À cause de ma copine, je ne maîtrise + mes colères

Pas psy du tout Simon_L, mais et vous le dites, ce que vous vivez en couple perturbe votre vie professionnelle...  Et surtout commence à vous mettre en porte-à-faux, pour ne pas dire en danger. Alors, il me semble qu'il est temps pour vous de réviser à fond, votre vie sentimentale et la relation que vous avez avec votre compagne. Ne croyez pas que je vous encourage à la séparation, mais quand le boulot s'en ressent au point que vous risquez d'être viré... Il vaut peut-être mieux régler une bonne fois pour toute la situation affective. Enfin c'est mon humble avis. Personne ne vaut la peine qu'on "se bouffe la vie de cette façon".

Même si je suis d'accord sur le fait que si vous vous mettez en danger dans votre job, il est temps de clarifier la situation dans votre couple... Ce qui me fait vous répondre, c'est que vous dites "à cause de votre copine, vous ne maîtriser plus vos colères"... Est-ce que ça signifie, que vous êtes d'un tempérament colérique mais que vous gériez plus facilement auparavant ? Parce qu'on est toujours deux dans une histoire de couple...

Le fait que vous ayez conscience de vos emportements et que vous ayez eu le courage et l'honnêteté de le coucher par écrit est un signe de guérison. Une question tout de même: est-ce que ce poste de directeur de ventes ne vous effraie pas un peu?

Notre prof'd'Analyse Transactionnelle nous avait expliqué ce que livre Psycot. Parfois c'est l'histoire de l'arbre qui cache la forêt...

C'est vrai qu'un boulot qui ne plaît pas, ou dont on suppose ne pas être encore totalement à la hauteur, peut engendrer des colères sourdes que l'on tait un temps mais qui finissent toujours par exploser un jour ou l'autre. Je ne suis pas psy, simplement enseignante, mais ce qui m'interpelle, guidée par le commentaire de Psycot, c'est que la dispute de Simon a eu lieu par deux fois sur son lieu de travail... Une piste à explorer assurément.

Je trouve ce raisonnement très intéressant parce que ça pourrait alors aussi expliquer que tant que Simon n'est pas devenu directeur des ventes, il ne sentira pas à la "hauteur" pour devenir père. Dans les deux cas, on a finalement des responsabilités importantes, ce qui peut effectivement "faire peur". Peut-être devriez-vous discuter à "coeur ouvert" de vos peurs avec votre compagne.

Certes, votre relation sentimentale accroche un peu mais je suis un peu d'accord avec ce qui vous a été dit. Il ne s'agirait pas que votre copine devienne bouc émissaire d'un problème purement professionnel. Je suis sûre que vous allez trouver une issue. Comme l'a dit quelqu'un plus haut, vous savez vous interroger et c'est déjà le début de la solution.

En ce qui me concerne, j'aime bien la tournure que prend cette discussion... C'est vrai que l'être humain a une propension à avoir une poutre dans l'œil qui l'empêche de prendre en compte ses propres responsabilités. Le résultat du procès de Madame Lagarde en est l'illustration même... Toutefois Simon, il faut reconnaître que vous avez le courage de vous poser des questions sur vous-même quant à vos réactions. Ce n'est déjà pas si mal mais je rejoins tout à fait l'idée de certains foromers qui pensent que la paille est à aller chercher dans l'approche de votre futur poste à responsabilités. Ceci dit, le changement n'est jamais facile mais si ce poste vous a été proposé, c'est que vous en avez la carrure. Et surtout ne vous mettez pas dans une " posture " qui vous ferez renoncer... Joyeux Noël quoi qu'il en soit à vous et à tous nos amis foromers !  

Plutôt du genre zen dans la vie, il m'est arrivé lors de grosses périodes de doute dans mes études de prendre un caractère agressif vis-à-vis de personnes qui ne m'avaient pourtant rien fait de mal. Du coup il est fort probable Simon, comme ça vous l'a été dit, que vos futures responsabilités professionnelles vous angoissent + que ce que vous l'imaginez. J'aime beaucoup l'aspect positif et juste de Sofia qui assure que si tel poste vous a été proposé, c'est que vous êtes capable de l'assumer. Souvent on passe à côté de raisonnements évidents pour notre + grande torture. Le sujet de cette discussion me recentre également car, même si j'arrive à la fin de mon cursus, j'ai la désagréable habitude de me projeter trop loin dans l'avenir en imaginant les pires scénarios, de préférence la nuit où je cauchemarde et me réveille en sursaut... Pas si zen que ça finalement le mec !