Ayant 22 ans, ce chanteur n'est pas du tout de ma génération. Pourtant je connais cette chanson " halleluia " dans la version de Jeff Buckley que je trouve fabuleuse et qui me fait vibrer. Du coup j'ai appris que Léonard Cohen en était l'auteur. Dans son dernier album il chante : "Hineni, hineni / je suis prêt mon Dieu"... Il me semble que ce vieux monsieur avait acquis une certaine sagesse.
J'ai appris le décès de cet homme ce matin et, bien qu'étant sexagénaire, son nom a vaguement évoqué quelque chose pour moi... Il est vrai que dans ma jeunesse, j'étais plutôt branchée Cloclo, Sheila, Sylvie, Johnny... Que voulez-vous les radios françaises faisaient leur boulot et privilégiaient les chanteurs de l'Hexagone...
C'est mon mari qui m'a fait découvrir au début de notre relation cet immense musicien (je suis née en 1956). En revanche, il était né à Westmount et est décédé à Los Angeles... Donc peut-être effectivement fallait-il être un peu guidé(é) pour découvrir son univers...
Né en 1955, j'étais ado dans le début des années 70. Léonard Cohen, c'était le folksong " So long Marianne " (je crois que c'était le prénom de sa muse) , " Suzanne " (texte repris en français par Graeme Allright) ainsi que " L'étranger ". Dans la lignée de Bob Dylan. Mais c'est vrai que j'avais opté à cet âge pour l'image babacool importée de San Francisco. Un grand mouvement dont même Johnny Hallyday s'est inspiré en France avec sa chanson " San Francisco " ou " Jésus Christ est un hippie ". Bref, un état d'esprit. J'écoutais Cohen sans même comprendre les paroles d'ailleurs (rires). Oui, je pense qu'il était assez lucide sur la mort et qu'il a transmis ce qu'il avait à transmettre ici bas. Au revoir donc monsieur Cohen et merci d'avoir populariser le mot " Alleluia " qui signifie " Louez le Seigneur " et qui semble parler aux jeunes générations, si j'en crois Oliver.
Mon titre est le début de la chanson " Suzanne " effectivement adaptée en français par Graeme Allwright. Jouant de la guitare, elle fait partie de façon incontournable des livrets de chanson que l'on freudonne autour d'un feu de bois... chansons de colo (rires). Pas de la génération de Léonard Cohen non plus mais sensible à son style. Je trouve cet hommage clin d'oeil sympa même si on en parle dans les medias abondamment quand même.
Je ne savais pas que Léonard Cohen, dans la fin des années 90, avait fait une longue retraite (5 ans) dans un monastère bouddhiste zen. Dans une chanson ( " Anthem ") datant de 1992, juste avant cette période spirituelle, il dit " Oubliez la perfection. Il y a une fissure en chaque chose, c'est ainsi que la lumière peut rentrer..." Etonnant personnage...
J'ai découvert il y a peu, grâce à ces forums, l'écrivain chrétien Christian Bobin. Dans son livre " L'homme joie " il écrit " ... ces failles, ces fissures, par lesquelles passent quelque chose d'inouïe ". Comme quoi l'Esprit transcende toute confession lorsqu'il transmet la sagesse universelle faite d'une fragilité acceptée ouvrant sur le sublime.
Je connais essentiellement la chanson Suzanne version française de Graeme Allwright (souvenirs de feux de camp en colonnie...) et un peu aussi So long Mariane... J'ai découvert comme Oliver, il y a quelques petites années, la version de la chanson Hallelujah par Jeff Bukcley sortie en 1994 (magnifique !), alors que l'originale de Leonard Cohen est sortie en 1984, ce que j'ai appris depuis...
Je ne connais pas toute sa discographie mais Léonard Cohen fait partie aussi de mon environnement musical.D'après ce que j'ai lu il serait né à Montréal dans une famille juive d'origine polonaise le 21 septembre 1934. L'année de ses 60 ans (1994, version halleluia de Jeff Buckley) est intéressante puisque c'est cette année là qu'il se retire dans un monastère bouddhiste sur le mont Baldy en Californie. Il est ordonné moine zen en 1996 sous le nom de Jikan signifiant Le Silencieux. En 1999, il aurait été quasi ruiné à cause de son imprésario, ce qui expliquerait son retour sur scène alors qu'il n'est plus très jeune...
C'est vrai que c'est un personnage qui a vécu pas mal de choses mais qui laisse à mon sens un message de paix intérieure. Il est parti, je crois, assez sereinement, et laisse de belles traces humaines et spirituelles, peut-être à suivre chacun à sa manière ?
