Ma fille a perdu sa croix

Portrait de Serge

Une de nos filles vient de nous avouer qu'elle avait perdu sa croix offerte par sa marraine pour sa communion solennelle. Elle est contrariée mais, avec ma femme, nous avons dédramatisé. Par contre, j'aimerais bien savoir ce que signifie cette perte. Si vous avez une idée, je suis preneur !

Portrait de Jean-Marc

Après avoir râlé et culpabilisé dans un premier temps (c'est une croix que ma mère, très catholique, m'avait offerte), je me suis dit que j'avais lâché quelque part une croix qui ne m'appartenait pas. D'ailleurs, j'ai abandonné peu à peu tout le rituel religieux catholique qui me pesait. Je me suis  dirigé finalement vers le yoga, une spiritualité où (me semble-t-il) le corps est considéré autrement. Peut-être y a-t-il de cela quant à votre fille par rapport à sa marraine ? Le poids d'une religion ?

Portrait de Psy30

L'inconscieni de votre fille travaille très bien. Il a laissé tomber un poids transgénérationnel qui ne lui appartenait pas. Cet acte, manqué en apparence, traduit le fait qu'elle s'auto-déculpabilise. Elle quitte donc progressivement ses mécanismes punitifs.

Portrait de Mireille-cogolin

Pour la croyante que je suis, la perte d'une petite croix signifie affaiblissement de sa foi. Mais je viens de saisir qu'il s'agit dans ce cas du réflexe de mon héritage culpabilisant judéo-chrétien. Vos posts m'ont ouvert à un positionnement davantage psychologique qui va me rendre service...

Portrait de Patricia B.

Je veux vous partager chére Mireille-Cogolin, ma Foi. je pense que quand nous fesons notre communion dans une église catholique, (je l'ai faite aussi) cela est pur s'engager dans le chemin de la croix, comme Christ! Je le croyais quand je l'ai faite, par la suite avec les années, j'ai réaliser que je ne connaissais même pas ce Jésus-Christ pour qui je suivais le chemin. E e voyais autour de moi beaucoup de medisances, j'i donc eut des doute sur mon choix a cette époque. En grandissant j'ai quitter l'église ctholique, tout en ayant un grand respect pour Dieu. Et un jour j'ai connu ce merveilleux Jésus-Christ dans ma vie ce fut en l'année 1986, ce juin 86 est graver dans ma memoire. depuis je peux dire avec certitude que ma communion etait un mauvais choix, je voulais suivre ou comme en dit aussi (par le fait de prendre un pendentif avec la crix: porter ma croix)alors que Jésus ne me demande pas cela, puisque Lui mon Seigneur l'a fait pour moi une fois pour toute. Ce que Jésus veux c'est que j'accepte dans ma vie, dans mon coeur ce sacrifice a la croix our me sauver par amour pour moi. c'est tout ce qu'Il me damande. Depuis que je l'ai accepter ce sacrifice de Jésus a la croix pour moi, je suis changer, bein sûre je passe par des moments très dure je vis comme vous tous avec nos tracas, maldies etc.. Mais je suis heureuse Jésus est ma vie, mon secours, ma consolation, je l'adore tantt; Christ est tout pour moi! Voila mon partage, j'espère que cela vous apportera un bienfait, une direction. bien affectueusement chére Mireille et tous ceux qui me liront.

Portrait de Régis

Je suis catholique depuis toujours et je comprends tout à fait que vous ayez pris une autre direction, celle qui vous convenait le mieux. Mais attention, chère Patricia, de ne pas en faire une généralité. Ce qui est vrai pour vous ne l'est pas automatiquement pour quelqu'un d'autre. J'ai aussi accepté que Jésus me délivre du péché sans pour cela quitter l'Eglise. Mais il est vrai que les lois de Dieu sont impénétrables et qu'Il se manifeste comme il l'entend, même dans les spiritualités orientales. Heureux de vous avoir lu en tous cas et bonne continuation dans votre Foi.

Amitiés,

Régis

Portrait de Patricia B.

Merci Régis de votre réponse, je n'ai pas chager de voie, je suivais depuis longtemps cette voie là. Et je n'oblige personne a me suivre. Mais je donne mon experience personnelle.

