Mon frère est en échec total

Portrait de Annabelle

Mon frère a 43 ans et, malgré de grosses potentialités intellectuelles, il passe son temps à essuyer des échecs essentiellement professionnels mais qui, bien entendu, finissent par avoir des retentissements sur sa sphère sentimentale. D'ailleurs et malgré son niveau bac économie de son époque, bac qui signifiait encore quelque chose, il va de petits boulots en petits boulots et n'attire pas des chéries très "top". Enfin, quand il en a. Comme j'entends beaucoup parler de COACHING actuellement, je me demande si cette discipline ne pourrait pas l'aider. Avez-vous une idée sur la question? Connaissez-vous personnellement cette méthode?

Portrait de jilcoach

Votre idée est très valable dans la mesure où le coaching travaille essentiellement sur l’estime de soi et, par conséquent, peut venir à bout des conduites d'échec.

Cette discipline part du principe que tout est possible à partir du moment où l’on s’aime. Ainsi, le coach accompagne une véritable transformation de l’état d’esprit du consultant. Car, face à soi-même, nous avons tendance à nous déprécier, à nous « mal-aimer ». Le coaching aide, au contraire, à nous « bien-aimer », condition essentielle pour attirer la chance et découvrir que le miracle étant en nous, nous pouvons y accéder. Le coaching, c’est aussi une éthique : pas question de réussir avec un sentiment de vengeance quel qu’il soit. Si tout un chacun possède le potentiel et la légitimité de réaliser ses objectifs, les fausses conceptions ancrées profondément en nous empêchent d’avancer. Le coaching se charge d’en faire table rase ! Pour illustrer mon propos, voici un cas clinique dont j'ai eu à m'occuper :

Romain, 47 ans, électrotechnicien, à cause d’un licenciement économique se désocialisait peu à peu et pensait être au bout du rouleau. N’ayant plus rien à perdre, dans un sursaut de fierté, il décida cependant de me consulter et voilà ce qu'il m'a confié un jour où je l'ai rencontré "par hasard" chez mon garagiste : J’ai découvert en quelques séances que j’avais passé ma vie à dépendre de la volonté d’autrui. Alors que je pensais n’être plus capable de travailler, le coaching peu à peu m’a recentré sur moi. Avec l’argent que j’avais mis de côté, je me suis associé avec un commercial et je suis maintenant à la tête d’une petite entreprise d’électricité. Je travaille autant qu’avant mais, aujourd’hui, je m’autorise à le faire pour ma boîte. D’ouvrier licencié, grâce au coaching je suis désormais patron. De plus, étant passé par la case « salarié », je sais reconnaître l’apport de mes deux employés et ils me le rendent bien. Mon entreprise est de plus en plus sollicitée. J’ai l’impression de commencer une nouvelle vie…

 

Portrait de Nana

Quand je lis ce type de témoignage (Romain), je m'interroge car ça fait 8 mois et demi que je suis en psychanalyse (pas pour des raisons professionnelles, mais pour des raisons familiales) et j'ai le sentiment que ce n'est pas demain la veille que je vais décoller comme l'a fait ce consultant! 

Portrait de E.psy84

Si vous le permettez Nana, je vais vous donner mon avis en tant que psychanalyste.

Toutes les disciplines en sciences humaines sont valables si le thérapeute est compétent, cela va sans dire... Les techniques psys sont en fait souvent complémentaires mais l'important repose sur le fait primordial que chacune d'entre elles fonctionne à la condition que le consultant se sente bien dans son choix thérapeutique. 

Pour en revenir à votre post, je voudrais simplement vous signaler que la psychanalyse est une méthode qui travaille sur les points de fixation névrotiques inconscients et qu'elle agit en profondeur, déracinant ce qui dysfonctionne, d'où cette impression de lenteur à avancer dans ce travail sur soi. Le coaching est davantage à aborder comme une psychothérapie et met en place un travail essentiellement sur le conscient qui donne des résultats rapides et en général spectaculaires mais qui nécessitent la plupart du temps soit de refaire des séances au bout d'un certain temps, soit d'avoir recours à une psychanalyse par la suite. Autrement dit, le coaching est un travail en surface qui agit uniquement sur la sphère moïque. Ceci étant, il s'agit d'une superbe marche à gravir qui suffit dans certains cas.

Portrait de Sofy

Je m'appuie sur l'expérience de mon fils, je ne suis jamais passée par le coaching moi-même. Notre fils unique, aujourd'hui la petite vingtaine dynamique et épanouie, ne parvenait pas à réussir son permis de conduire. Il a échoué 4 fois ! Un comble dans une famille de chauffeurs routiers... Toujours est-il qu'il a fini par s'adresser à un coach. Quelques séances ont suffit pour que ce permis de conduire ne soit plus un échec... Alors oui, je pense que c'est efficace !

Portrait de cricri

Il me semble, ayant quelques notions de psycho, que pour que le coaching fonctionne il est primordial que votre frère ait envie de faire cette démarche...

Portrait de Annabelle

Je comprends ce que vous dites Cricri et j'y ai un peu pensé mais j'aimerais tellement qu'il ait le bon déclic... C'est pour cette raison aussi que j'envisage quand même de le brancher sur le coaching car "qui ne tente rien n'a rien"... Quoi qu'il en soit, de grands mercis pour tous vos posts.

Annabelle

Portrait de Marc87

J'ai 30 ans, je vis en couple et j'ai un job de vendeur en boutique de vêtements masculins. Il y a quelques mois, ma compagne souhaitant que nous nous engagions davantage dans notre vie à deux, mariage + 1er enfant, m'a clairement fait entendre qu'il fallait que j'apprenne à être moins dépensier (grosses dépenses en fringues essentiellement). Le déclic a été comme une sorte d'ultimatum de la part de ma compagne. Je vois un psychothérapeute depuis plusieurs semaines, j'ai pris conscience que j'avais besoin d'aide.