Je pense qu'il n'est pas en notre pouvoir de changer qui que ce soit. Tout au plus, et c'est important, pouvons-nous essayer de moins être affecté par des comportements du type que vous évoquez. Pas toujours facile, le mieux étant d'être occupé à autre chose et de ne pas entrer dans cette plainte réccurente. Des conseils psys plus concrets vous seront certainement prodigués pour aller dans ce sens.
Au mieux, vous pouvez essayer de renvoyer une image joyeuse à votre maman, en sachant qu'elle pourra vous le reprocher !
Ce type de personnes passent énormément d'énergie à se plaindre, ce qui les rend velléitaires. Ma mère avait ce profil. J'ai eu le temps de constater qu'il n'y avait rien à y faire... En plus, cette catégorie d'individus ne rebondit sur aucune difficulté, même la plus minime, et en veut systématiquement ensuite à la terre entière. Incapables de résilience, il est certain qu'ils cherchent à faire culpabiliser leur entourage qu'ils veulent entraîner dans leur pathologie. Donc, soyez vigilante et posez habilement des limites à votre mère.
Cricri a raison, il s'agit d'une véritable pathologie à laquelle vous ne pouvez rien. Il ne faut donc surtout pas vous culpabiliser. Vous avez, comme tout un chacun, des limites. Vous faites tout ce que vous pouvez mais n'êtes surtout pas son sauveur. Si vous nétiez pas là, il faudrait bien qu'elle fasse sans. Pensez à vous et sachez que dans votre cas, cela n'a rien d'égoïste, bien au contraire. Soyez heureuse, comme dit encore Cricri, quoi qu'elle en pense. Il y va de votre santé à vous. Vous n'avez pas à prendre son histoire sur vos épaules, au risque de vous identifier à elle et de sombrer aussi, ce qu'elle souhaite inconsciemment. Pas d'autre solution à mon sens. Et dites-vous que vous avez en vous tout ce qu'il faut pour vous protéger et surtout ne pas agraver les choses.
Ce qui vous a été dit, Claire, me paraît tout à fait sensé. Ma mère m'a " contrôlé " longtemps avec sa maladie psychologique. Le fait que j'ai fini par décider de me centrer sur moi plutôt que d'essayer de la changer m'a libérer d'un grand poids. Sans compter qu'à un moment où elle avait ces crises mélancoliques, j'ai cru devenir folle.
J'ai des parents très spéciaux qui n'ont jamais voulu (ou pu ?) réaliser que la société évolue sans cesse. Comme ils sont incapables de s'adapter, ils passent leur temps à faire la gueule ! Il y a longtemps que j'ai intégré que je ne les changerais jamais et que j'ai mis une distance... De toute façon, quand je les vois ou quand je les ai au téléphone, ils ne m'annoncent que des mauvaises nouvelles pour justifier leur tempérament acariâtre. Si c'est triste pour eux, je ne veux plus que ce soit triste pour moi.
Vous n'êtes ni la mère de votre mère, ni son toubib, ni sa psy !
Commencez à prendre du recul par rapport à ses plaintes compulsives et vous verrez très vite qu'elle a tout à fait les moyens de voir sa vie autrement.
Orlan sait ce que vous ressentez, ce que vous vivez et il vous l'a fort bien exprimé.
Les personnes dépressives à longueur d'années sont tentaculaires. Et d'autant + tentaculaires que pour garder le " bénéfice " de leur maladie, elles ne font rien pour se soigner efficacement et changer mieuxe de toute façon, le mode positif, elles ne veulent surtout pas le connaître ! Pour que vous en preniez conscience, notez discrètement par écrit les motifs de mécontentement de votre maman. Vous constaterez qu'ils sont toujours futiles : la météo qui ne lui convient jamais, la Fête de la musique qui l'empêche de dormir, le chien du voisin qui aboie tout le temps...
Excusez-moi Claire, je pense que ce ne doit pas être évident de gérer. Mais pourtant vous dites bien que votre mère râle pour n'importe quoi. Alors vrais problèmes ou pas ? J'ai du mal à saisir.
Elle est veuve. Ça c'est un VRAI problème. Après c'est comme si elle prenait la mort de mon père comme prétexte pour rouspéter sur tout. Elle a des idées noires tout le temps. Vous comprenez?
Mais ma,questiin c'est comment je dois faire pour qu'elle arrête ses idées noires? Mais vous dites que je n'y peut rien. Vous êtes sûrs?
Vous avez raison, Claire, votre mère utilise inconsciemment la mort de son mari pour justifier son comportement. Et là vous n'y pouvez pas grand chose, sauf ne pas être dupe de ce processus stratégique.
Je suis d'accord avec Orlan. Il s'agit d'un piège. Lui rendre service serait de lui faire comprendre que ses plaintes tombent à l'eau avec vous... Ne vous noyez pas avec elles.
Jean
Vous ne la changerez pas
Bonjour Claire,
Je pense qu'il n'est pas en notre pouvoir de changer qui que ce soit. Tout au plus, et c'est important, pouvons-nous essayer de moins être affecté par des comportements du type que vous évoquez. Pas toujours facile, le mieux étant d'être occupé à autre chose et de ne pas entrer dans cette plainte réccurente. Des conseils psys plus concrets vous seront certainement prodigués pour aller dans ce sens.
cricri
Même constat...
