Il veut quitter son emploi à cause de son chef

Puisque vous dites Lison que votre fils est un homme qui a la tête sur les épaules. Lui rappeler que le marché du travail étant malheureusement ce qu'il est, je ne pense pas que ce soit vraiment nécessaire... C'est bien peu ce que je vais vous dire... Mais si calmement, vous discutiez avec lui de toutes les possibilités autres que cet employeur actuel... Ca pourrait l'aider à temporiser tout en cherchant déjà ailleurs. Histoire de ne pas se lâcher des deux mains...

Le fait que son chef de secteur (je ne sais pas trop si c'est la bonne dénomination) mette une grosse pression... Peut-être que la question à se poser pour votre fils, c'est "Est-il à sa place dans ce magasin ?". Selon ce qu'il en ressort pour lui, après réflexion... Ce sera : chercher ailleurs... Mais pas sur un simple coup de tête, bien plutôt après avoir évalué avantages et inconvénients...

J'ai travaillé durant de nombreuses années dans la grande distribution... Je connais cette pression que mettent les chefs réseaux. Vu l'âge de votre fils, je suppose que c'est sa première expérience en tant que responsable magasin. Déjà, je peux vous dire, que les chefs réseaux, changent la plupart du temps, bien plus vite que les chefs magasins... Ce n'est pas du tout pour les défendre (j'ai eu affaire à un en particulier, qui était une vraie terreur !). Ce que j'ai compris surtout, c'est qu'ils ont eux-même une très grosse pression... Selon le cas, ils ont cette fâcheuse tendance à du coup reporter sur les chefs magasins. Ce n'est pas une excuse bien entendu ! Mais moi ça m'a aidée quelquefois à relativiser.

Même si je suis d'accord avec ce que vous dites... Attention quand même de ne pas en tomber malade ! Votre fils pourrait tenter de décompresser, avec une activité extérieure une fois par semaine.

Votre fils a tout de même un bon avantage, il est encore trés jeune! Et plusieurs atouts en main: BTS + expérience professionnelle. Qu'est-ce qui la maintenant pourrait l'attirer? Faire une liste et orienter des candidatures spontanées en fonction peut-être?

En particulier, mais pour le BTS, Sylviane n'a pas tort. J'ai entendu au journal télévisé il y a quelques jours, que c'est la demande de diplôme la plus développée par les entreprises pour l'embauche des jeunes.

Vous allez quand même dans le sens de laisser son emploi actuel ? BTS ou pas, mieux vaut réfléchir à deux fois... Qui dit que ça ne sera pas encore plus difficile ailleurs ?

Peut-être que quelquefois, il vaut mieux tenir que courir... Ca peut aider pour apprendre aussi à se faire confiance, dans la mesure ou on développe de vrais compétences. Mais ce n'est que ma perception, qui n'est que mon expérience...

Il y a trois inconvénients à quitter un emploi par rapport à un chef:

. Se mettre en danger financier en lâchant la proie pour l'ombre.

. Faire tout le mauvais jeu psychologique dudit chef qui n'attend qu'une chose: "gagner" en mettant dehors une personne qui ne lui convient pas.

. Attirer des problèmes différents dans une entreprise autre car chaque structure a ses propres insuffisances.

Même si certains "supérieurs hiérarchiques" sont odieux, il faut avoir conscience qu'aucune situation n'est parfaite. Si le climat est vraiment ingérable, il faut chercher tranquillement, sans fébrilité et sans en parler à quiconque, une autre "boîte". Pour tenir le coup en attendant, il faut toujours essayer de comprendre quelle leçon envoie l'Univers.

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J'aime beaucoup le post de Psycot. Le monde du travail est souvent une jungle, c'est sûr. Mais vu le contexte, il est bon de ne pas lâcher la proie pour l'ombre. Il y a certainement des choses à comprendre dans cette situation, situation qui est loin à mon sens d'être catastrophique. Pour avoir été trop longtemps au chômage, j'aurais bien fait avec un chef désagréable. Aujourd'hui j'ai retrouvé un job et je ne suis pas près de le lâcher. Avec les compétences qu'a votre fils, il faudrait l'encourager à ne pas baisser les bras et à mettre son énergie pour trouver mieux avant de partir n'importe comment.

Pour une raison beaucoup plus futile que celle que soulève Lison, je me retrouve complètement dans le commentaire de Psycot. Effectivement, en deux ans, j'ai changé trois fois de coiffeur, non pas que je sois instable, bien au contraire même, mais pour l'un c'était le coiffeur qui me coiffait qui avait de plus en plus d'arrêts de travail (!) et j'étais très mal coiffée à la longue par sa remplaçante, pour l'autre c'était le coloriste qui travaillait mal. À force de chercher, jai fini par trouver un coiffeur nouvellement installé très près de chez moi, qui travaille très bien. Côté prix c'est sensiblement ce que je payais chez le précédent mais côté attente, c'est carrément insupportable. J'y suis allée hier et j'ai attendu 3/4 d'heure avant de passer au bac ! J'ai poliment dit mon mécontentement car ce n'est pas la première fois mais, dans ce salon, ils ont toujours réponse à tout : hier, c'était une cliente qui était arrivée en retard et qui avait décalé le planning ! C'est le cas de le dire, ça m'a encore bien pris la tête ! Mais, depuis, j'ai réfléchi. Bien sûr que je pourrais chercher un autre coiffeur mais il y aura à coup sûr un dysfonctionnement différent dans le salon. J'ai donc décidé de m'organiser dorénavant quand j'aurai rendez-vous, je m'adapterai, je prendrai mon mal en patience, j'observerai ce qui se passe dans cet établissement pour voir éventuellement si l'Univers ne m'envoie pas une leçon à décrypter. Bref, je travaillerai mon niveau d'acceptation qui peut être variable malheureusement...

Ce qu'explique Danièle m'apparaît plein de bon sens. Rien n'est parfait et parfois on croit trouver mieux dans le pré du voisin et on a de drôles de surprise. Un ami, dans le passé, avait quitté son travail pour mieux. Ce qui était le cas apparemment. Sauf qu'avant d'être embauché définitivement dans sa nouvelle boîte il a eu un accident de voiture. Cette histoire m'a interrogé.

En ce qui me concerne, adaptabilité, acceptation, sont des termes qui me parlent et que je crois toujours avoir la capacité de mettre en application. Sauf que, par exemple, dans des cas de retard indépendants de ma volonté, moi aussi je m'énerve et j'aimerais bien parvenir à me débarrasser définitivement de ce défaut. 

Rappelons-nous aussi qu'on n'attire aucune situation par hasard. À chacun de comprendre pourquoi elle nous tombe dessus. Dès que nous avons compris son sens par rapport à soi, une situation plus confortable, plus paisible, s'impose à soi, mue en parallèle par un bon soulagement appréciable.