Je n'ai pas le moral sans raison

J'ai vécu ce que vous décrivez lors de mon passage à la retraite. Pourtant, je n'ai ni femme ni enfant. Mon moral est revenu lorsque je me suis fixé des objectifs et ai repris des activités en bénévolat au sein de ma paroisse. Peut-être regarder de ce côté là, je veux dire au niveau d'une activité sociale. C'est vrai que passé le côté libérateur, il y avait des matins où je me demandais à quoi cela servait de me lever. Et j'étais effectivement de plus en plus fatigué. J'espère vous avoir apporté quelques éléments de réponse.

Pas du tout spécialiste en psy, pourtant je vous répondrais que ce que dit Régis me paraît sensé. C'est vrai que c'est un changement important cesser son activité porfessionnelle. J'y suis passée, mais comme en premier lieu, j'étais sur un accident de travail, (j'y ai laissé deux phalanges de mon auriculaire droit, un peu compliqué pour la cicatrisation etc.), je suppose que pour moi, ça c'est fait avec une transition en quelque sorte. Sans vouloir en rajouter, la soixantaine qui approche peut aussi vous perturber en ce moment... Une suggestion : faites une liste de ce que vous aimeriez faire maintenant, en mettant des priorités sur ce qui vous tient le plus à coeur... Vous verrez qu'il y a bien des choses à réaliser sans doute !

C'est sûrement facile de dire ça, mais vous avez votre mari a vos côtés... C'est déjà bien ! Ceci étant, peut-être devriez-vous consulter votre médecin... Un état de déprime peut très bien se réguler avec des plantes et des médecines naturelles.

Il n'y a pas très longtemps, quelqu'un a parlé des gélules de millepertuis... pour retrouver une humeur plus positive...

C'est bizarre, mais je me demande en lisant ce que vous avez écrit Lison, si vous n'êtes pas sur une sorte de bilan de votre vie, sûrement avec le fait que vous êtes en retraite depuis peu... Et parce que vous dites aussi que vous avez élevé vos 3 enfants mais qu'ils ne sont plus sous votre toit... Comme une sensation de vide... Une sorte d'insatisfaction ?

Je rejoins un peu Cathy. Lorsque les enfants sont partis du nid et que je me suis retrouvé à la retraite, il y a eu quand même un grand vide et il a fallu retrouver du sens à l'existence en dehors des enfants.

Je serais vous, j'irais consulter un médecin. Juste histoire de vérifier, que ce n'est qu'un petit passage à vide, rien de très sérieux. On peut aussi passer à côté d'un état dépressif, qui peut s'installer insidieusement... Je me permets de vous dire ça, parce que j'ai une amie dépressive, et ça n'est pas très amusant, pour personne. C'est vrai que vous êtes dans une étape de votre vie, ou bien des changements se sont mis en place... Ne tardez pas à voir votre médecin qui vous rassussera j'en suis sûre.

Je rejoins le sage conseil de Valérie quant à consulter un médecin rapidement. Bien sûr que les situations de changements importants peuvent générer un état de tristesse, de déprime, de vide inexplicable, tout simplement parce qu'il est quelquefois plus difficile à certains moments de mettre en place "la transition nécessaire"... Ce qui me fait vous dire, autant qu'il vous est possible d'aller voir dans votre vécu d'enfant, s'il n'y a pas eu une période ou effectivement un changement important s'est présenté que vous auriez vécu difficilement...

D'accord avec Valérie et Viviane. Outre que le médecin peut éliminer une cause physiologique ou la traiter au cas où - ce qui est rassurant -, il peut aussi vous ouvrir des pistes simplement en dialoguant avec vous. Les plus enclins à cela sont ceux qui ont été formés à l'homéopathie, mais pas seulement bien sûr. Il y a heureusement encore beaucoup de médecins généralistes qui savent prendre le temps d'une consultation humanisante.