Chacun crois selon son coeur pour moi la religion catholique m'a été imposer, donc pas de coeur. Voila pourquoi je ni suis pas restée, mais si vous Regis avez trouver votre Foi et bonheur alors c'est merveilleux. Amiclement

Portrait de Régis

Comme vous dites, la foi doit être une adhésion consciente et surtout pas imposée de l'extérieur. En ce sens je suis entièrement d'accord avec vous. Je pense par exemple souvent à Marie, vénérée dans la religion catholique, qui a fait le choix du Oui en toute conscience. Et ce choix positif est valable pour toutes les traditions et églises.

Amitiés sincères et très belle soirée à vous

Régis

Portrait de Jean

Ce n'est pas parce qu'on perd une croix que l'on perd la foi. Cet objet - à mon sens - peut facilement devenir une idole, voire une idéologie. Si on s'en réfère aux croisades, la croix arborée sur les boucliers de nos ancêtres n'a pas toujours servi le message d'amour et de pardon véhiculé par le Crucifié.

Portrait de Amélie

Pour l'avoir lu à plusieurs reprises dans ces forums, sur un autre aspect très positif, on pourrait dire aussi (enfin je crois...) que votre fille n'a pas le complexe du sauveur. Je précise que je suis catholique et qu'il n'est donc pas question pour moi de dénier le côté symbolique de la Croix. Mais selon comment on réfléchis au fait de porter une croix, on peut alors aussi le voir comme "se prendre pour le Sauveur". Cela c'est le Christ qui l'a fait pour nous.

Portrait de Régis

Cette notion d'absence de  " complexe du sauveur " évoquée par Amélie ramène effectivement à l'humilité.

Portrait de Psy30

Petit ajout de ma part: votre fille avait peut-être un peu trop surinvesti sa marraine jusqu'ici. Elle coupe certains cordons avec elle, ce qui atteste d'une désidéalisation certaine... 

Portrait de Rosie

Voilà bien une question posée à un moment qui me parle beaucoup ! Une voisine m'a raconté il y a quelque temps qu'elle était embêtée parce que sa fille a perdu un pendentif que lui avait offert sa grand-mère... Je vais pouvoir lui dire que c'est plutôt bien, enfin je vais essayer de faire passer le message en tout cas.

Portrait de Serge

En fait, je vois bien que je peux encore me laisser aveugler par la valeur pécuniaire des objets ou par la crainte de froisser quelqu'un, ce que j'ai dû transmettre malheureusement à mes enfants alors que, finalement, c'est très réducteur... L'aspect psychologique, même s'il m'échappe en partie, donne des réponses tellement plus positives qu'il est dommage que je n'y pense jamais. J'espère que vos posts vont contribuer à me donner cet excellent réflexe...

Merci et bon week-end,

Serge

Portrait de Ludo_437

Grâce à cette discussion, je crois que je viens de comprendre quelque chose...

Quand j'étais petit, mes parents avaient un voisin qui passait son temps libre à couper du bois. Son père était alcoolique et violent et je me demande, si je suis vos raisonnements, s'il ne cherchait pas à " couper " avec lui ?

Portrait de Orlan

Super Ludo ! Je ne pense pas que les psys vous contrediront. Sans plaisanterie aucune, je vous dis merci parce que je viens de comprendre de mon côté pourquoi un de mes oncles par alliance adorait couper du bois : sa mère était morte d'alcoolisme quand il était tout petit et, aux dires des " bonnes " langues familiales et alors qu'il ne savait pas encore marcher, elle l'aurait échappé de ses bras car elle se serait endormie sous l'effet de la dive bouteille... Comme il était plutôt simplet, " on " racontait que ladite chute avait dû lui endommager le cerveau ! Et c'est fou car il avait développé en vieillissant ce qu'on appelle aujourd'hui l'Alzheimer. Un jour, il a disparu de son domicile. Il a été retrouvé le lendemain, dans un " bois " proche de chez lui, mort a priori d'une crise cardiaque...

Portrait de Ludo_437

Super intéressant votre post...

Alors quand est-ce qu'on ouvre un cabinet de psy tous les 2 ? Lol

Portrait de Orlan

Pour l'instant, il faudra que l'ouverture attende un peu parce que j'ai mon premier client de l'après-midi qui est déjà là !!!

Portrait de Ludo_437

Allez, au boulot ! Valable pour moi... qui ne suis encore qu'étudiant !