Il y a eu l'été et la polémique autour du burkini. Maintenant, il y a la rentrée et ses sujets de plainte en adéquation avec l'automne et ses thèmes de prédilection récurrents : le harcèlement scolaire et le cybersexisme.... Ainsi laisse-t-on entendre que d'un côté il y a les bourreaux et, de l'autre côté, il y a les victimes. Il serait peut-être temps au 21ème siècle d'accepter une évidence largement démontrée par Sigmund Freud en personne : le couple affectif ou social sado-maso est un binôme redoutable car si on n'attire pas sa " victime " par hasard, on n'attire pas plus par hasard son " bourreau ". Le manichéisme est, quoi qu'il en soit, une hérésie qui, à la sortie, peut finir par transformer ledit bourreau en victime et ladite victime en bourreau. Ces deux extrêmes souffrent en fait du même dysfonctionnement psychologique. Il me semble que jusque vers le milieu de 20ème siècle, les parents, les enseignants, apprenaient aux enfants qu'ils avaient en charge à assumer la responsabilité de leurs actes qu'ils soient pathologiquement extravertis ou tout aussi pathologiquement introvertis. Mais quand donc cette société va-t-elle arrêter de déresponsabiliser la jeune génération ?
Gilbert
Tout à fait d'accord
Le harcèlement à l'école fait encore recette, comme à chaque rentrée scolaire. De quoi alimenter la parano et voir le mal partout. J'adhère tout à fait au positionnement de Partage actu, fort justement étayé par la découverte freudienne. Voilà qui mérite d'être plus largement partagé.
Olivia.V
Assumer
Mon fils en 3ème cette année s'est fait exclure 1 journée pour bagarre avec un camarade la semaine dernière. Je ne peux pas dire que la sanction m'ai fait sauter de joie bien sur, mais je trouve tout à fait normal qu'il ait été punit pour cette bagarre. Assumer ces "bêtises", c'est comme ça qu'on grandit...
Lucien
Exaspérant
Je peux vous assurer que quand j'étais gamin, il n'était pas question que je rentre de l'école en pleurnichant parce qu'un copain m'aurait harcelé. Le problème aurait vite été réglé par une paire de claques que j'aurais reçue de mon père qui m'aurait donné tort sans même être au courant de la dispute ! L'avantage aujourd'hui, c'est que non seulement je sais régler mes problèmes tout seul mais je me plains rarement. Quant au cybersexisme, il va effectivement dans le même ordre d'idée : des jeunes filles qui se feraient traiter de tous les noms d'oiseau ? Eh bien, il leur suffi de bosser leurs cours au lieu de s'exposer parce qu'elles savent très bien de quoi il en retourne sur Internet. J'ai 3 enfants : un fils de 17 ans et des jumelles de 15 ans. C'est eux qui m'expliquent que certaines de leurs copines s'exposent et victimisent ensuite... Lamentable. Quand on voit ce qui se passe en Syrie par exemple, on a honte de cette jeunesse française trop " gâtée " dans l'ensemble et qui ne sait pas quoi inventer comme comportement pour attirer l'attention, crier au loup et en jouir.
Lakshmi
Ma nièce a fini par lâcher un peu Internet
Les parents de ma nièce ne sont absolument pas rentrés dans les plaintes de ma nièce en classe de 3 ème qui évoquait ce cybersexisme. Ils ont réagi comme Lucien, lui expliquant qu'ils ne la voyaient pas trop travailler et que ces trucs, c'était son problème et qu'elle donnait le bâton pour se faire battre. Donc il fallait qu'elle assume. Résultat, elle a fini par réduire son temps sur Internet en privilégiant son côté culturel en lien avec ses cours.
Aurélie
Tout à fait d'accord avec les propos ci-dessus
On ne peut pas vouloir que notre intimité soit respectée, si en contrepartie on raconte sa vie à tout va sur Internet. Celà fait penser à tous ces peoples qui crient aux scandales, font des procès pour non respect de la vie privée alors qu'il s'affichent par selfis interposés ou qui recherchent tout simplement un bon coup de pub en se montrant dans tel endroit à la mode etc... Outre que pour le cybersexisme c'est aussi des limites à poser à tous ces jeunes, le problème est également alimenté par des personnages publics qui sont tout de même des adultes et qui pouraient montrer l'exemple du bon sens avant tout.