Mon ami n'accepte jamais ses torts

Mais j'ai l'impression de connaître ! Si je m'appuie sur ma propre expérience de couple qui a déjà quelques années et aussi pour en avoir discuté avec des amies femmes, je pense que c'est plus particulièrement masculin comme trait de caractère. Comme si reconnaître qu'ils peuvent avoir tort c'était faire preuve de faiblesse en quelque sorte...

Je m'installe peu à peu dans une nouvelle vie de couple moi aussi. C'est vrai qu'il y a quelquefois des petites frictions... Rien de dramatique mais c'est un peu déstabilisant. En tout cas, nous avons eu une discussion sérieuse mais sans dispute au sujet du "territoire" de chacun il y a peu. Autrement dit, chacun sa place et peut-être que trier votre pharmacie c'était une petite erreur d'aiguillage. Vous devriez en parler tous les deux... du partage des tâches quotidiennes. En plus, s'il semble que pour les couples de la jeune génération se soit plus naturel, en ce qui nous concerne, nous avons une petite soixantaine tous les deux, l'approche reste moins évidente je l'avoue...

Pas facile la communication ! Je ne vis pas en couple  et c'est vrai que c'est plus facile (rires !), même si j'ai d'autres interlocuteurs. Pour autant, je crois que la communication est un apprentissage de tous les jours. Dire ce que l'on pense sans déclencher un conflit ou des  conflits inutiles par projections réciproques interposées. Vous ne pouvez pas faire que votre homme comprenne qu'il a tort, surtout s'il se sent agressé. Il y a aussi toute une manière de dire les choses et vous ne le fréquentez peut-être depuis pas assez de temps pour savoir où ça coince. Il a " fait " un truc qui vous paraît excessif et il en est fier. C'est plutôt rigolo, non. Après tout ce ne sont que des médicaments périmés. Bien sûr, c'était les " vôtres " (rires). Mais c'est aussi ça la vie de couple, à moins d'avoir une pharmacie chacun... Bon, je pense que ce n'est quand même pas bien grave (solidarité masculine)... Prenez le temps de vous apprivoiser l'un l'autre si vous voulez que ça dure un peu (plus que les médicaments en tous ca !). Très bonne soirée à vous deux !

Gilbert

J'avais tendance à fonctionner comme votre compagnon Soso. Jusqu'au jour où ma femme a craqué. Elle m'a avoué que je ne lui laissais pas suffisamment de place. Nous avons mis les choses à plat et devant l'énumération des décisions que je prenais sans la concerter, je ne me suis pas senti très bien. J'ai commencé à changer peu à peu mais ce qui m'a complètement transformé en bien, c'est la formation en Analyse transactionnelle que j'ai faite. Par contre, je suis conscient de la difficulté que vous allez rencontrer à lui faire passer le message. La technique " Œil pour œil, dent pour dent " n'est pas la bonne selon moi. Pour les médicaments périmés, mais il aurait fallu le faire tout de suite..., vous auriez pu lui dire : " Indique-moi où tu les as jetés pour que je les récupère parce que j'aurais dû te dire que je les apportais au pharmacien pour leur reconditionnement et leur distribution à Médecins Sans Frontières. "... Je ne vous le souhaite pas mais si une nouvelle occasion désagréable se produit, essayez d'adapter votre réaction à la prise de pouvoir de votre ami... Je suis certain qu'avec un peu de persévérance de votre part, il changera favorablement.

Natty fait allusion pour le partage des tâches ménagères, au fait que les couples plus jeunes se répartissent mieux ce genre de choses... Ca m'a fait réfléchir, parce que je réalise que dans mon ex-couple c'était loin d'être le cas... Et qu'à part, nettoyage et entretien des voitures, pour le reste, la maison ce n'était pratiquement que moi ! Je trouvais souvent mon ex-compagnon un peu immature d'ailleurs. En fait, je crois que je ne lui ai pas laissé trop de place non plus...

