Mon collègue de bureau ne se mouille jamais

Déjà, il me semble que vous vous rendez-compte que ce collègue vous utilise bel et bien et surtout qu'il n'est pas franc du collier. Je ne suis pas psy mais j'ai connu aussi ce genre d'ambiance au boulot. Le collègue fait monter la maillonaise, vous envoie au charbon et c'est vous qui payez la note. La première chose, à mon sens, à surveiller, c'est quand il vous sollicite et surtout essaie de vanter vos qualités, du style " va lui dire, tu sauras mieux que moi... etc ". Un piège pernicieux dans lequel je suis tombé aussi. Pire, le collègue a retourné sa veste et m'a dit que j'y étais allé un peu fort.... Donc, par expérience, si j'ai une leçon à tirer : se méfier de la séduction et de la plainte. Mais je pense que des psys viendront  confirmer ou infirmer mon hypothèse. Même si je suis à la retraite, cela peut toujours servir pour d'autres dans votre cas.

J'ai l'impression de voir un collègue du service dans lequel je travaille à la mairie. Sauf que je le trouve tellement mielleux que je l'évite le plus possible quand mon travail me le permet. Et puis, comme je n'ai pas un caractère de fonçeuse finalement ça me protège. Par contre, une de nos collègues tombe régulièrement dans le panneau car il arrive à l'embobiner avec le côté injuste... Elle va régulièrement au front et se fait  " massacrer " jusqu'au jour où je pense qu'elle va partir ou se faire changer de service.

Il me semble qu'il vous a été envoyé de quoi revoir votre copie et d'envoyer bouler cet énergumène!

A votre avis, Horia, pourquoi est-ce vous que votre collègue a choisie pour se plaindre ?

Profils redoutables, sauf qu'à la sortie ça se termine toujours mal pour eux... 

Comme le dit Sylvie, je suppose que ce comportement doit amener tôt ou tard un effet boomerang.

C'est vrai qu'avant d'intervenir sur des sujets aussi sensibles, il faut réfléchir et bien lire les posts.

Cette question soulevée par Horia m'intéresse mais j'avoue que ne m'étant pas senti capable d'y répondre, j'ai préféré m'abstenir...

D'accord avec vous, Horia. La question est laconique et nous ne sommes pas en séance psy. Et puis, Horia attend plus des réponses que d'être soumise à un interrogatoire. Mais je pense que M. Christine est suffisamment habituée aux forums pour comprendre.

Ayant vécu moi aussi ce genre de désagrément, je vous ai posé la question, comme je me la suis posée à moi-même, et comme d'autres foromers se la sont posée . Une question toute simple, sans mauvaise intention, et sans aucune explication psy que je ne serais pas apte à faire .

Il n'y a pas lieu de réagir agressivement de cette manière, Horia . Ne reportez pas sur moi votre mal-être . Et si ma question vous dérange tellement, oubliez-la .

Je ne pense pas du tout que vous vous laissiez " entortiller ". Vous semblez être du genre déterminée et dites ce qui vous semble juste. Sinon vous ne le répèteriez pas à votre responsable. En revanche et puisque vous êtes fonctionnaire, votre ras-le-bol peut traduire une insatisfaction dans votre poste actuel.

Essayez de réfléchir à une ambition que vous muselez inconsciemment pour des raisons personnelles tout aussi inconscientes. Souvent, ce sont des interdits refoulés qui empêchent d'occuper une place professionnelle légitime et tout à fait accessible en terme de compétences. Votre souffrance peut être plus muette que vous ne l'imaginez, au point que vous la projetiez sur votre supérieure hiérarchique dont vous avez certainement acquis le même niveau de savoir-faire, voire davantage...

N'auriez-vous pas la possibilité de présenter un concours interne ?

J'aimerais moi aussi qu cette discussion soit évolutive car; comme je l'ai dit, j'ai cru voir le même horrible personnage au boulot dans la description d'Horia, à la différence que nous sommes plusieurs et que j'ai pu y échapper car je suis assez introvertie de nature.

Yamina m'a bien éclairé.

Je comprends mieux pourquoi j'ai suivi cette discussion.

On dirait que son commentaire est pour moi!

Je travaille encore dans un hyper (caissière) malgré mon bac +2!

Je me donne des prétextes pour y rester, comme celui de mon ado que j'élève seule. En fait je ne cherche rien de mieux, même pas à suivre des cours par correspondance. Il faudrait que j'ai le déclic car j'ai 46 ans et que moi aussi je souffre dans mon boulot, sans compter sur le QI pas terrible des collègues! Mais je suis la seule fautive. D'autant que mon frère, qui a une excellente situation, n'arrête pas de me répéter que je vaux mieux que d'être en caisse. Mais rien que de penser à me remettre aux études, je manque d'énergie. Bof!

Fallait le faire.

Je ne sais pas si elle est psychologue de profession ou psychothérapeute mais j'avoue que ses déductions, alors que personnellement je suis psychothérapeut, m'ont impressionnée.

L'interprétation de Yamina par rapport à la situation d'Horia me paraît juste. D'autant que vous venez de confirmer, chère zab. En fait, si je me remets en mémoire ma propre mésaventure, j'ai mis du temps mais j'ai fini par peu à peu me décider à ne plus dépendre de cette hiérarchie. Effectivement en passant un concours interne qui m'a permis d'être au même niveau que ce " capot" de chef. Sur un pied d'égalité en quelque sorte...

Je ressens bien comme possiblement juste l'interprétation de Yamina, que j'aurais tendance moi aussi à encenser (!), mais - comme en séance de psy -, il ne nous reste + qu'à attendre la validation - ou pas - d'Horia !

Stop à votre imagination débordante !

Sur une autre discussion, on m'a justement conseillé d'étudier ce qu'était un transfert (positif et négatif). Je crois que je commence un peu à comprendre (rires !).

Pour ma part, je suis très heureux de la belle réaction d'Horia.

Je rajouterai aussi que je prends une fois de + la mesure de l'importance de ce type de forums (sérieux)...