Où " kill " est son surmoi ?

Portrait de Partage actu

Hier 28 septembre était la Journée internationale de la dépénalisation de l'IVG dans le monde. À cette occasion, j'ai vu sur le site de ELLE une photo réactualisée de l'Agence Sipa qui date du 1er février 2014. Cette photo mentionne qu'elle a été prise lors d'une manifestation de soutien à l'Espagne pour le droit à l'IVG.  Sur ce cliché, une jeune femme (pour de vrai) porte une pancarte sur laquelle elle a écrit : J'AI AVORTÉ  JE VAIS BIEN  MERCI...

... " JE "... Et l'embryon ?

Portrait de Amélie

Ou plus justement "comment-taire"... C'est un sujet qui me touche, bien évidemment, puisque j'avais 18 ans à peine et j'étais célibataire, lorsque je me suis retrouvée enceinte de mon premier enfant. J'ai fait le choix à l'inverse de laisser libre parole, si je puis dire, à cet enfant qui est aujourd'hui un adulte épanoui et parent lui aussi... Donc ma réponse serait plutôt "je n'ai pas avorté, nous allons bien. Merci".

Portrait de Mireille-cogolin

Il me semblait bien que To kill en anglais signifier Tuer... (J'ai vérifié sur Internet).

Je partage la colère pudique de Partage actu et, même si je respecte les personnes qui ont recours à une IVG, je suis triste qu'on puisse occulter le devenir de l'embryon qui perd la vie dans cet acte.

Portrait de Lison

Effectivement, si on fait le constat d'un progrès sur un plan de la santé par rapport "aux faiseuses d'anges" de nos mères (j'ai 58 ans)... L'IVG a stoppé ces prises de risques insensées. Autant que permettre une liberté aux femmes... En attendant il reste la question de l'embryon et de sa liberté.

Portrait de Charles

D'accord avec Lison. Une avancée a toujours un effet inverse. L'autre jour je discutais avec une jeune fille qui me disait que si elle savait qu'elle donnerait naissance à un enfant handicapé, elle avorterait sans hésiter. Je ne juge évidemment pas, d'autant que je ne suis pas une femme. Mais cette réaction m'interroge...

Portrait de cricri

Il ne s'agit pas de juger la décision du recours à l'IVG. Ce qui est très choquant effectivement dans le texte de cette pancarte, c'est le déni de l'embryon. En même temps, ce rédactionnel immature prouve que la jeune femme en question n'était pas prête à assumer un enfant...

Portrait de E.psy84

Je le constate avec la majorite de mes analysantes qui ont "subi" une IVG' En même temps et sans qu'elles s'en rendent compte au conscient, la culpabilité est logée au fond d'elle et, sans le savoir, le vrai motif de leur cure analytique et indépendamment de ce qu'elles annoncent est bel et bien le remords.

Portrait de Maria

Loin de moi l'idée de faire la leçon à qui que ce soit... J'attends un enfant et je suis célibataire, mais je peux comprendre qu'on ne veuille pas garder un enfant pour "x" raisons. Ce qui me gène sur l'IVG c'est qu'on puisse s'en servir comme moyen de contraception. Ce n'est pas celà du tout ! Et pour cause... La contraception est en principe faite pour ne pas avoir d'enfant lorsqu'on ne le désire pas. Hors l'IVG est quand même un acte chirurgical par lequel on ôte une vie quoiqu'on en dise...

Portrait de iverlaine

Que l'on soit croyant ou pas, le texte tronqué de cette pancarte met mal à l'aise... Curieux d'ailleurs que ce choix photo ait été fait dans un contexte où la " bien-pensance " bat son plein !!! Finalement, cette société dit et fait tout et son contraire. Ingérable !