Un de mes cousins a décidé de se marier et d'emménager avec une femme qui a deux enfants de 3 et 5 ans. Je pense que le couple tient la route. Il n'y pas à ma connaissance de conflit particulier avec l'ex de sa future femme qui prend ses enfants un week-end sur deux et qui ne s'occupe d'eux que pour un temps plaisir. Ma question, et c'est aussi la sienne qu'il m'a demandé de poster ici, c'est : quelle est au quotidien le rôle du beau-père au niveau de l'autorité à exercer et quelles sont les limites à ne pas dépasser dans ses prérogatives ? Je sais que ce n'est pas évident mais si vous avez des conseils à prodiguer, je pense qu'ils pourraient être utile.
Gabrielle
Pas confortable certainement
Votre cousin n'est effectivement que... le beau-père. Tout comme la place de la belle-mère (on en a eu un parçu avec une amie foromeuse), celle-ci ne doit pas être confortable à prendre. Je crois qu'en l'occurence chaque cas est particulier, le père restant le père de toute manière et la mère, la mère.
Gilbert
Quelques éléments de réflexion
Il y a dans Signes & sens un article qui donne quelques éléments : http://www.signesetsens.com/psycho-psychanalyse-famille-etre-beau-parent-sans-etre-le-bouc-emissaire-ideal.html
M.Christine
La solution idéale
Chaque situation est particulière mais je pense qu'un enfant a besoin au quotidien que les présences masculine et féminine jouent leur rôle .
Un beau-père n'est pas le père biologique mais il a des principes d'éducation (ex : respect, politesse, règles de vie en commun) qu'il ne peut pas réprimer en vivant au quotidien avec des enfants dont il a quand même la charge puisqu'ils vivent sous le même toit . Il peut (et doit, à mon avis) aider la mère en ne lui laissant pas toute la charge . Je pense qu'elle a besoin de cet appui . Et cela ne sera que bénéfique pour les enfants si les deux adultes sont d'accord entre eux .
On ne sait pas quel rapport ont les deux hommes . L'idéal serait qu'ils se voient et discutent ensemble . Le père pourrait même être soulagé de savoir que ses enfants sont pris en main en ce qui concerne l'autorité masculine . Ils pourraient se mettre d'accord et s'informer mutuellement régulièrement sur le déroulement de la vie des enfants . Cela serait le meilleur moyen pour les enfants d'accepter la situation s'ils voient qu'il n'y a ni concurrence ni jalousie . Ils seraient apaisés .
Personnellement, j'ai été obligée de laisser mon fils âgé de 1 an chez ses grands-parents paternels et avec son père pendant deux ans, pour des raisons professionnelles . Je le voyais les week-ends . Ce n'est pas la même situation, mais ma belle-mère aurait pu usurper ma place de mère, ce qu'elle n'a pas fait . Elle a eu la grande sagesse de lui parler tous les jours de "sa maman" pour qu'il n'oublie pas et ne fasse pas de confusion .
Je pense que ce beau-père pourrait très bien évoquer de temps en temps le père des enfants tout naturellement pour montrer qu'il le reconnaît en tant que père et qu'il n'y a pas d'hostilité entre eux, ce qui lui donnerait la légitimité d'agir comme une sorte de relais, sans rien enlever à l'autorité et aux décisions du géniteur .
Et puis l'amour des enfants est infini . Il y a dans leur coeur de la place pour tout le monde .
Jean-Marc
Merci M. Christine
Je viens de me connecter un peu tard et je découvre vos posts. C'est sympa, M Christine d'avoir pris le temps de répondre de façon circonstançié. Je vais envoyer le lien à mon cousin. D'autant que je pense que ce que vous dites pourrait se mettre en place aux vues d'une bonne communication qui semble exister entre les trois protagonistes. En tous cas une bonne volonté, s'après ce qu'il m'en a dit est là de part et d'autres. Merci aussi à Gilbert pour le lien de cet article très intéressant qui m'a sensibilisé à cette situation. Très bonne nuit à vous.
Jean Marc
Louis
Un cas favorable
Dans les exemples que j'ai autour de moi, je remarque que c'est tout à fait possible que ce soit harmonieux même si ce n'est pas toujours évident pour le beau-père mais aussi pour les beux-enfants. Mais lorsqu'un minimum de communication existe et surtout peu de rancune, c'est un sacré atout. Votre cousin semble être dans un cas très favorable, ce qui ne l'est pas pour toutes ces situation de remariage.