En le réalisant maintenant... Dans un nouveau couple vous prendrez soin de prêter plus d'attention à la place de chacun comme bien expliqué dans certaines réponses. Nous faisons tous des erreurs... Mais je pense que ces erreurs lorsqu'on en prend conscience nous servent à nous améliorer tout simplement.

Je suis en couple depuis pas mal de temps mais nous ne vivons pas dans un appartement à nous. Nous sommes soit chez mon père, soit chez les parents de ma copine et de temps en temps dans sa chambre universitaire (petit studio). Aussi, vos posts font office de coaching de couple pour moi. Je suis un mec et c'est vrai que je peux être un peu trop macho. Bonne prévention donc. Merci.

Depuis que nous avons les jumeaux (qui ont 2 ans) j'ai cessé, et d'un commun accord avec mon compagnon, mon activité professionnelle. De plus, avec la pizzéria de mon compagnon et des horaires qui ne sont pas des horaires de bureau, pour nous c'était trop compliqué avec 2 enfants petits. Dans moins d'1 an, les garçons vont rentrer à l'école maternelle, donc à ce moment-là je reprendrais le chemin de la pizzéria moi aussi. Pour l'instant, il me semble naturel d'avoir pris en charge la majorité des tâches ménagères, ce qui n'empêche pas mon compagnon de mettre la main à la pâte (c'est le cas de le dire) notamment lorsqu'il est à la maison en préparant le repas par exemple. C'est sûr que dans quelques mois, il faudra une nouvelle organisation, mais malgré les origines italiennes de mon homme et un côté un peu macho, je pense que le partage sera équilibré. Parce qu'il voit bien que 2 enfants en bas âge à gérer, ce n'est pas ce qu'on pourrait appeler des vacances...

Ma sœur a les mêmes mauvaises réactions que votre compagnon. J'ai essayé de le lui faire comprendre mais ses réactions verbales pleines d'agressivité étaient encore pires. J'ai donc renoncé. Comme je n'étais pas bien avec elle étant donné qu'elle est du genre parano, je me suis adressée au Seigneur (je suis croyante) pour qu'Il me guide dans ce que j'avais à comprendre de ce mauvais relationnel. Un jour j'ai saisi, sûrement grâce à L'Esprit Saint, que j'avais la chance de ne pas avoir le profil psychologique difficile de ma sœur et, depuis, je remercie Dieu chaque jour de m'avoir accordé cette Grâce. C'est curieux mais ce que je constate c'est que depuis que j'ai eu cette prise de conscience et que je remercie Le Seigneur ma sœur est moins pénible...

Je prends aussi à mon compte le précieux conseil et témoignage de Mireille. Tout en m'interrogeant sur mes propres tentations à vouloir avoir raison dans ma communication de couple.

Je n'avais jamais réfléchis au fait que lorsque j'ai conscience d'un travers, d'un "défaut" de mon compagnon, c'est que je ne l'ai pas moi-même et que donc c'est moi qui doit faire l'effort de ne pas en rajouter. Sûrement que mon compagnon fait de son côté la même chose avec mes défauts. Enfin j'espère !

J'aime bien cette idée (véhiculé dans le titre du dernier post de Soso) que le couple ne se forme pas par hasard. De quoi avoir envie de chercher du sens chaque fois que ça coince quelque part dans la communication. Plein de réfléxions précieuses donc. C'est vrai ! Merci pour tous ces partages qui me ramènent à mon propre couple.

En tombant sur un texte de Neale Walsch, auteur de " Conversations avec Dieu ", j'ai eu envie d'en partager un extrait avec vous. Voici ce qu'il propose : " Peu importe qui a tort ou raison. Ce qui compte c'est que tu ne sois pas blessé. Et que nous puissions tous les deux en bénéficier. Tous les vrais bénéfices sont communs. " De quoi encourager vers une communication en amour. Pas facile bien sûr mais il me semble que ça vaut le détour.

Bonne journée,

Cécile