Oliver
Un vieux monsieur d'une certaine sagesse
Ayant 22 ans, ce chanteur n'est pas du tout de ma génération. Pourtant je connais cette chanson " halleluia " dans la version de Jeff Buckley que je trouve fabuleuse et qui me fait vibrer. Du coup j'ai appris que Léonard Cohen en était l'auteur. Dans son dernier album il chante : "Hineni, hineni / je suis prêt mon Dieu"... Il me semble que ce vieux monsieur avait acquis une certaine sagesse.
Danièle-Dax
Je n'ai pas de culture musicale solide, alors...
J'ai appris le décès de cet homme ce matin et, bien qu'étant sexagénaire, son nom a vaguement évoqué quelque chose pour moi... Il est vrai que dans ma jeunesse, j'étais plutôt branchée Cloclo, Sheila, Sylvie, Johnny... Que voulez-vous les radios françaises faisaient leur boulot et privilégiaient les chanteurs de l'Hexagone...
Domino
Vous avez quelques excuses...
C'est mon mari qui m'a fait découvrir au début de notre relation cet immense musicien (je suis née en 1956). En revanche, il était né à Westmount et est décédé à Los Angeles... Donc peut-être effectivement fallait-il être un peu guidé(é) pour découvrir son univers...
Gilbert
Les années hippies
Né en 1955, j'étais ado dans le début des années 70. Léonard Cohen, c'était le folksong " So long Marianne " (je crois que c'était le prénom de sa muse) , " Suzanne " (texte repris en français par Graeme Allright) ainsi que " L'étranger ". Dans la lignée de Bob Dylan. Mais c'est vrai que j'avais opté à cet âge pour l'image babacool importée de San Francisco. Un grand mouvement dont même Johnny Hallyday s'est inspiré en France avec sa chanson " San Francisco " ou " Jésus Christ est un hippie ". Bref, un état d'esprit. J'écoutais Cohen sans même comprendre les paroles d'ailleurs (rires). Oui, je pense qu'il était assez lucide sur la mort et qu'il a transmis ce qu'il avait à transmettre ici bas. Au revoir donc monsieur Cohen et merci d'avoir populariser le mot " Alleluia " qui signifie " Louez le Seigneur " et qui semble parler aux jeunes générations, si j'en crois Oliver.
Cécile
Suzanne t'emmène écouter les sirènes, elle te prend par la main
Mon titre est le début de la chanson " Suzanne " effectivement adaptée en français par Graeme Allwright. Jouant de la guitare, elle fait partie de façon incontournable des livrets de chanson que l'on freudonne autour d'un feu de bois... chansons de colo (rires). Pas de la génération de Léonard Cohen non plus mais sensible à son style. Je trouve cet hommage clin d'oeil sympa même si on en parle dans les medias abondamment quand même.
Jean-Marc
Un spiritualiste
Je ne savais pas que Léonard Cohen, dans la fin des années 90, avait fait une longue retraite (5 ans) dans un monastère bouddhiste zen. Dans une chanson ( " Anthem ") datant de 1992, juste avant cette période spirituelle, il dit " Oubliez la perfection. Il y a une fissure en chaque chose, c'est ainsi que la lumière peut rentrer..." Etonnant personnage...
Régis
Christian Bobin, chrétien, dit à peu près la même chose
J'ai découvert il y a peu, grâce à ces forums, l'écrivain chrétien Christian Bobin. Dans son livre " L'homme joie " il écrit " ... ces failles, ces fissures, par lesquelles passent quelque chose d'inouïe ". Comme quoi l'Esprit transcende toute confession lorsqu'il transmet la sagesse universelle faite d'une fragilité acceptée ouvrant sur le sublime.
Isabelle
Comme Cécile
Je connais essentiellement la chanson Suzanne version française de Graeme Allwright (souvenirs de feux de camp en colonnie...) et un peu aussi So long Mariane... J'ai découvert comme Oliver, il y a quelques petites années, la version de la chanson Hallelujah par Jeff Bukcley sortie en 1994 (magnifique !), alors que l'originale de Leonard Cohen est sortie en 1984, ce que j'ai appris depuis...
Jean
" Jikan ", Le Silencieux
Je ne connais pas toute sa discographie mais Léonard Cohen fait partie aussi de mon environnement musical.D'après ce que j'ai lu il serait né à Montréal dans une famille juive d'origine polonaise le 21 septembre 1934. L'année de ses 60 ans (1994, version halleluia de Jeff Buckley) est intéressante puisque c'est cette année là qu'il se retire dans un monastère bouddhiste sur le mont Baldy en Californie. Il est ordonné moine zen en 1996 sous le nom de Jikan signifiant Le Silencieux. En 1999, il aurait été quasi ruiné à cause de son imprésario, ce qui expliquerait son retour sur scène alors qu'il n'est plus très jeune...
C'est vrai que c'est un personnage qui a vécu pas mal de choses mais qui laisse à mon sens un message de paix intérieure. Il est parti, je crois, assez sereinement, et laisse de belles traces humaines et spirituelles, peut-être à suivre chacun à sa manière ?
Jean