De grosses difficultés à lâcher prise

Portrait de Christine-zen

J'essaie de faire un gros travail sur le lâcher-prise parce que j'ai bien compris que cette méthode amène une libération salvatrice en terme de santé. Mais je n'y arrive pas suffisamment et je continue à avoir mal et à me faire du mal...

Qu'est-ce qui peut bloquer ce lâcher-prise et savez-vous comment y remédier ?

Portrait de Gilbert

On parle beaucoup du lâcher-prise en ce moment. Pour ma part, j'ai commencé à m'y interresser après mon accident de voiture qui m'a interdit tout sport violent (je pratiquais la boxe américaine en amateur). J'ai du donc arrêter de me battre et j'ai  pu me mettre au yoga. Une discipline nécessitant de relâcher toutes les tensions physiques, l'inverse de ce que demandait la boxe ! Et j'ai commençé à me re-trouver, en stoppant mes mécanismes de défenses... physiques dans un premier temps ! Par la suite, j'éprouvé le désir de commencer un travail sur moi basé sur la parole pour pouvoir lâcher aussi mes tensions psychiques. Il me semble, selon mon expérience, que lâcher prise consiste à ne plus vouloir inférer sur autrui pour essayer de l'adapter à nous... Il s'agit, à mon sens, de se faire suffisamment confiance pour ne pas attendre tout de l'extérieur. Lâcher prise, c'est abandonner nos luttes contre un environnement qui est ce qu'il est. Gandhi disait " Sois le changement que tu veux voir dans le monde ". Chacun sa méthode, et je ne me sens pas l'autorité de vous apporter une recette , mais le seul fait de vous poser la question est un très bon début. Les réponses, vous les avez, mais je suis sûr que d'autres viendront vous aider de manière plus pratique ! A plus tard, Christine. Je viendrai lire les réponses qui vous seront apportées, car j'ai encore beaucoup à apprendre sur le sujet moi aussi !

Portrait de Juliette

Votre post Gilbert, avec la boxe, me permet  de dire que, pour moi, le lâcher prise, c'est arrêter de " se battre contre " soi-même et plutôt " faire avec " soi. Ne plus me faire la guerre, avancer jour après jour, d'échecs en réussite, à mon rythme, sans complaisance mais avec indulgence. 

Portrait de Julie

Je dirais que "lâcher prise" de ce que j'en ai ressenti et compris pour l'instant, c'est lâcher du lest en quelque sorte, quand ça va mal, une chose après l'autre, accepter la situation. Je rejoindrais là la fable de La Fontaine sur Le chêne et le roseau. Arrêter de faire le chêne, qui se durcit et se laisse emporter par la tempête, pour adopter l'attitude du roseau, qui ploie, ploie, ploie mais ne plie pas.

On est abbattu par quelque chose. On ne peut pas se relever tout de suite. On essaie tout de même, bien qu'on n'en ait pas la force "psychique/psychologique" à ce moment là. Et on s'écroule de plus belle en essyant de se relever. Lâcher prise se serait le contraire, rester au sol tant que nos jambes ne sont pas capables de nous porter. S'accorder une convalescence en quelque sorte.

Portrait de Viviane

Et si lâcher-prise revenait en définitive à "accepter" à chaque situation difficile, qu'il est impossible de changer quoi que ce soit, fondamentalement... Loin de moi l'idée d'une fatalité cependant... Lâcher-prise c'est accepter, que nous nous devons à nous-même de nous positionner dans le sens "se protéger", c'est-à-dire, de plus en plus, à chaque fois, se laisser de moins en moins déstabiliser, continuer son chemin malgré ses propres résistances tout autant que celles des autres aussi... Lâcher-prise c'est se dire et accepter, que bien des "choses" nous dépassent largement en compréhension, et au fil du temps s'en remettre à la "Force de Vie", à Dieu, enfin à bien plus "Grand que soi"... Lâcher-prise c'est développer de plus en plus, jour après jour, de vivre le présent en conscience, aussi difficile que ça puisse être à s'appliquer, car en définitive, la plupart de nos journées sont guidées par passé et/ou futur, rarement par l'instant... D'instant à instinct, il n'y a qu'un pas, que nous devrions sans doute nous accorder plus souvent... dans le bon sens... se faire un tant soi peu confiance dans ce que nous "voyons" et "ressentons", car quoi qu'il en soit, c'est bien toujours du chemin de notre destinée dont il s'agit... Comme l'oiseau sur la branche...

