J'aimerais développer ma force intérieure

On est sur terre pour développer sa force intérieure. Sinon qu'est ce qu'on viendrait y faire et pourquoi rencontrerait on autant de problèmes, dont certains très graves???
Je pense justement que notre force intérieure se fortifie en sautant les obstacles. Par contre nous ne sommes pas égaux devant les difficultés quand on doit y faire face. On voit bien que certains ont des addictions, d'autres sont en dépression ou se suicident... Mais il me semble, du haut de ma petite expérience de vie, qu'il y a plus de personnes qui affermissent leur force intérieure que l'inverse.

Je pense, comme vous Zab, que l'on ne s'est pas incarné par hasard. Nous avons des choses à comprendre, à dépasser. Sinon, comme vous dites : a quoi bon ? A quoi bon se lever le matin ? Si je n'étais pas persuadé que la vie avait un sens et que nous avons à nous dépasser, il y a longtemps que j'aurai baissé les bras, ce qui n'est pas une solution. La force, elle nous est donné mais encore faut-il développer un état d'acceptation, comme développé dans une autre discussion. C'est une histoire entre nous et nous. Il ne faut surtout pas, à mon sens,  " forcer " autrui... C'est par notre seul exemple que, peut-être, les plus dépressifs entrevoyeront une issue à leur propre faiblesse. Nous avons à transmettre mais surtout pas à imposer. Voilà, Nathalie... Mon com est un peu en vrac... Mais c'est dimanche et je me laisse un peu aller aussi... Bon 3 août !-)

Quand j'y réfléchis, je vois bien que je suis plus solide qu'à mes 20 ans ! Le temps développe la force intérieure mais il faut faire preuve de persévérance et ne pas jeter l'éponge sur une mauvaise impulsion. L'échec je n'y crois pas ! Chaque fois que j'ai eu le sentiment de m'être trompée, j'ai retrouvé a posteriori sur mon chemin une leçon liée à ce que je croyais être une erreur et cet enseignement non seulement m'a propulsée plus loin et m'a permis de régler d'autres problèmes sur ma route... Donc, pour moi, la force intérieure se développe si nous ne cherchons pas à éviter, à contourner, à fuir les épreuves par peur de ne pas les surmonter... C'est pour cette raison que les anxiolytiques et autres addictions ne règlent rien. Au contraire même. Toutes ces béquilles affaiblissent l'individu qui y a recours et le plongent dans la mésestime de soi.

Il ne sert strictement à rien de chercher à améliorer ses points faibles parce que, si on s'y prend ainsi, le résultat sera toujours proche d'insuffisance, d'incompétence et finira par faire abandonner la partie... Il faut au contraire renforcer ses points forts, ses compétences, aussi minimes soient-elles et de petite réussite en petite réussite, de belles réussites apparaissent qui donnent envie d'aller plus loin et de renforcer les difficultés pour grandir encore davantage et s'apprécier de plus en plus. Comme le dit Sofia, en procédant de cette façon, la notion d'échec disparaît. En revanche et j'insiste, il ne faut pas mettre la barre trop haut au début de cette prise de décision et de cette démarche revalorisante.

Souvent j'ai baisser les bras et je crois que cela est une facilité quand on a peur de sauter les obstacles et je l'ai souvent fais fuis et je sais aujourd'hui quand je regarde ma vie il y a une force en plus en moi et si je le vois aujourd'hui c'est parce que j'ai sut prendre de mes echecs une victoire et de voir si cela marche pas comme dit Serge chercher la cause et c'est repartie la vie est une leçon de courage ou d'échec et c'est nous qui fesons de nos vie une force ou rien je l'ai compris grâce a ce blog et je vous remercie de tout coeur car en lisant vos écrit j'ai beaucoup appris sur moi et je sais que ma vie c'est mopi qui la construit et avec ma Foi je dois tenir car je veux comme Sofia dire je ne crois pas (moi plus) a l'échec merci de vos beaux partages