Au mieux, vous pouvez essayer de renvoyer une image joyeuse à votre maman, en sachant qu'elle pourra vous le reprocher !
Ce type de personnes passent énormément d'énergie à se plaindre, ce qui les rend velléitaires. Ma mère avait ce profil. J'ai eu le temps de constater qu'il n'y avait rien à y faire... En plus, cette catégorie d'individus ne rebondit sur aucune difficulté, même la plus minime, et en veut systématiquement ensuite à la terre entière. Incapables de résilience, il est certain qu'ils cherchent à faire culpabiliser leur entourage qu'ils veulent entraîner dans leur pathologie. Donc, soyez vigilante et posez habilement des limites à votre mère.
Gilbert. R. Psy...
Ne rentrez surtout pas dan son jeu
Cricri a raison, il s'agit d'une véritable pathologie à laquelle vous ne pouvez rien. Il ne faut donc surtout pas vous culpabiliser. Vous avez, comme tout un chacun, des limites. Vous faites tout ce que vous pouvez mais n'êtes surtout pas son sauveur. Si vous nétiez pas là, il faudrait bien qu'elle fasse sans. Pensez à vous et sachez que dans votre cas, cela n'a rien d'égoïste, bien au contraire. Soyez heureuse, comme dit encore Cricri, quoi qu'elle en pense. Il y va de votre santé à vous. Vous n'avez pas à prendre son histoire sur vos épaules, au risque de vous identifier à elle et de sombrer aussi, ce qu'elle souhaite inconsciemment. Pas d'autre solution à mon sens. Et dites-vous que vous avez en vous tout ce qu'il faut pour vous protéger et surtout ne pas agraver les choses.
Tenez-nous au courant
Gilbert R.
Cécile
J'ai connu cela avec ma mère
Ce qui vous a été dit, Claire, me paraît tout à fait sensé. Ma mère m'a " contrôlé " longtemps avec sa maladie psychologique. Le fait que j'ai fini par décider de me centrer sur moi plutôt que d'essayer de la changer m'a libérer d'un grand poids. Sans compter qu'à un moment où elle avait ces crises mélancoliques, j'ai cru devenir folle.
Orlan
Pensez davantage à vous
J'ai des parents très spéciaux qui n'ont jamais voulu (ou pu ?) réaliser que la société évolue sans cesse. Comme ils sont incapables de s'adapter, ils passent leur temps à faire la gueule ! Il y a longtemps que j'ai intégré que je ne les changerais jamais et que j'ai mis une distance... De toute façon, quand je les vois ou quand je les ai au téléphone, ils ne m'annoncent que des mauvaises nouvelles pour justifier leur tempérament acariâtre. Si c'est triste pour eux, je ne veux plus que ce soit triste pour moi.
Claire-13
Le problème c'est que ma maman est malade
Et puis vos parents ils sont 2. Ma mère elle elle est veuve. C'est différent de chez vous.
Orlan
Sortez-vous de ce piège redoutable
Vous n'êtes ni la mère de votre mère, ni son toubib, ni sa psy !
Commencez à prendre du recul par rapport à ses plaintes compulsives et vous verrez très vite qu'elle a tout à fait les moyens de voir sa vie autrement.
Sofia M
Les dépressifs ne voient pas + loin que leur nombril
Orlan sait ce que vous ressentez, ce que vous vivez et il vous l'a fort bien exprimé.
Les personnes dépressives à longueur d'années sont tentaculaires. Et d'autant + tentaculaires que pour garder le " bénéfice " de leur maladie, elles ne font rien pour se soigner efficacement et changer mieuxe de toute façon, le mode positif, elles ne veulent surtout pas le connaître ! Pour que vous en preniez conscience, notez discrètement par écrit les motifs de mécontentement de votre maman. Vous constaterez qu'ils sont toujours futiles : la météo qui ne lui convient jamais, la Fête de la musique qui l'empêche de dormir, le chien du voisin qui aboie tout le temps...
Claire-13
Ma mère ne parle pas pour rien dire
Là vous exagérez beaucoup. Quand elle parle de ses problèmes c'est des VRAIS problèmes!
Younes
Pourtant elle râle pour n'importe quoi
Excusez-moi Claire, je pense que ce ne doit pas être évident de gérer. Mais pourtant vous dites bien que votre mère râle pour n'importe quoi. Alors vrais problèmes ou pas ? J'ai du mal à saisir.
Claire-13
Difficile à expliquer
Elle est veuve. Ça c'est un VRAI problème. Après c'est comme si elle prenait la mort de mon père comme prétexte pour rouspéter sur tout. Elle a des idées noires tout le temps. Vous comprenez?
Mais ma,questiin c'est comment je dois faire pour qu'elle arrête ses idées noires? Mais vous dites que je n'y peut rien. Vous êtes sûrs?
Gilbert. R. Psy...
Vous dites tout
Vous avez raison, Claire, votre mère utilise inconsciemment la mort de son mari pour justifier son comportement. Et là vous n'y pouvez pas grand chose, sauf ne pas être dupe de ce processus stratégique.
Régis
D'accord avec la notion de piège
Je suis d'accord avec Orlan. Il s'agit d'un piège. Lui rendre service serait de lui faire comprendre que ses plaintes tombent à l'eau avec vous... Ne vous noyez pas avec elles.
Claire-13
Je ne m'attendai pas à ça
Je n'aime, pas quand il n'y a pas de solution..