On me reproche d'être blessante

J'ai aussi tendance à m'emporter mais je pense dire ce que je pense. Certainement de façon maladroite. Et je me fais avoir à chaque fois. Déjà, les sujets d'ordre politiques j'essaie d'éviter désormais, sauf quand on me demande mon avis. Et puis, vous ne faites au moins pas partie des " faux-culs " et ça c'est une qualité à mon avis. Je n'ai pas de recette miracle et s'il y a des conseils, je suis open :-). Je crois toutefois qu'il faut que j'arrive à parler en mon nom et ne pas employer le " tu " qui " tue "... En tous cas pas toujours !

C'est sûr, que discuter "politique", c'est le meilleur moyen pour qu'à un moment donné ou un autre, les mots dépassent la pensée ! Si je regarde un peu de mon côté, on m'a toujours dit que je n'étais pas particulièrement "agréable" non plus... Je crois qu'avec les années, j'ai appris, de temps en temps, à me taire sur certaines discussions, ou au moins de ne pas m'y engager, en disant en général, "là, je n'y comprends rien"... Mais, je pense aussi, que mon côté très direct, m'a aussi servi dans mon travail, en tant que Chef mag, parce qu'au moins, pas d'ambiguité sur qui fait quoi et comment... Mais peut-être, ma vision est-elle un peu simpliste... parce que même si je crois que je comprends le proverbe cité plus haut... Je préfère "dire ce que j'ai à dire", même si quelquefois, en face, les réponses fusent !

Lorsque je sais que mon interlocuteur cherche le conflit, ou ne peut pas saisir ce que je pense, je préfère m'abstenir. Par expérience car cela finit toujours en  " eau de boudin ". A l'inverse, lorsque je sens que ça peut faire avancer les choses, je ne me bride pas plus que ça... Tout dépend donc de qui j'ai en face de moi.

Votre défaut est une qualité pour moi. Je n'arrive pas à m'exprimer lors de ce type de discussion... Peut-être la peur d'être jugé ? Parfois je me dis que je fais partie des " faux-culs " finalement !

Étant croyante et pouvant faire des bourdes énormes, je prie chaque matin Le Seigneur pour qu'Il parle pour moi chaque fois que je m'exprime face à un interlocuteur, quel qu'il soit, pour n'abîmer personne...

J'essaie, avec ma petite réceptivité, d'aller dans le même sens que vous Mireille. Je me connecte là haut et je peux vous dire que ça marche la plupart du temps

Bienvenue au club Clémentine-78 ! Ceci étant, les humains semblent supporter de moins en moins la contradiction. Personnellement, j'assume d'en décoiffer quelques-uns car je n'ai pas envie de me polluer en gardant à l'intérieur de moi une non-réponse à certaines inepties. Après tout, on n'est pas au pays des bisounours.

Ce qui me frappe Clémentine dans votre post c'est qu'il semblerait que toute la table se sont liguée contre vous ! En ce qui me concerne et avant toute chose, si une telle aventure m'arrivait, je me demanderais qui sont mes ami...

Pleinement d'accord avec Yamina.

Perso, j'aurais très mal vécu l'affaire et je ne crois pas que j'aurais envie de revoir de si tôt tout ce petit monde !

Pour rebondir sur le post de yamina, la liste de mes ami(e)s a sévèrement diminué depuis un ou deux ans. Mais si ça peut rassurer Clémentine, les  " quelques-uns " qui restent font chaud au coeur

Vous avez subi un véritable lynchage psychologique lors de cette soirée. Cela signifie sûrement que vous devez opérer un changement vis-à-vis de ces gens-là. Pour ma part, ce serait la rupture définitive.

On me traite souvent d'ours, mais je ne supporte pas non plus ce type d'amitié superficielle. Il m'est arrivé de refuser d'aller à l'anniversaire d'une amie à ma copine. Tout simplement parce que je connais le niveau des conversations. Ma copine a parfaitement compris et je ne l'empêche pas d'y aller... Chacun son truc !

