J'ai une histoire un peu compliquée, mes deux parents étant des alcooliques dernier degré.
Mon père est mort brutalement le 14 août et ma mère vit donc seule maintenant chez elle. Elle a toujours été très sale, ne faisant que le minimum au niveau ménage (et encore!), dormant beaucoup et pour cause... Ayant des moyens financiers plus que corrects (je suis avocate), je lui ai proposé à maintes reprises de lui payer des heures de femme de ménage, ce qu'elle a toujours refusé pour cacher au mieux son alcoolisme et celui de mon père à l'époque.
Je suis allée lui rendre visite hier (100 km nous séparent mais, bien que les communications téléphoniques avec elle soient difficiles, je lui téléphone plusieurs fois par semaine à des heures où elle peut encore répondre et articuler à peu près normalement) et je suis entrée dans une maison pestilentielle, au désordre indescriptible, où il n'est même plus possible de parler de crasse... Elle était délirante... J'ai appelé les pompiers et elle a été hospitalisée. Le psychiatre du service dans lequel elle se trouve n'est pas encore passé la voir mais il est bien évident que je vais lancer les démarches nécessaires pour qu'elle soit dorénavant placée en institution.
Une question me taraude en attendant la position psychiatrique: dans le cas de ma mère peut-on parler de Syndrome de Diogène?
Michèle
Les caractéristiques du Syndrome de Diogène
Bonjour Néfer,
Tout d'abord, je voudrais vous dire que je suis de tout coeur avec vous. La situation que vous décrivez n'est pas des plus agréables mais je pense que le médecin psychiatre va vous aider. La décision de l'hospitalisation s'imposait, je pense.
Pour répondre à votre question, n'étant pas psy, cela m'est impossible. Cependant j'ai effectué quelques recherches sur Internet (à prendre comme d'habitude avec prudence bien sûr) et j'ai trouvé quelques caractéristiques du dit Syndrome que je ne connaissais d'ailleurs pas :
- Une négligence parfois extrême de l'hygiène corporelle et domestique.
- Une accumulation d'objets hétéroclites, nommée également syllogamie.
- Un déni de son état, associé en conséquence à une absence de toute honte.
- Un isolement social selon les critères habituellement admis dans sa culture.
- Un refus d'aide concernant cet état, celle-ci étant vécue comme intrusive.
- Une personnalité pré-morbide : soupçonneuse, astucieuse, distante, tendant à déformer la réalité (là encore selon les critères culturels en cours).
Je ne sais pas si vous pensez que cela correspond au cas de votre mère mais évidemment seul le médecin psychiatre pourra confirmer ou infirmer.
Bien à vous,
Michèle
Lakshmi
Un syndrome assez controversé
L'expression médicale " syndrome de Diogène " est utilisée dans la littérature depuis une quarantaine d'année (1975). Auparavant, on parlait de " mendiants thésauriseurs " par exemple. Ce qui fait référence à Diogène (dit le cynique). Il s'agit d'un philosophe grec qui aurait vécu sans un tonneau et sans objet personnel. La légende dit qu'il aurait même jeté son écuelle en regardant un enfant boire dans ses mains. Ainsi, la syllogamie ne correspond-elle pas véritablement avec le côté ascétique de Diogène. Quoiqu'il en soit, un médecin psychiatre semble effectivement le plus à même de poser un diagnostic et surtout de proposer des remèdes, ce qui est le plus important.
Je pense à vous et à votre maman, qui, malgré tout, doit souffrir.
Lakshmi
Sofia M
C'est une possibilité
Le tableau que vous donnez de votre mère peut aller effectivement dans ce sens...
Gilbert. R. Psy...
On pourrait pencher pour cette hypothèse
Je suis du même avis que Sofia M. Le psychiatre aura cependant plus d'éléments pour poser un diagnostic précis.
yamina.174
Une forte probabilité
Je partage le point de vue de Sofia, d'autant qu'il existe des personnes alcooliques qui sont très propres et éprouvent même le besoin d'astiquer leur maison plutôt deux fois qu'une.
Jean
C'est vrai !
