Je ne croit plus trop aux miracles

Portrait de Claire-13

Je crois de moins en moins aux miracles. Ma mère me dit que j'ai tord.

Qu est ce que vous en pensait?

Portrait de Amélie

Même aujourd'hui, avec les progrès de la science, de la médecine et des technologies toujours plus à la pointe... Plusieurs fois grand-mère aujourd'hui, à chaque nouvelle naissance c'est comme une sorte "d'évidence". L'arrivée d'un nouveau-né qui plus est en bonne santé, c'est à chaque fois un miracle en soi. Bien que croyante, j'avais moins ce "recul" pour la naissance de mes propres enfants...

Portrait de Viviane

Pour la vie je veux dire. Lorsque j'observe la nature et depuis mon humble petit regard, c'est toujours comme un miracle lorsque je vois une fleur sauvage qui s'est débrouillée pour s'épanouir sur le bord d'un trottoir, poussant simplement sur de l'asphalte.

Portrait de Estelle

Après tout nous sommes tous libre. Mais y croire rend les difficultés et les périodes plus "dures" de la vie, plus supportable. Peut-être que ce que votre mère vous dit, c'est qu'il est dommage d'enfouir une part d'âme d'enfant en nous. Croire aux miracles, c'est aussi avoir confiance en la sagesse divine... Même si on ne comprend pas toujours... Comme le petit enfant qui glisse sa main dans celle de son père ou de sa mère et marche avec eux, confiant.

Portrait de Laurence L

Dans notre âme d'enfant, nous croyions au Père Noël. Et combien d'entre nous lorsqu'ils ont découvert, que c'était un mensonge, ont gardé en eux comme une blessure. Peut-être qu'il faut aller puiser dans ce que nous ressentions avant de "savoir" alors ? J'ai une fille de 7 ans, et je regrette qu'à son âge, elle n'y crois plus au Père Noël. Une part d'innocence s'est envolée... C'était pourtant si joli ces étoiles dans ses yeux d'enfant !

Portrait de Natty

Pour vivre une nouvelle histoire d'amour à 62 ans presque... C'est comme un miracle ! Et en dehors même de ce bonheur, je le vis aussi comme une réconciliation avec la vie dans son sens plus large. Un vrai miracle. Moi qui me répétait que j'étais trop vieille pour y croire encore... Pourtant c'est bien réel mon couple !

Portrait de Partage Spi

Devant un miracle, on peut croire et renoncer à l’analyse ou on peut aussi rechercher une explication logique. Dans ce cas, les rationalistes expliquent le plus souvent les phénomènes inexplicables par l’influence du mental. Les personnes ayant été témoins de miracles auraient la même structure psychique, qu’il s’agisse de guérisons inexplicables, d’apparitions de la Vierge ou d’extra-terrestres. Ces personnes seraient très sensibles du reste à la suggestion, qu’elle soit collective ou individuelle. Freud n’avait-il pas déjà, dans ses travaux sur l’hystérie, constaté la puissance de la suggestion sur les malades ? Sa théorie postule d’ailleurs d’un principe de guérison, logé en chacun de nous, pouvant entraîner de facto des guérisons soudaines et en raison de cela donc, le besoin d’aller à Lourdes n’est pas irrémédiable ! Celles-ci peuvent aussi bien survenir à l’hôpital. Ainsi et pour beaucoup de médecins, les « miraculés » présentent tous, à la base, un profil d’hystérie de conversion ayant trouvé un axe, une voie de sublimation.

Portrait de Tigre

Concernant les guérisons sur un lieu de pèlerinage, les esprits cartésiens pourront souligner l’importance de l’effet de foule, de l’ambiance du lieu, de la ferveur et de la transe religieuse. La foi et les émotions peuvent provoquer de véritables chocs émotionnels qui agissent sur le système nerveux et ainsi sur l’organisme. Mais comment expliquer cependant la guérison d’individus dans le coma ou celle de jeunes enfants ? Et les rémissions de cancers ? Même en admettant que le cancer soit en partie lié au psychisme, que dire encore de ces guérisons de maladies purement organiques, comme cela s’est produit à Lourdes dans des cas de sclérose en plaques ? Certaines maladies ne sont jamais traitées sous une approche psychique par les médecins, contrairement à des pathologies comme la paralysie ou, tout simplement, les hallucinations (à rapprocher forcément des apparitions). Comment ces maladies organiques, n’entretenant pas de lien direct avec le psychosomatique, pourraient-elles être vaincues par la seule force de la psyché humaine, au mépris de toute conception logique de la médecine?