Courage nous sommes plus fort souvent que l'on peut le croire

Amicalement

J'ai commencé à me sentir plus forte quand j'ai été enfin réaliste. J'ai d'abord pris du recul par rapport à la vie de mes parents. Quand ils étaient jeunes, ils n'avaient pas beaucoup d'argent mais aucun de leurs enfants ne leur causaient de problèmes. Ensuite, à force de serrer leur budget + un petit héritage qu'ils ont eu, ils n'ont plus eu de soucis d'argent mais deux de leurs enfants leur ont donné bien des tracas. Jeunes, ils travaillaient énormément mais ils avaient la santé. Aujourd'hui, ils sont à la retraite (enfin surtout mon père...) mais ils ont des problèmes de santé... Quand j'étais étudiante, j'avais l'angoisse de ne pas décrocher mon diplôme mais je sortais et je papillonnais. Aujourd'hui j'ai un bon boulot,mais j'ai essuyé des déceptions amoureuses qui m'ont laissé des traces et je n'ai ni mari ni enfant mais j'ai évolué et j'ai gagné en sagesse. Quand j'ai constaté que dans l'existence il y avait toujours une part d'ombre et une part de lumière, j'ai admis que je ne pourrais jamais TOUT avoir et de toute façon, jamais en même temps. C'est cette approche, voire cette découverte immense pour moi qui a assis ma force intérieure. Je sais donc que je ne peux la développer qu'en identifiant à chaque douleur le corollaire inversé. J'ai intégré cette manière de traverser ma vie : si j'ai un problème dans un secteur de mon existence, je sais que j'ai dans un secteur opposé et ce, sans exception, quelque chose de positif. Je ne ressasse pas le problème, ce qui ne me servirait à rien puisqu'il est là quoi qu'il en soit, j'observe ce qui va bien dans mon quotidien...

J'ai pu me rendre compte au fil des années que nous avons toujours l'outil à dispostion pour nous sortir de nos difficultés. Mais nous avons du mal à nous saisir de cet outil parce qu'il n'a pas fatalement de lien apparent avec le problème. Je vais prendre un exemple personnel : mon propriétaire voulait récupérer l'appartement qu'il me louait parce que, vieillissant, lui et sa femme trouvaient leur villa trop grande. Sauf que je n'arrivais pas à trouver d'appartement qui me convienne, ou trop loin de mon lieu de travail, ou trop cher... Je commençais à ne pas me sentir bien car mon proprio me relançait régulièrement pour savoir où j'en étais de mes recherches. Je suis bien élevée mais un jour je l'ai envoyé balader au téléphone. Cet accrochage verbal m'avait tellement contrariée que par inadvertance, j'ai " accroché " (j'avais fait le lien psychologique à l'époque) un petit bibelot en bronze qui est tombée sur mon pied et qui m'a bien blessée. Je suis allée à la pharmacie clopint clopant. Quand je suis arrivée il y avait beaucoup de monde. Mon regard a alors été attiré par une affichette pour un appartement à louer... J'ai téléphoné au numéro indiqué, la visite s'est très bien passée, j'ai loué cet appartement et j'y habite toujours depuis...

Avec ces oppositions permanentes qui rétablissent d'une certaine manière les plateaux de la balance, c'est comme s'il y avait toujours un prix à payer... Mais c'est certainement pour cette raison que les situations agréables ont une valeur et que nous les apprécions...

Cette dimension de force intérieure qui croît à l'intérieur des êtres humains ne peut effectivement que grandir " grâce " à ce que nous croyons être des injustices... Heureusement d'ailleurs qu'il en est ainsi parce que si nous ne rencontrions pas d'épreuves (au sens examen du terme), nous prendrions la grosse tête, puis nous mollirions... Et nous finirions par tomber en dépression pour mieux nous autodétruire.

Mon ressenti intérieur et mon vécu m'ont toujours prouvé que toutes ces situations que nous trouvons injustes, dramatiques, révoltantes, ont toutes leur raison d'être. Mais il faut avoir suffisamment de courage pour voir ce qu'elles nous ont apporté comme protection et ce qu'elles nous apportent encore aujourd'hui... Je sais que je peux choquer avec cette idée mais d'une part je l'assume, je la défend et je la revendique au nom de mon propre parcours de vie et, d'autre part, les gens qui pourraient être choqués sont des personnes qui ne s'interrogent pas assez et qui ne regardent pas assez loin dans ce que serait devenue leur existence sans le problème qu'elles ont eu ou qu'elles ont. Je ne veux pas dire que nous ayons toutes les réponses mais la lucidité, qui est une forme de volonté de ne pas s'arrêter à son nombril, ouvre les portes de la compréhension non complaisante de sa destinée.

