Collègue impertinente

Bonjour Sylviane,

D'après ce que vous écrivez, vous avez fait ce qu'il fallait en la mettant en garde. La suite ne vous appartient plus à mon sens. Je vous dis cela car une chose équivalente est arrivée avec un de mes collègues. Il a fini par partir de lui-même.

Dès l'instant ou vous le lui avez dit, ce qu'elle fait ou pas de ce qui lui a été dit lui appartient. Nous ne sommes jamais "à la place de...". Peut-être, comme le suggère Younes n'est-elle pas là où elle doit être avec ce job ? Mais c'est sûr qu'à l'heure actuelle vaut-il mieux faire attention quand on a un emploi...

Même si vous précisez que vous l'avez déjà allertée... Je serais vous, je redirais bien clairement afin de n'avoir aucun regret. Vous dites aussi que vous n'êtes pas un modèle pour ce qui est de communiquer. Mais le fait que vous soyez directe peut dans ce cas d'autant vous déculpabiliser. Comme les posts précédents, ensuite ce que cette collègue modifiera ou pas, c'est elle qui est concernée.

Pour d'autres raisons que les vôtres, j'ai eu récemment un petit soucis de mécontentement d'une cliente. Elle s'est entêtée en voulant que je transforme une jupe un peu ancienne, parce qu'elle aimait énormément le tissus. Sauf que ce qu'elle me demandait était à mon avis pas vraiment adéquat avec ce tissus. Enfin bref, je l'ai prévenu qu'elle risquait d'être déçue du résultat que je ne pouvais que l'avertir que ça n'était pas vraiment approprié. Elle a cependant insisté... J'ai donc fait ce qu'elle me demandait. Même si elle ne m'a rien dit une fois la réalisation effectuée, j'ai bien vu que ça ne lui plaisait pas. Mais je l'avais prévenu...

En ce qui me concerne, je laisserais tomber. Sans compter qu'elle attend peut-être de se faire virer pour toucher le chômage ???

Mon métier de formatrice fait que malheureusement je ne vois pas que des gens hyper motivés par la formation qu'il reçoive. Ces formations étant des formations rémunérées, il est clair que certaines personnes sont plus motivées par la rémunération en tant que telle que par la formation proprement dites. Il est possible que cette collègue de travail cherche la facilité d'une allocation chômage... Quel dommage... Mais chacun voit midi à sa porte comme on dit.

En tant qu'ancienne employée territoriale dans l'administration j'ai toujours bien eu en tête que j'avais l'émorme avantage de la sûreté de mon emploi... Ce qui ne m'a jamais empêchée de réellement m'investir dans mon travail. Facilité ne signifie pas toujours d'avoir un poil dans la main. Mais je sais que certains profitent aussi d'un système qui peut encourager à ne pas vouloir beaucoup se montrer efficace au travail. Une question de mentalité ?

J'ai 23 ans et je me remets en question par rapport à mon emploi actuel. Par contre, il n'est pas question pour moi de me retrouver au chômage ! Donc en attendant soit de trouver autre chose qui me convienne mieux, soit de revoir ma façon d'être dans mon emploi actuel, je ne prends pas de risques de me faire virer... Un travail c'est précieux et malgré tout, je suis très contente de mon salaire tous les mois parce que je fais ce qu'il faut pour le gagner.

Ca prouve que les très jeunes peuvent aussi s'investir dans leur vie et leur emploi ! Pour le reste je suis d'accord que si la collègue de Sylvianne a décidé de se faire virer pour x raisons, qu'est-ce qu'elle y peut ? C'est son histoire pas celle de Sylvianne.

Excusez-moi Sylvianne mais dès lors que vous lui avez dit à plusieurs reprises... Vous n'êtes en rien responsable de cette collègue et de son attitude. Attention à ne pas confondre les relations travail et affectives.

Parce qu'en plus lorsqu'on en fait trop, même si ça vient d'un bon sentiment on peut se retrouver dans une position paradoxale, c'est que finalement celui ou celle qu'on a cherché à protéger peut ensuite vous en vouloir... En vous disant justement de vous mêler de ce qui vous regarde !