J'ai un ami qui a été alcoolique mais qui, malgré son addiction, ne supportait pas d'avoir son appartement sale et en désordre. Il tenait à ce que sa femme de ménage vienne régulièrement.
Mireille-cogolin
J'ai pu décoller une mauvaise étiquette
Je ne connaissais pas le Syndrome de Diogène mais l'histoire maternelle de Néfer m'a fait penser immédiatement à un monsieur dont je m'étais occupée en tant que bénévole il y a quelques années de cela.
Il avait eu des problèmes avec ses voisins d'immeuble en raison de l'odeur qui se dégageait de son petit appartement. Ceux-ci avaient fait intervenir la municipalité qui l'avait sommé de nettoyer son intérieur dans lequel il paraît qu'il était très difficile d'entrer à cause du désordre inimaginable et de la saleté qui y régnaient. C'est d'ailleurs grâce à une assistance sociale en qui il avait fini par avoir confiance qu'il était venu à l'association.
Comme il avait un très gros problème d'alcool, nous avions associé son état à une quasi clochardisation. Mais vous venez de me faire comprendre qu'il souffrait certainement en plus du Syndrome de Diogène. La suite de la vie de cet homme est assez surprenante : quand son appartement a été à peu près propre, il a décidé de le vendre. Il l'a vendu assez rapidement. D'origine polonaise, il est parti vivre en Pologne mais je n'ai plus jamais eu de ses nouvelles par la suite...
Néfer
Une explication médicale plausible qui va sûrement m'aider
J'ai vu le psychiatre qui a diagnostiqué une forte probabilité d'atteinte du syndrome de Diogène chez ma mère. Est-il un peu rentré dans ma recherche de déculpabilisation? C'est possible... De toutes les manières et même si ça ne règle rien, ce diagnostic me permet de ne pas, de ne plus ( ? )la juger.
Ma mère est une malade avérée.
Mon destin a voulu que je sois née dans ce milieu social abominablement difficile depuis toujours pour moi. Mais les nouveaux attentats dramatiques donnent à voir que la destinée n'est jamais aisée...
ledormeurduval
syndrome de diogène
Bonjour Néfer,
Merci pour votre publication, bien que le syndrôme de diogène soit très méconnu, et ce même auprès du corps médical et social, j'ai quand même l'impression qu'il y a plus de témoignages qu'avant, il est bien de lever le voile sur cette maladie et de trouver des personnes qui traversent les mêmes difficultés. Mon père est également atteint de ce syndrome, pour sa part syllogamie + incurie + alcoolisme, et j'essaye depuis 1 an de lui redonner un peu de dignité et de lui "sortir un peu la tête de l'eau" mais j'avoue que la tâche est rude d'autant plus que je suis fille unique et qu'il est très compliqué de trouver des prises en charge... J'ai souvent l'impression que c'est moi-même qui vais finir pa être aspiré par cette spirale infernale. Je souhaitais savoir si vous-mêmes aviez pu trouver quelques solutions concrètes et des aides de la part de tiers ? Je serais prête à échanger avec vous si vous le souhaitez.
Jean
Bienvenue
Avant que Nefer ne vienne vous répondre, je tiens à vous souhaiter la bienvenue sur ce forum. Je comprends tout à fait cette impression d'être aspiré par la pathologie d'un tiers. Il est effectivement très important d'échanger avec un tiers extérieur de manière à se recentrer sur soi. J'espère de tout mon coeur que vous trouverez ici quelque apaisement. En attendant, je vous assure de mon soutien, même virtuel.
Jean
Michèle
Bienvenue aussi !
" Le dormeur du val " : il me semble que c'est le titre d'une poésie connue ? Comme Jean, je vous souhaite la bienvenue ici. J'espère que vous allez y trouver aide et réconfort !
Michèle
Cécile
J'ai traversé un peu cela aussi
Ma mère a été diagnostiquée maniaco-dépressive et j'ai aussi traversé des choses pas évidentes. Comme vous le dites, lorsqu'il s'agit d'une maladie avérée, le jugement s'estompe mais la culpabilité aussi. Ce sont nos limites d'êtres incarnés dans une famille. Oui, une destinée existe dont nous n'avons pas toutes les clés.
cricri
Le déclenchement de la compassion
L'explication médicale ou psychologique est tout de même un + car elle permet de ne pas agresser verbalement par exemple la personne qui inquiète. Les affects s'agitent moins... Tout diagnostic permet de comprendre au moins les contours de la maladie et donc des attitudes souvent illogiques chez le malade, ce qui génère des réactions plus justes et mieux appropriées face à la personne déficiente.
