Je me laisse toujours entortiller

Je ne sais pas trop si ça a valeur d' une aide... j 'ai 52 ans depuis peu. Il m' a fallu une seconde unioin depuis bientot 6 ans, pour apprendre à dire non à certains par qui je me laissait "bouffer". Ca m' a vallue quelques critiques d'âmes bien pensantes mais je m 'en moque ! je crois que ce que j' ai un pue compris (peut-être?) c 'est que j' avais toujours peur de faire du mal alors j'e disais toujours oui. Sauf qu' à un moment donné, avec mon premier mari j 'en suis arrivée à trop de porblèmes qui m 'ont beaucoup blessée abimée. C 'est le divorce qui a sûrement enclenché quelque chsoe pour moi puis la rencontre avec mon second mari. Mias ce n' est que mon expérience...

Je parle par rapport à votre surveillante qui change vos planning quand ça lui chante. En plus pour une relation extra conjugale (chacun fait ce qu'il veut, là n'est pas la question). Mais comme vous le dites, c'est au détriment de votre relationnel avec votre fils tout de même ! Votre profession d'infirmière vous pousse vers le soin, l'humanitaire si j'ose dire... Mais il n'est pas question de soigner la terre entière pour autant ! D'autant que c'est impossible. Et si vous preniez soin de vous. Ce serait un bon début ! "Charité bien ordonnée..." Et ce n'est pas moi qui l'ait inventé...

Le fait non seulement d'avoir conscience que vous avez une propension à vous faire avoir mais en + de l'écrire témoigne du fait qu'un changement salvateur est enclenché... Notez par écrit chaque progrès qui va dans ce sens et vous verrez que la liste s'allongera régulièrement jusqu'à ce que vous n'ayez + besoin de vérifier votre fermeté psychologique...

Vu de l'extérieur, j'ai l'impression que c'est une culpabilité bien sédimentée aux fins fonds de vous qui vous joue les mauvais tours dont vous parlez. Raisonnablement, je crois qu'il faudrait que vous essayiez de comprendre quelle est son origine pour que vous la déboulonniez.

D'accord avec Psycot et Vincent. Le fait que vous employiez le terme " masochisme " semble montrer que vous n'êtes pas dupe que ce qui se présente à l'extérieur est peut-être un miroir de votre intériorité. Vincent parle d'une culpabilité, d'un jugement par rapport à vous-même. Je trouve que ce serait intéressant d'aller voir de ce côté. Pour certainement vous aimer plus avec vos qualités mais aussi avec ce que vous pensez être vos défauts.

Proposée par Psycot. Je comprends malheureusement très très bien ce que dit Marie Lou... Et je me rends bien compte que le masochisme chez moi aussi est souvent plus qu'actif ! Je vais me servir de la méthode de Psycot et j'espère que je vais pouvoir allonger ma liste de progrès... Un grand merci à Marie Lou pour ce sujet !

J'ai découvert la méthode des listes il y a 6 ou 7 ans. À l'époque j'avais des problèmes d'ordre sentimental. L'homme que j'aimais n'était pas libre. Je suis d'un tempérament mince mais à cause de cette histoire je ne mangeais quasiment plus. Mon médecin m'a adressée chez une psychothérapeute. Celle-ci a très vite compris que j'allais très mal mais à chaque séance elle ne pouvait que constater que j'étais incapable de quitter mon amoureux marié, très marié et plus que ça encore. Quelque part je savais qu'il me faisait du mal et qu'il ne divorcerait jamais. Je n'espérais rien de lui mais je passais mon temps, quand je ne le voyais pas, à penser à lui. Je dépérissais et il profitait que j'alimente toute seule mon masochisme pour en rajouter des louches, genre: "Samedi on ne pourra pas se voir parce qu'il faut que je fasse les courses de Noël avec ma femme"! C'était terrible mais ce qui l'était encore + c'est que je ne réalisais pas que je rejouais le même scénario d'avec mon premier mari, chirurgien, qui me trompait avec une infirmière de son service. Moi aussi je me comportais mal. Inconsciemment, je pense d'ailleurs que je me vengeais. À l'époque c'est une psychothérapeute qui déjà m'avait ouvert les yeux et m'avait donné l'énergie de divorcer. La nouvelle psychothérapeute que j'ai consultée, l'autre étant partie à la retraite, m'a connectée sur la fameuse méthode des listes: faire un tableau avec une colonne + et une colonne -, la question étant: Que m'apporte et que m'enlève cet homme? Très vite est apparu que, malheureusement, il m'enlevait quasiment tout et ne m'apportait pas grand-chose. Au début de cette méthode, je me disais que le résultat n'était peut-être pas fiable. Alors je recommençais inlassablement à lister selon mes 2 colonnes. Jusqu'au jour où je l'ai trouvé... ennuyeux! C'est véridique. Je l'ai laissé. Je suis maintenant remariée avec un homme qui me rend heureuse. Je suis certaine que si je n'avais pas lâché mon ex-amant, je n'aurais jamais pu rencontrer mon futur mari...

Par rapport à l'histoire de Marie Lou ce que je vous confie peut paraître décalé. Mais en fait c'est la même chose: je crois qu'on s'entortille tout seul! Et la méthode des listes, quelle que soit l'impossible décision à nécessairement prendre pour ne + s'abîmer, est une technique qui marche très bien. Encore maintenant, quand j'hésite sur quelque chose, je pose ma question et je trace ma colonne + et ma colonne -.

J'ai chez moi un livre qui s'appelle je crois " La méthode des listes " que je n'ai pas vraiment lu. Il faudrait que je le ressorte. Plume m'en a donné envie et je suis sûre que ça pourrait me servir au quotidien

Pour m'être fait avoir + souvent qu'à mon tour, maintenant, quand je sais que je vais " affronter " un interlocuteur, je m'y prépare, y compris avant d'entrer dans un magasin, lieu redoutable par excellence dans la mesure où les employés sont formés aux techniques mercantiles de vente. Je m'y prépare en revisitant mes failles liées à une timidité que je n'affiche pas mais qui est très facile à deviner. Il me suffit de passer en revue tout ce que j'ai acheté n'ayant pas osé dire " Non " et dont je ne me suis jamais servi...