Portrait de Jean

 " Il ne faut pas compter sur ceux qui ont créé les problèmes pour les résoudre " aurait dit Einstein. Une forme de lâcher prise qui consiste  à en finir avec des querelles, des disputes, où l'on attend de l'autre ce qu'il semble incapable de nous apporter. Un jeu de projections néfastes dont j'essaie, au jour le jour, de me débarasser, en demandant le soutien, comme Viviane, à plus Grand et plus Intelligent que moi. La prière m'aide également à lâcher-prise !

Portrait de Orlan

Je me retrouve dans tous vos commentaires. En outre, je ne connaissais pas cette citation d'Einstein et je la trouve plus vraie que vraie ! Effectivement, je trouve que dans la vie, on est souvent gêné par le comportement de proches ou de moins proches d'ailleurs. Et à mon sens, c'est exactement là et là-dessus qu'il faut lâcher prise parce que sinon on y laisse sa propre peau pour rien... Si on a la chance d'être croyant (ce qui est mon cas), je confie à Dieu les personnes qui cherchent à me faire comprendre qu'elles se noient et je prie d'autant plus pour elles que je n'ai aucun moyen suffisant et efficace de les sortir du guêpier dans lequel elles se sont fourrées. Pour ceux qui ne sont pas croyants, un petit exercice consiste à penser : et si je n'étais pas là, elles feraient comment ces personnes qui ne font aucun véritable effort pour s'en sortir ? C'est aussi une question d'humilité vis-à-vis de soi-même car, quoi qu'il en soit, personne n'est éternel et l'Univers continuera à tourner sans nous...

Portrait de Cécile

Ce que vous dites, Orlan, à propos du lâcher-prise ne peut que me parler aujourd'hui. Suite à un état grippal, je ne suis pas allé travaillé aujourd'hui alors que des dossiers restent en plan à la crèche et que je suis la seule à m'en occuper.. Une façon de travailler mon humilité car, vous avez raison, la crèche peut bien tourner une journée sans que je sois là. C'est certainement le sens à donner à ma somatisation... D'autant que me revient ce que me disait mon ancienne directrice lors de son départ à la retraite : " Les cimétières sont remplis de gens soit-disant  irremplaçables ". Sur ce, je vais lâcher prise et laisser faire les antibiotiques... Demain est un autre jour et à chaque jour suffit sa peine ! Merci à ce hasard qui n'en est pas un !!!!

Portrait de suzy

Le médecin vous a prescrit des antibiotiques pour la grippe ?
Vous êtes sûr ?

Portrait de Cécile

J'ai écrit état grippal car, comme je ne suis pas médecin je pensais que c'était de ça qu'il s'agissait. En fait mon médecin a diagnostiqué une bronchite et m'a prescrit des antibios... Heureusement que je ne suis pas médecin, et que je ne me suis pas automédiquée ! Merci de veiller au grain, suzy. C'est vrai que je n'ai pas vraiment les idées claires et que j'aurai pu, sans vous,  véhiculer une ânerie. Raison de plus pour ne pas être allée m'occuper des dossiers aujourd'hui !

Portrait de Christine-zen

Je n'imaginais pas que vos commentaires pourraient m'entraîner à réaliser qu'il faut que je rabote davantage encore mon ego...

C'est vrai que c'est surtout pour les autres que je m'inquière alors que je n'y peux rien pour l'essentiel... Vos posts sont très importants pour moi dans le sens où il est vrai que, voulant bien faire, j'ai conscience que je dépasse souvent les limites et mes limites et que je me mêle de ce qui ne me regarde pas... À moi d'avoir une vigilance suffisante de ce côté-là, ce qui est sûrement la base du lâcher-prise...

