Cultivez l’amitié. Entretenez vos anciennes relations et saisissez les occasions qui se présentent d’élargir le cercle de vos amis, au travail ou dans votre voisinage. Les gens ont besoin d’appartenir à un ensemble plus grand, de sentir qu’on se soucie d’eux et qu’ils peuvent s’occuper d’autrui.
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nanou-69
De moins en moins
Autrefois j'avais besoin de voir beaucoup de gens autour de moi pour ne pas me sentir seule. Depuis quelques mois (et je crois que je dois cela à ma psychanalyse) mon cercle d'amis s'est considérablement restreint et cela naturellement. Je crois qu'il reste les plus fiables. Comme si le ménage s'était fait sans heurt !
Mireille-cogolin
Fréquenter la solitude est une quasi nécessité avec le temps
Je n'ai jamais eu énormément d'amis et comme je suis restée veuve très jeune, ça ne m'a pas facilité les choses ! En fait, j'ai réalisé un jour que les amitiés sont très belles un temps et puis les relations finissent systématiquement par se gâter...
Plus je vieillis et mieux je me sens seule. De toute façon, je me dis que quand on quitte cette dimension, on perd tout ce que ce monde matériel nous offre. Alors, j'entre progressivement dans cette réalité peu évidente mais avec laquelle j'aimerais me familiariser pour me détacher de certaines bassesses car trop de monde dans son entourage et encore une fois engendre un potentiel d'histoires désagréables sur fond souvent de mesquineries, de jalousies et donc de jugement...
cricri
La solitude permet la centration
Le commentaire de Mireille m'a interpellée. Il m'a permis de faire un constat ausuel je n'avais jamais pensé jusqu'ici. Les personnes âgées reçoivent très peu de visites en règle générale, même de leurs proches ! Les prétextes fallacieux sont alors légion de la part desdits proches : manque de temps, éloignement géographique, etc. Ce qui tendrait à prouver qu'à partir d'un certain cycle de vie, la solitude est normale. Rester en conversation avec soi pour réfléchir effectivement à une possible prochaine dimension, essayer de faire un bilan de sa vie aussi, tenter de progresser encore en humanité mais se déculpabiliser également... Sur Terre, pour qui le veut bien, il y a du travail jusqu'à la fin de ses jours !
Ludo_437
La solitude c'est dans la tête !
Je n'ai pas peur de la solitude. Je redoute plutôt de ne pas être bien avec moi-même. Aussi je m'emploie à m'apprécier, même dans des attitudes modestes. En fait, depuis peu de temps, je me répète que je suis un mec bien ! Et ça m'encourage à me respecter davantage et à respecter les autres...
Louis
Des commentaires qui me parlent
Avançant en âge, j'ai beaucoup apprécié certains commentaire et surtout celuis qui précise qu'il va falloir apprendre à se détacher du monde matériel. Je pense que les relations futiles font partie de ce monde matériel. Ces relations que l'on entretient parfois en parlant pour ne rien dire. Simples conventions qui n'apportent pas grand chose. Sans doute le bénéfice de l'âge qui trie le bon grain de l'ivraie. J'essaie de plus en plus de me poser les bonnes questions, telles que " pourrais-je vivre sans ma femme ? "... par exemple. Et je n'ai pas vraiment une réponse tranchée. Comme quoi, la solitude ça se travaille au quotidien.
Jean
Un bon compagnon pour " soi m'aime "
Dans la tradition védique, la dernière partie de la vie est consacrée au renoncement. Idéalement le chercheur spirituel doit se retirer dans la forêt pour méditer. Ce qui rejoint le post de cricri. En ce qui me concerne, je n'ai plus vraiment envie de me déplacer, de voyager pour me faire des amis comme beaucoup de retraités font. J'ai plutôt effectivement le désir de me recentrer sur moi et d'en finir peu à peu avec ce que Marc Traverson appelle le " bougisme " dans son livre " La zen attitude ". Non pas pour fuir les réalités mais pour réfléchir sur l'essentiel. Et j'avoue que ces forums contribuent largement à ma réflexion. J'ai aimé aussi ce qu'écrit Ludo (qui est certainement plus jeune que moi). Il fait déjà preuve d'une grande sagesse que je ne possédais pas plus jeune. Lorsqu'il dit qu'il redoute surtout de ne pas être bien avec lui-même, j'adhère complètement. Ce qui me rappelle un psychothérapeute qui titre une de ces conférences : " Être un bon compagnon pour soi-même ". Si je me laissais aller à un jeu de mot, j'ajouterais " pour soi m'aime ". La solitude peut être un joli cadeau à se faire. Si elle n'est pas subie, évidemment !
Eric
J'apprends
Et je me répète souvent qu'il vaut mieux être seul que mal accompagné. Vivre seul a aussi de très bons côtés.
Joris
Tranquille
Pas d'obligations d'horaires ou il faut être a la maison . Sauf quand j'ai mon fils avec moi . Je ne croyais pas que je m'en sortirais si bien . Au moins plus de disputes et de comptes a rendre .
Corinne
Je n'ai jamais vécu toute seule
Maman de jumeaux de 2 ans, ils sont partis avec mes parents durant 8 jours cette année, pour la première fois. J'ai trouvé ce temps très long, pourtant je savais très bien que je pouvais avoir confiance en mes parents pour veiller sur eux. Alors je me dis que je ne suis pas sûre que je supporterais de vivre seule. En plus, de la maison des parents, je suis passée directement à la vie de couple.