oublies même de vapoter ! Et surtout, mon asthme est reparti..

Ma collègue, grosse fumeuse depuis 15 ans, vient de fêter son 2e mois d'abstinence, grâce à la e-cig, aussi.

Alors, en effet, je ne sais pas ce que ça vaut sur le long terme, mais lorsqu'on a réellement envie d'arrêter de fumer, cela peut être une aide précieuse, alliée à une grosse dose de motivation, à mon avis. 

Persévérez, alors

Au départ, j'avais peur de "manquer" du goût du tabac, alors j'ai choisi ce parfum-là, mais moi aussi je suis ensuite passée à la menthe ! Je crois que ce qui aide, également, c'est justement de se débarrasser progressivement du goût de la cigarette. C'est depuis que je suis passée à la menthe que "j'oublies" de vapoter