Portrait de Isabelle

Ne pensez pas que je sois en "hystérie de séduction"... Mais ce que vous dites à propos du complexe du sauveur, je crois que c'est un des aspects de notre construction d'humain, qu'il nous faut toujours et encore "lâcher sans cesse"... En tout cas, pour moi, c'est une grande difficulté, parce que je laisse encore beaucoup la part belle à mon "petit ego" qui prend pourtant beaucoup de place au demeurant... Et même si je pense sincèrement ce que je vous dis... Lorsque je vous dis "Courage", au fond c'est un peu à moi que je le dis aussi... Car en définitive, on ne peut rien changer si ce n'est un peu pour soi-même peut-être... Mais Dieu que la tentation est grande encore quant à ma petite personne !

Portrait de linda

Lâcher-prise,ce n'est pas toujours facile,mais ça fait tellement de bien

Il y a plusieurs années,j'ai du me rendre à l'urgence d'un hôpital,j'ai appris que je devais subir une opération,c'était le premier novembre.Je retourne à la maison.

Deux semaines plus tard,la secrétaire de mon médecin me dit qu'il y aura une possibilité le 6 décembre pour mon opération,j'accepte,je ressens un grand soulagement.

Toutefois,quelques jours avant mon opération,je commence à paniquer,j'avais plein de questions,bref,je n'arrivais plus à me détendre,et je me faisais du mal,ce qui n'aidait pas ma cause.

Mon conjoint voyant que j'étais très nerveuse,m'offre d'aller faire un tour au centre-d'achat pour me changer les idées,je n'avais pas le goût,mais je décide d'y aller.

Et cette journée là,j'ai vu un livre sur le lâcher-prise,je l'ai acheté,il m'a grandement aidé. Ce livre arrivait au bon moment...

Souvent,quand il y a un problème qui se présente,j'aime bien aller prendre une marche dans la nature,ça m'aide à relaxer,et parfois,je trouve des solutions.

Voici,en terminant,une citation des Beatles...«La réponse viendra si vous prenez les choses comme elles se présentent»

Portrait de Charles

Je viens de découvrir cette discussion grâce à Linda. Très bien. D'autant que vous faites allusion aux Beatles et je pense à la chanson " Let it be ". En français, je crois que ça signifie " Ainsi-soit-il " et effectivement  " lâche-prise ". Les croyants diraient " Que ta Volonté soit faite ". Je vais écouter cette chanson différemment aujourd'hui. Dans le refrain il est dit effectivement " Let it be, let it be, let it be, let it be... There will be an answer, let it be... " Lâche prise, lâche prise, il y aura une réponse... " Merci.

Portrait de Cécile

Mon titre évoque les premiers mots de " Let it be ", une chanson qu'il m'arrive de chanter sans avoir pris conscience de son sens profond. Je suis assez nulle en anglais mais je crois que l'on peut traduire par " Quand je ne me sens pas bien, Marie vient vers moi... " Et Marie, la mère de Jésus " est l'archétype du lâcher-prise. Elle dit oui à ce qui est est. Je vais désormais chanter cette chanson autrement. Merci Linda et Charles.

Portrait de Cristina

Bonjour,

Pour moi le lâcher prise c'est un travail au quotidien. Les quatre accords Toltèques m'apprennent, le chant, un travail analytique, l'Amour..

Je dirai comme Don Miguel Ruiz que nous sommes des guerriers, parfois nous tombons et au fur et à mesure d' entraînement les choses deviennent naturelles: les mécanismes de défense qui nous crispent tombent et ouf ça fait du bien!

Bien sûr ce sont mes méthodes et c'est vrai il n'y a pas de recette miracle: se connaître et accepter sont les clés!

Portrait de Gabrielle

J'ai découvert récemment les quatre accords Toltèques. Il va falloir que je creuse et il me semble qu'il existe maintenant un 5ème accord ?