Je peux témoigner avec du concret.
Si je n'avais pas perdu mon papa si jeune et si ma maman n'était pas alcoolique, je sais que je ne me battrai pas comme je le fais avec la vie ou j'essaye de comprendre le plus de choses possible sur le plan psychologique. Je sais que ma sœur s'est mariée avec un homme qu'elle n'aime pas d'amour pour fuir l'ambiance difficile de la maison et je pense qu'elle a eu tord. Même si elle en avait bavé comme j'en bave, je suis sûre qu'un jour elle aurait eue sa récompense parce ce que dans la vie, comme vous l'avez dit dans certains posts, c'est comme ça que ça se passe toujours: le mal est toujours suivi d'un bien. Au fond de moi et d'instinct je sais qu'il ne faut pas éviter ce qu'on a à traverser, sinon ce sera pire après. C'est ce que je crains pour ma sœur. Je suis certaine qu'un jour il faudra qu'elle paye d'avoir abandonné notre maman. Elle me la carrément laissé sur les bras. Et malheureusement pour elle je pense qu'elle aura pire à vivre. Ce n'est pas la religion qui m'a mis ça dans la tête ni mes cours de philosophie, c'est que j'ai pu me rendre compte que dans la vie tout ce qu'on zappe, ça nous revient en pleine poire un jour ou l'autre! Alors autant traverser la difficulté et s'en débarrasser pour ne pas la retrouvée un jour sur son chemin...

En fait, pour moi qui suis croyante et pratiquante, c'est comme si Dieu nous envoyait une situation difficile mais cette situation difficile nous protège d'une situation qui aurait pu être encore plus difficile à supporter par soi. C'est comme un bon père. Si un papa gronde son petit qui a fait une bêtise, c'est pour lui éviter de se faire davantage mal à l'avenir. Je viens de bien ressentir au fond de moi, et même si c'est très dur de me l'avouer, que mon veuvage précoce a dû me protéger d'un drame certainement encore plus violent. La difficulté dans ce genre de raisonnement c'est qu'on n'a pas accès sur terre à ce qui aurait pu se passer de bien plus pire. C'est là où intervient la foi: croire en ce qu'on ne voit pas.

Les maîtres Zen disent que la force est déjà en soi...

Les arts martiaux nomment cette force inhérente en chacun de nous le " ki ". C'est parfois spectaculaire. J'ai assisté hier à un " bras de fer " entre un homme super musclé et un pratiquant de Kung Fu maigrelet. Le visage de  " monsieur muscle "  était tuméfié par l'effort alors que le spécialiste des arts martiaux montrait une tranquilité dans la posture. C'est lui qui a gagné, à la stupéfaction de l'entourage. Lorsqu'on lui a demandé comment il avait fait, il répondit qu'il a fait ce qu'il avait à faire en se centrant sur le " hara " lieu énergétique au dessous du nombril et que peu lui importait de gagner ou de perdre...

En vous lisant je viens de réaliser que avant j'était passive comme une victimes et apitoiement de moi et j'avançais je reculais plus, comme dire je montais trois marche j'en descendais 6 et cela deuis trop longtemps depuis que je suis dans ce blog et que je vous lit tous combiern je suis plus réaliste et je ne veux plus rester passive et avancer car oui les épreuves de la vie sont là pour nous stimuler a être meilleur.

je suis si contente de vous lire car combien cela aide a voir claire en soi ce que l'on veux souvent pas voir ; oui si nous passons a côté d'une difficulté je crois aussi qu'un jour elle nous reveindra en pleine figure car fermer les yeux ne nous construit pas mais nous détruit merci pour vos beaux dialogue;

Et merci a mes amis de ma faire repenser combien ma Foi est aussi une force enorme pour avancer

Merci a vous tous

Sofia,j'ai apprécié votre anecdote au sujet de votre appartement.

Au sujet de la force intérieure,je repense parfois à des moments difficiles que j'ai vécu,je travaillais à temps partiel dans un endroit que j'aimais bien,mais je n'avais pas la possibilité de travailler à temps plein. Je décide donc de postuler à un autre endroit,je reçois un appel j'ai le poste.

Mais dans la même journée,je reçois un appel de ma patronne,pour me dire qu'une employé prenait sa retraite avant le temps,elle me demande si je j'aimerais la remplacé,à temps plein.

J'aime bien la phrase...Aides-toi,le ciel t'aidera...

J'avais postuler ailleurs,bien que ça me faisait de la peine,mais je me disais que j'aurais la force de passer à travers,et voilà,que je reçois un cadeau de la vie,je continue à travailler au même endroit,mais à temps plein,j'étais bien contente