Mireille-cogolin
Comprendre pour ne pas rentrer dans les perturbations du malade
Je suis bien d'accord avec le commentaire de Cricri. Après tout, celui qui est objectivement le plus à plaindre dans la relation est le malade... C'est ce que j'essaie de me dire et d'appliquer au quotidien avec ma sœur qui n'est pas très bien équilibrée psychologiquement... Ce réflexe, aussi difficile soit-il pour moi de prime abord, m'aide à prendre du recul par rapport à ses agressions verbales et à ses comportements avec autrui complètement ahurissants...
Lakshmi
Symboliser
Un diagnostic approprié permet effectivement de symboliser, de mettre un nom sur un comportement et ainsi de prendre une distance salvatrice face à nos affects. Et puis, cela favorise la compassion. Je suis entièrement d'accord avec vous Cricri.
Orlan
Accepter la réalité telle qu'elle est
Tout désordre psychologique fait peur. Aussi préférons-nous souvent le nier, quitte à considérer la personne malade comme une personne normale et c'est ce qui aggrave les problèmes relationnels. J'ai pu malheureusement le vérifier avec un de mes cousins...
Gilbert
Très important ce que vous livrez, Orlan
Nous avons parfois la fâcheuse habitude de banaliser un comportement " a-normal " sous le prétexte de ne pas vouloir juger. En fait, il s'agit toujours d'une politique de l'autruche. Oui, la différence entre normalité et anormalité, ça existe. Une personne pathologique psychiquement ne peut pas avoir nos concepts de pensée. Nous en faisons, au niveau collectif, la triste constatation...
Cécile
Prendre en compte les limites de l'autre
D'accord aussi avec Orlan. Le relationel avec ma mère s'est amélioré lorsque j'ai réalisé qu'elle était malade.
Madeleine
Une prise de conscience qui libére
Dans la famille de mon mari, la soeur de ma belle-mère ne va vraiment pas bien et sa pathologie psychique s'aggrave. Son mari, son fils, ma belle-mère n'arrivent plus à la gérer mais personne ne veut admettre qu'elle a besoin d'un psychiatre. Personne n'arrive à accepter qu'elle est malade et au fond c'est ce qui rend son entourage malheureux. Comme vous le dites Orlan, ils ont peur. La prise en compte de sa pathologie pourrait pourtant libérer chacun d'entre eux de ce lien destructeur.
Charles
Les malades en ont besoin !
Le beau-fils de mon voisin a développé une pathologie psychique assez importante suite à une séparation (avec une propension à s'alcooliser outre mesure). Il était hébergé chez lui avec tous les problèmes que cela peut générer. Du jour où le beau-fils a été pris en charge dans une clinique psychiatrique, il y a eu un soulagement de part et d'autres. Son beau-fils lui-même se sent pris en compte...
Lakshmi
Je confirme !
Du temps de ma dépression, je suis longtemps restée prostrée. Mon compagnon ne savait plus quoi faire. C'est lorsqu'il m'a accompagné chez un psychiatre et que j'ai accepté que j'avais un sérieux problème que les choses ont commencé à avançer. J'avais besoin de ce médecin...
oOps
syllo quoi ???
