Depuis plusieurs semaines mon fils de 15 ans refuse toujours de prendre un petit déjeuner. Il trouve mille prétextes, "pas faim", "mal au ventre", "en retard, pas le temps"... Je sais que notre adolescent est en pleine révolution, mais je ne peux m'empêcher de me mettre en boule, lorsque je le vois partir le ventre vide... J'ai beau lui répéter que c'est mauvais pour sa santé de commencer sa journée ainsi, il s'en moque ! Est-ce que c'est une autre façon de montrer qu'il devient grand de refuser de manger le matin ? Parce que jusque-là, le temps du petit déjeuner faisait parti du bon démarrage de la journée... Bien que je ne sois pas toujours super zen face à sa crise d'adolescence, j'essaie malgré tout de rester à ma place en tant que mère. Mais pourquoi refuse-t-il de prendre un petit déjeuner ? J'aimerais bien comprendre. Est-ce moi qui en fait trop ? Ce que me dit souvent son père... En même temps c'est normal de veiller en tant que mère, sur le bien-être de son enfant et donc aussi qu'il se nourrisse convenablement...
yamina.174
Astuces psys
D'un point de vue psychanalytique, il existe des profils d'enfants abandonniques qui ont tellement peur inconsciemment que leurs parents, et en particulier leur mère (lien nourricier, soit lien oral), les " oublient " qu'il font en sorte de ne pas avoir faim (ça peut aller jusque-là...) au petit déjeuner. Ils fantasment ainsi faire culpabiliser leur génitrice (ce qui est vrai la plupart du temps : la preuve en est Olivia avec votre post...) qui, par conséquent, pensera à son héritier toute la journée ! Pour casser ce cycle compulsif, le plus simple est de rassurer votre ado habilement car à 15 ans on est vite sur la défensive. Vous pouvez, dès le matin et par exemple, lui demander ce qui lui ferait plaisir de manger au repas du soir ou lui dire que vous n'oublierez pas en rentrant de repasser son sweet car il sera sec... Etc. Mais avec ce type d'astuces, je ne crois pas que son manque d'appétit ou ses douleurs de ventre au démarrage de la journée durent bien longtemps...
Rosie
Mère de 3 garçons
Je suis mère de 3 fils de 17, 12 et 7 ans. Ils sont très différents tous les 3. Pour 2 d'entre eux, le petit déjeûner c'est incontournable (ceux de 17 et 12 ans). Par contre le plus jeune se fait souvent tirer l'oreille pour prendre son petit déjeûner... Et si je ne suis pas derrière, il le ferait facilement passé aux oubliettes... Par contre, et je n'avais jamais compris pourquoi, dès qu'il rentre de l'école, très fréquemment il demande "on mange quoi ce soir ?". Ces explications et astuces psy vont me servir. Merci à Olivia et Yamina.
Alicia
Le mien a 14 ans
Et depuis des années, je me "bagarre" souvent avec lui pour qu'il déjeune convenablement le matin... Et comme nous vivons sans son père depuis plusieurs années, il a peut-être peur inconsciemment que je l'abandonne... Merci pour ces explications celà me permet de comprendre bien des choses !
Loriane
Un bon mangeur le matin
Le mien de fils, 13 ans, ne raterais un petit déjeuner pour rien au monde. Il lui arrive même de demander du fromage, du jambon... Enfin jusqu'à présent ! Donc ça veut dire que ce jeune homme n'est pas inquiet par rapport à sa mère... C'est toujours bien de l'entendre. Ca me fait du bien au moral !
Olivia.V
Astuces pratiques !
Un grand merci pour ces astuces psys yamina.174. En ce moment difficile de tester avec les vacances et vu que ce jeune homme se lève péniblement autour de 11 heures... Mais dès la reprise, je vais m'empresser de faire bien attention dès le matin à le rassurer... Merci encore pour ces astuces très pratiques à mettre en place. Ah oui ! Je tenais à souligner la qualité de ce forum et des réponses qui nous sont données !
Lydie
Ces conseils nous auraient été bien utiles
Mon fils est largement adulte depuis un bout de temps (32 ans). Mais je me suis souvent disputée avec lui dès le matin (c'est triste quand j'y pense avec le recul de mes 63 ans printemps...) à cause de ce petit déjeuner qu'il avait toutes les peines du monde à avaler lorsqu'il était gosse. Ces conseils nous auraient été bien utiles. Ce qui est fait est fait... En attendant, mon fils ne semble pas du tout presser de devenir père... Aurais-je le bonheur de devenir grand-mère ? La plupart de mes amis sont tous des grand-parents heureux...