La perfection n'étant pas de ce monde, je reste réaliste. Ce qui ne m'empêche pas de placer le curseur le plus haut possible. Il me semble pour cela que l'interrogation spirituelle repousse les limites. En tous cas j'ose y croire depuis que je viens sur ces forums.
Je ne peux pas être maman et, longtemps, j'ai cru que le bonheur se résumait à avoir un enfant. Quand j'étais petite, je m'entourais de toutes mes poupées et de tous mes poupons, me répétant que quand je serai grande, j'aurai au moins (!) 2 filles et 2 garçons... Ma destinée en a décidé autrement. Après les calvaires des traitements de stimulation ovarienne, entre autres désagrements, quand mon premier mari a compris que nous ne serions jamais parents, il m'a quittée! Depuis, le temps a passé et il est papa de 2 enfants qu'il a eus avec sa seconde épouse. J'ai alors rêvé de rencontrer un homme qui ne voudrait pas d'enfant pensant que ça resterait un leurre. Je l'ai rencontré et je suis mariée avec lui mais je souffre de son côté trop dépensier! Tout ça pour dire que depuis quelque temps j'essaie de ne + chercher le bonheur car il ne dure pas. Ce n'est pas un bilan défaitiste de ma part. C'est la réalité. Et même si ce n'est pas facile, j'essaie dorénavant et plutôt d'apprécier ce que j'ai.
A quelques différences près, votre histoire ressemble un peu à la mienne, Annabelle, dans la mesure où, après une grossesse extra-utérine, j'ai su que je ne pourrais pas avoir d'enfant. Je crois aussi, en ayant un peu réfléchi sur ce sujet, que c'est lorsqu'on abandonne quelque peu les chimères du bonheur qu'il se révèle là où on ne l'attendait pas. Dans des choses très simples finalement, comme le fait d'être là, ici et maintenant en train de commenter ce sujet et de partager avec vous tous.
Avec l'âge (63 ans) et un divorce il y a de celà quelques années, je suis de plus en plus "sûre" que le bonheur c'est certainement ce qu'il y a de plus "fragile"... Mais peut-être parce qu'on s'entête à l'imaginer comme quelque chose de particulièrement exceptionnel, magnifique etc. En fait, au fil du temps je trouve mon bonheur dans des petites choses toutes simples, j'allais dire toutes bêtes... Mais c'est un peu ça au fond. Le simple bonjour chaleureux du facteur ce matin, c'était un infime instant de bonheur, et tout le long de la journée il y en a plein !
Charles
Le plus haut possible
La perfection n'étant pas de ce monde, je reste réaliste. Ce qui ne m'empêche pas de placer le curseur le plus haut possible. Il me semble pour cela que l'interrogation spirituelle repousse les limites. En tous cas j'ose y croire depuis que je viens sur ces forums.
Annabelle
Question difficile
Je ne peux pas être maman et, longtemps, j'ai cru que le bonheur se résumait à avoir un enfant. Quand j'étais petite, je m'entourais de toutes mes poupées et de tous mes poupons, me répétant que quand je serai grande, j'aurai au moins (!) 2 filles et 2 garçons... Ma destinée en a décidé autrement. Après les calvaires des traitements de stimulation ovarienne, entre autres désagrements, quand mon premier mari a compris que nous ne serions jamais parents, il m'a quittée! Depuis, le temps a passé et il est papa de 2 enfants qu'il a eus avec sa seconde épouse. J'ai alors rêvé de rencontrer un homme qui ne voudrait pas d'enfant pensant que ça resterait un leurre. Je l'ai rencontré et je suis mariée avec lui mais je souffre de son côté trop dépensier! Tout ça pour dire que depuis quelque temps j'essaie de ne + chercher le bonheur car il ne dure pas. Ce n'est pas un bilan défaitiste de ma part. C'est la réalité. Et même si ce n'est pas facile, j'essaie dorénavant et plutôt d'apprécier ce que j'ai.
Lakshmi
Je me retrouve dans ce que vous dites
A quelques différences près, votre histoire ressemble un peu à la mienne, Annabelle, dans la mesure où, après une grossesse extra-utérine, j'ai su que je ne pourrais pas avoir d'enfant. Je crois aussi, en ayant un peu réfléchi sur ce sujet, que c'est lorsqu'on abandonne quelque peu les chimères du bonheur qu'il se révèle là où on ne l'attendait pas. Dans des choses très simples finalement, comme le fait d'être là, ici et maintenant en train de commenter ce sujet et de partager avec vous tous.
Lydie
Plein de petites choses
Avec l'âge (63 ans) et un divorce il y a de celà quelques années, je suis de plus en plus "sûre" que le bonheur c'est certainement ce qu'il y a de plus "fragile"... Mais peut-être parce qu'on s'entête à l'imaginer comme quelque chose de particulièrement exceptionnel, magnifique etc. En fait, au fil du temps je trouve mon bonheur dans des petites choses toutes simples, j'allais dire toutes bêtes... Mais c'est un peu ça au fond. Le simple bonjour chaleureux du facteur ce matin, c'était un infime instant de bonheur, et tout le long de la journée il y en a plein !