Bonjour à toutes et à tous. J'ai trouvé ce forum suite à une recherche sur (ô surprise) le Syndrome de Diogène. En fait, ma recherche était beaucoup plus ciblée : je cherchais principalement un blog voire un forum où des personnes atteintes de ce syndrome s'expriment. Ce qui semble extrêmement rare !!! En fait, je ne connais le terme que depuis une dizaine d'années. Il aurait été effectivement inventé par un Dr Clark, britannique de son état , en 1975. C'est — également effectivement — une pratique assez courante chez les psy-quelque chose d'attribuer à un quelconque fonctionnement un nom qui ferait penser a priori à un comportement totalement opposé, le philosophe Diogène étant donc un individu vivant dans un dénuement quasi total et qui avait l'amusante habitude de se promener la nuit avec une lanterne qu'il mettait sous le nez des gens en disant « je cherche un homme ». Mais ceci est une autre histoire. J'ai ensuite un tout petit peu éternué (oui, oui, à mes souhaits, merci) en voyant le 13/11/2015 à 10:13 Michèle parler de « syllogamie ». Terme repris par la suite !!! Je connaissais déjà la monogamie et la polygamie, mais la syllogamie ??? Ah bon c'est comme la lessive qui lave encore plus blanc, c'est nouveau ??? Ceci dit et plus sérieusement, quelque chose m'interpelle dans le premier post, celui donc de Néfer. Qui, semble-t-il, n'aurait découvert l'état de la maison de sa mère — ça commençait comme du Pagnol, dommage... — que lors d'une visite inopinée.
Une remarque qui s'impose est qu'effectivement ses visites doivent être plutôt rares, car ce qu'on décrit comme l'habitat d'un « Diogène », comme Paris, ne se fait pas en un jour.
Etant donc, enfin paraît-il, moi-même atteint de ce syndrome, j'aurai cependant quelques remarques à faire.
Il me semble que le premier comportement menant à ce qu'on peut diagnostiquer ainsi est la procrastination.
Pour ceux qui en ignorent le sens, cela signifie remettre sans cesse des tâches qui devraient être effectuées immédiatement... par exemple sortir les poubelles !!! ou plus simplement ranger ou faire la vaisselle...
Vient ensuite la, non pas syllogamie (qui semble n'avoir été inventée qu'ici) mais la syllogomanie. Qui consiste en "l'accumulation compulsive de manière excessive d'objets (sans les utiliser), indépendamment de leur utilité" (merci Wikipedia).
Moui, moui.
Il me semble cependant que ce terme pourrait également s'appliquer à tous les gens qui collectionnent des objets de quelque nature que ce soit, qu'il s'agisse de timbres, de papillons ou de ce qu'on voudra. Sans pour autant qu'on y voie un quelconque côté pathologique !
Enfin — désolé pour ces longueurs mais ces préambules me semblaient nécessaires — j'en arrive au cœur du sujet : MOI !!
Voici un peu plus d'un an, j'ai fait l'objet d'un arrêté préfectoral (carrément) m'enjoignant sous une quinzaine de "débarrasser, dératiser et mettre aux normes" mon appartement.
Diantre ! Et quelques jours après, je recevais la visite d'un monsieur travaillant à la Mairie de Paris accompagné d'un autre, que je connaissais déjà et donc l'activité (plutôt rémunératrice !) est le "nettoyage" de locaux commerciaux ou autres.
Eux s'étaient déjà accordé trois semaines (et non plus une quinzaine) pour effectuer les tâches demandées.
Il semblerait (a priori) que le "rangement" comporte deux facettes, l'une consistant à jeter ce qui doit l'être et l'autre à emballer dans des cartons ce qui ne le doit pas, afin de faire de la place pour effectuer les "mises aux normes" exigées.
Seulement voilà. Les travaux, commencés le 11 mars 2015, ont été interrompus sans aucune raison avancée le 24 du même mois. Au passage, une quantité considérable (de l'ordre de 15.000 €) de matériel (vêtements, pièces électroniques, batterie de cuisine, etc.) a été "embarquée" et aucune nouvelle depuis, et ce malgré de nombreux mails et coups de fil restés sans réponse.
J'ai personnellement contacté le Dr Hugonot, gérontopsychiatre de son état et dont j'avais appris l'existence grâce à une émission de TV. Elle non plus n'a pu obtenir d'informations.
Ma question, puisque Néfer (que j'invite à me contacter, même si je n'aperçois pas de fonction "MP") est avocate, est donc la suivante :
qu'y a-t-il comme recours en pareil cas, car "s'asseoir" sur une telle quantité de matériel me paraît quelque peu fort de café ???
Voilà, en espérant ne pas trop vous avoir emmernuyés.
Michèle
Mes excuses !