Avec le caractère que j'ai, je sais que je n'aurais pas supporté la situation. Déjà, à l'école, quand ce type d'agression verbale, mue par différentes copines ensemble, m'arrivait, je leur tournais le dos de façon définitive. Comme certains foromers, je pense que c'est de ce côté-là qu'il faut que vous regardiez pour être enfin libérée de ces personnages malveillants.

C'est certain qu'à force de prendre des claques, tout aussi psychologiques soient-elles, on finit par comprendre et par laisser en route les personnes qui ne nous conviennent pas ou plus...

Je rejoins Yamina. Si le problème est survenu au point que vous ayez besoin de venir poser votre question, c'est qu'il est préoccupant pour vous. C'est sûr que les foromers ne sont pas venu apporter une recette pour que vos pseudo-amis vous donnent raison dans leur immense majorité. Par contre, je trouve que les conseils donnés sont protecteurs... Et puis ne dit-on pas que nul n'est prophète en son pays ?

Bonjour,

J'ai vécu une période où je me mettais en boule lors de discutions et ça ne faisait qu'envenimer les choses. 

Ensuite, comme j'avais aussi peur de mes réactions, j'ai essayé d'aplanir, que tout se passe bien dans le meilleur des mondes. J'avais peur de perdre l'amour de mon entourage.

Je suis en thérapie et je commence à dire simplement quand je ne suis pas d'accord ou quand quelque chose me semble incohérent. Ensuite, j'apprends à entendre ce que me disent les autres, je les écoute et si je pense que ça ne me correspond pas, que les personnes me gênent, je leur signifie...mais comme je l'ai dit plus haut, j'apprends et ça n'est pas évident!Nous sommes des humains, ça nous arrive de nous emporter.

Il y a eu des polémiques au sein de ma formation, trop long à expliquer. J'ai parlé avec le responsable de la promo et j'ai informé les autres étudiants du rôle du responsable en cas de problème avec les profs. Ca ne fait pas l'unanimité, nous allons en discuter.

 Je m'inspire aussi des quatre accords toltèques

Clémentine était dans un contexte affectif. Je pense que les choses sont différentes dans le contexte professionnel. Tout simplement car il y a des règles et une hiérarchie. Vous semblez être, d'après ce que j'ai cru comprendre,  en sandwich et avoir presque une position de syndicaliste (lol)... Pourquoi pas, mais c'est une position pas facile où la médiation et les compromis font partie du jeu (je).

Pour la communication, comme je l'avais dit plus haut dans ce sujet, je ne suis pas un modèle du genre ! Pourtant, et surtout quand il s'agit du travail, je crois comme Louis, qu'il faut y aller avec prudence... Il y a toujours un système de hiérarchie, avec lequel il est important de savoir doser... Lorsque j'était encore en activité, j'ai eu affaire en tant que chef magasin à des chefs de réseaux, en tout cas certains, avec lesquels il n'était pas facile de communiquer... Mais c'étaient mes supérieurs hiérarchiques... Alors je disais le plus posément possible ce que j'avais à dire (dur apprentissage !), ensuite de toute façon, c'était le chef réseau qui donnait ses décisions, et quelles qu'elles soient, je faisais avec... Avec le recul, je pense que j'ai un petit peu accepter de voir aussi des côtés que je ne voyais pas toujours à ces moments-là... Ne serait-ce que les responsabilités des supérieurs, que je n'avais pas depuis mon poste de travail... J'en avais d'autres de responsabilités, mais pas les leurs...

Lorsqu'il s'agit du travail, il est sûr que nous ne sommes pas dans les mêmes sphères qu'avec les amis (ou pseudo-amis) et avec la famille. D'autant que j'ai appris en fréquentant ces forums que sur certaines figures sociales (supérieurs hiérarchiques) nous transférions des affects, comme le souligne Cristina. Attention donc au mélange des genres. J'avais l'habitude, il y a quelques temps, d'ouvrir ma grande g... mais je me suis beaucoup calmé car en fait j'ai réalisé que je me trompais de cible et qu'au boulot ça pouvait me coûter ma place. L'important est à mon sens de faire du mieux que l'on peut pour ne pas être pris en défaut. Dans une formation c'est peut-être un peu différent. Qui paye la formation, quelles sont les exigences requises, etc... Chaque cas est particulier.