Portrait de Partage Spi

On peut interroger la science mais la science ne répond pas ou elle se dérobe en invoquant souvent les découvertes de demain. De fait, les questions subsistent. Surtout quand les miracles ne concernent que des objets (par exemple, les fameuses statues de la Vierge pleurant des larmes de sang ou les cas de télékinésie). Si l’on exclut l’hypothèse de la supercherie, comment les expliquer rationnellement ? Les preuves manquent d’un côté comme de l’autre. « Apprenez vos théories aussi bien que vous le pouvez, puis mettez-les de côté quand vous entrez en contact avec le vivant miracle de l’âme humaine », préconisait Carl Gustav Jung. En outre, s’ils ne croient pas aux manifestations divines, les scientifiques croient bien souvent aux effets de la foi sur les maladies. Le prodige viendrait donc de soi-même. Et si c’était tout simplement cela le véritable miracle ?

Portrait de Claire-13

En fait et si j ai bien comprit à chacun son chemin ... Comme une croyance individuelle mais' respectable.

je vais quand même m'accrocher parce que ma mère me,répète que si je ne croit pas aux mircles je n'en aurai jamais' dans ma,vie.

Je vous remercie.

Claire

Portrait de Lison

Grâce à Claire-13 que je remercie à mon tour. Je ne peux pas dire que je sois ce qu'on appelle une croyante dans le sens religieux du terme. Pourtant et même si la science ne l'explique pas, je pense que certains individus ont cette grande force en eux de croire et de se mettre dans une condition (comment le dire ?) que le miracle d'une guérison se fasse. Une auto persuasion à la manière de la méthode Coué. Ces guérisons mystérieuses ne sont-elles pas comme des témoignages pour nous encourager à croire justement ?

Portrait de Estelle

Et c'est là, en tant que croyante que je réalise combien j'ai de progrès à faire de mon côté ! Ma situation de chômage étant toujours ce qu'elle est à ce jour, je me laisse parfois gagner par les doutes. A 50 ans, pas très simple pour parvenir à se remettre dans le chemin de l'emploi. Situation, comme l'on souligné des foromers ici, est loin d'être catastrophique en soi, étant mariée et les enfants ne vivant plus sous notre toit. Je m'améliore de temps en temps, surtout en pratiquant la méthode Coué... Mais je trébuche beaucoup, beaucoup encore ! Tous ces miraculés... Y compris dans un accident automobile par exemple, ou le conducteur s'en sort indemne alors qu'à la vue du véhicule on se demande comment c'est possible ? Je pense comme Lison, que ce sont autant de "preuves" qu'il nous faut regarder aussi, pour croire ! Merci pour cette bonne discussion quoi qu'il en soit !

Portrait de Steve1965

Certains de mes clients, lorsqu'ils viennent me consulter pour y voir plus clair dans leurs vies. Me tiennent au courant, lorsqu'une situation s'est "débloquée". N'étant que comme une sorte de messager, je ne crois pas y être pour quelque chose de mon côté. Mais je pense que ces personnes, pour des raisons que nous ne connaissons pas, ont eu la foi dans l'éclaircissement d'une situation délicate. Continuez votre cheminement Estelle avec patience et application. Bien à vous. Steve.

Portrait de Estelle

C'est gentil à vous Steve. J'avoue que venir échanger sur ces forums m'aide aussi à continuer à aller de l'avant.

Portrait de linda

J'ai 61 ans,et à l'époque,selon un médecin,je ne devais vivre que quelques semaines à peine. Ma mère qui a entendu ce diagnostic,était découragé. Toutefois,une infirmière dit à ma mère qu'elle connaissait un autre hôpital où elle pourrait consulter,et de garder espoir.

En effet,avec le sage conseil de cette dame qui a croisé notre route,ma mère a rencontré un autre médecin,dans cet hôpital qu'elle ne connaissait pas,et ce médecin a décidé de tenter une opération,et ce fut un succès,j'ai survécu,et j'ai eu d'autres opérations,mais j'ai passé à travers.

Ma mère a été bien guidé par cette gentille infirmière qui lui a donné de précieux conseils,et le médecin de l'autre hôpital a été bien guidé dans son désir d'essayer quelque chose.

Il faut s'ouvrir aux possibilités,et surtout,garder espoir...

Portrait de Charline

J'ai 21 ans. Ma mère est décédée il y a 4 ans. Je viens de lire cette discussion, ce que dit linda aussi. Je me dis que malgré mon chagrin, j'ai la chance d'avoir mon père et ma grande soeur qui m'entourent bien. Et aussi ! Que j'avais une prof en commerce qui a vraiment été super avec moi et qui m'a souvent encouragée à continuer mon bac pro, de ne pas lâcher. Il y a des gens sur notre route qui nous poussent, nous tendent la main et ce sont comme des petits miracles quand on y pense.