Juste correction. Je viens de remarquer, grâce à vous, oOps, que j'ai véhiculé une erreur. Syllogomanie donc, bien sûr. J'en profite pour vous souhaiter la bienvenue sur le forum en espérant sincèrement que vous trouviez une réponse satisfaisante à votre question.
oOps
Ah ben zut...
Moi qui pensais (naïvement ???) avoir découvert un nouveau comportement sexuel collectif (la syllogamie) ...
Non ? c'était juste une faute de frappe ??? Oh ben, quelle déception...
Ceci dit, belle Abbesse, ma question est collective et concerne, à mon humble avis, toutes les personnes à qui on attribue, plus ou moins gratuitement, le diagnostic du 'Diogène'.
Car, surtout en milieu urbain où les places sont plus que chères, l'intérêt est évident.
On embarque le 'petit vieux' ou la 'petite vieille' en 'maison de repos, et 'on' récupère tranquillement son appartement ou son pavillon comme 'logement municipal'...
Vous avez dit arnaque ???
Moi, je trouve que ça sent très très fort...
Blondie
au secours
Bonsoir a tous,
Ma grand mere etait atteinte de ce mal, malheureusement ma maman aussi, elles etaient fusionnelles et au deces de ma grand mere, ma mere s est laissee couler.
J habite loin d elle, ma seule chance de survie psychique et je vais rarement la voir car sa maison est devenue casi inaccessible et limite de l insalubrite. Elle vit avec a tante handicapee et alitee.
Les voir ds ce contexte est 1 calvaire pr moi et j en tombe malade physiquement et psychologiquement.
Je ne sias que faire, je pense a leurs deces et me dde comment je vais pvoir gerer cela, cette immense maison pleine de detritus et puante, je travaille bien sur,
Je hais ma mere pr me faire subir cela, en plus de bcp d autres choses violentes.
Aidez moi svp.
Merci
blondie
Cécile
Bonsoir Blondie
Je viens de prendre connaissance de votre post. Je ne suis pas une spécialiste psy et je pense que des personnes plus qualifiées que moi viendront vous répondre. En attendant, il me semble que passer par un médecin serait peut-être la première chose à faire afin d'établir un diagnostic officiel puis éventuellement les services sociaux dans la mesure où elle vit également avec une personne alitée. Si votre maman est véritablement porteuse de cette maladie, je suis sûre que des solutions institutionnelles sont possibles. Dites-vous également que vous n'y êtes pour rien et faites intervenir des tiers dont c'est la profession. Je comprends votre sentiment de haine, l'ayant éprouvé moi aussi mais je sais aussi que cela ne mène à rien. Comme dit précédemment, le fait de réaliser qu'il s'agit d'une maladie aide à gérer mais il faut que le corps médical s'en mêle. Je ne sais pas si mon post vous est d'une quelconque utilité. En tous les cas, je suis de tout coeur avec vous et espère que vous allez trouver quelques clés et conseils utiles sur le forum.
Cécile
Blondie
Merci Cecile, votre reponse
Merci Cecile, votre reponse me fait pleurer car je suis si desemparee et je me sens si seule ce soir... parfois un message bienveillant venant d une inconnue fait plus de bien que d echanger avec ses propres amis... merci.
Votre gentillesse me touche, je ne sais pas pour quelle raison vs avez egalement eprouve ce sentiment o combien derangeant de haine envers sa propre mere, qui pousse a la culpabilisation, mais j espere que ca n est plus le cas en tous cas... c est contre nature.
Merci a nouveau pour vos bons mots.
Belle soiree et au plaisir de vous lire
BLONDIE
Solange
Courage, Blondie
Comme Cécile, je viens souvent sur ces forums de qualité et je tiens à vous témoigner mon soutien également. La vie n'est pas toujours facile et il est bon de savoir que quelque part sur le net existent des gens de bonne volonté. Cécile et bien d'autres ici en font partie. C'est pour cela que je viens surfer sur les différentes rubriques comme ce soir. Je vous souhaite une belle fin de soirée et surtout gardez courage.
Blondie
Merci a vous aussi Solange,
Merci a vous aussi Solange, votre message me rechauffe le coeur egalement. Je suis un peu apaisee, meme si ca ne sera que de courte duree, noel approche et donc l affrontement de cette pathologie va me revenir concretement en pleine face....
Je vous souhaite cependant de belles fetes entouree d amour.
A bientot et encore merci,
B.
Tiptaptop
Bonjour Blondie!
Bonjour Blondie!
Je vois que votre message est le plus ancien. Ma mère souffre aussi de ce syndrome, on est en train d'évacuer son appartement (sur son accord... obtenu tardivement... elle a 91 ans maintenant!).
J'ai créé un blog pour en parler, car en plus d'être une maladie, c'est quand même un truc de "fou" à gérer pour la famille. J'ai choisi de traiter cette histoire en famille (et avec mes amis) et avec le plus possible d'humour (l'humour est une forme de thérapie, pour moi), sinon je vais devenir "dingue" moi aussi car c'est quelque chose de tellement incroyable et tellement prenant (ça fait 3 semaines que je suis sur son appartement, ça m'oblige à mettre toute ma vie entre parenthèse).
Je ne ressens pas de haine pour ma mère, pas du tout. Je suis plutôt affligée de voir à quel point elle a gâché sa vie. Mon grand frère, par contre, est dans la haine.
Perso, j'aime positiver les choses, je regarde donc le BON que toute cette histoire peut m'apporter (notamment le fait de resserrer les liens familiaux, et de voir à quel point je peux compter sur mes amis).
CE n'est pas facile à vivre mais je me dis qu'il y a pire comme maladie (un cancer, par exemple).
Ma mère est en pleine santé... et elle ne se résume pas à son "diogène"!!... On rigole beaucoup avec elle aussi (pas toujours, y'a des fois où elle est fortement négative... bon... ben dans ce cas, on fait en sorte de la faire sortir pour lui changer les idées et ça marche plutôt bien).
Je suis souvent bénévole, du coup, je l'ai incitée à venir faire du bénévolat avec moi... ça marche bien aussi.
Courage en tout cas!! et APAISEMENT, nos parents sont comme ils sont... pas parfaits... la haine ne sert qu'à se faire du mal à soi-même mieux vaut en sortir
Voilà le lien pour mon blog si ça vous intéresse : https://syndromedediogene2017site.wordpress.com/
(attention, à la lecture du blog, humour à prendre au 10ème degré! L'humour est ma thérapie, j'en use et abuse )
Michèle
Témoignage enthousiasmant
Tiptaptop, votre témoignage est plein de vie et d'amour. Je prendrai le temps d'aller visiter votre blog, c'est promis. En attendant je tenais à vous remercier. Votre attitude positive peut s'appliquer, à mon avis, à beaucoup d'autres soucis que l'on peut avoir dans l'existence. J'espère aussi que Blondie retirera tous les bénéfices de votre intervention.
Belle journée,
Michèle
Tiptaptop
Merci Michèle pour ce retour
Merci Michèle pour ce retour positif ;-)
Peu de gens pour l'instant ont lu mon blog, mais en général, ça les a fait plutôt rire... (la manière dont je tourne les choses, pas la maladie de ma mère). ça me permet même de renouer avec de vieux amis! lol!
y'en a un que je n'avais pas eu au téléphone depuis 2 ans, il a lu le blog et m'a laissé un message : "je viens de lire ce que tu as écrit et ça m'a bien fait rire... " et puis il a dû se dire que ce n'était pas très approprié de me dire ça, vu le contexte alors il a rajouté "enfin... rire jaune"... ha ha ha!! Je l'ai rappelé immédiatement pour lui préciser que c'était parfait s'il avait pu rire en lisant mes écrits.
C'est tellement le bazar dans l'appartement de ma mère qu'on l'a surnommé "Bagdad" (on avait l'impression d'arriver dans un appartement après un bombardement... et ça doit être ça, en fait : le bombardement intérieur de ma mère...) donc voilà, aujourd'hui, j'y retourne encore, et ça va être encore comme ça durant un mois, à mon avis
Bonne journée aussi, Michèle et à tous ceux qui me liront
Régis
Bon courage
Bon courage Tiptaptop. De tout coeur avec vous et avec votre maman.
Régis
Tiptaptop
Merci Régis ;-)
Merci Régis ;-)