Une de mes filles a gagné un voyage à Venise grâce à une tombola.
Elle m'a annoncé hier qu'elle allait certainement l'annuler car elle a consulté le descriptif et entre avion et bâteau, elle ne se sent pas de partir car, à part la voiture (et encore pas sur les routes de montagne si ce n'est pas elle qui conduit), elle souffre du mal des moyens de transport.
Personnellement et je le lui ai dit, j'estime qu'il est bien dommage d'annuler un tel voyage. Elle m'a répondu que si c'était pour passer son temps à être nauséeuse, elle ne se sentait pas de partir dans des conditions pareilles. Elle a essayé déjà pas mal de solutions mais qui, d'après elle, n'ont pas été efficaces.
Savez-vous s'il existe des méthodes qui marchent ?
Partage santé
Des possibilités auxquelles on ne pense pas toujours
Prévenir le malaise lié au moyen de transport reste le plus efficace. Si le bon résultat semble assuré pour certains grâce à des bracelets ou des pansements positionnés aux poignets sur des points d’acupuncture, d’autres réagissent bien à l’homéopathie. Comme nous le recommande le docteur Jean-Pierre Ruasse dans son ouvrage « Homéo Secours » aux Éditions Iprédis, le traitement sera commencé dès la veille du départ par une ou deux prises médicamenteuses et continué le jour du départ avant même celui-ci. La cocculine est d’un usage très répandu mais il existe en fait de nombreuses possibilités thérapeutiques, telle la prise de colcicum si le malaise est aggravé par les odeurs de cuisine ou de carburant, de petrolum pour des vomissements brusques et violents, d’ignatia contre la peur d’être malade, précise encore le docteur Ruasse. En aromathérapie, une goutte d’huile essentielle de citron mélangée avec de la menthe poivrée peut être consommée sur un sucre à laisser fondre en bouche ou appliquée deux à trois fois par jour en insistant par pression du pouce sur le palais selon le protocole de Michel Sommerard développé dans son livre « Le chemin des arômes » et publié aux Éditions Médicis. Associées à d’autres huiles essentielles comme la lavande ou le gingembre, spray ou stick, leur application en différents points du corps - les tempes, le front, la nuque, les poignets - ou leur vaporisation dans l’atmosphère, permet leur inhalation avant tout départ et au moindre symptôme. Des mélanges de plantes qu’il est possible de retrouver au sein de sirops pédiatriques, 100 % naturels, anti-nauséeux et apaisants pour les trajets. Autre formule proposée : le port de lunettes particulières, conçues pour agir sur la fonction visuelle périphérique afin d’apaiser enfin ce conflit entre la vue et l’oreille…
E.psy84
La grande responsable est la névrose d'abandon
Pour la psychanalyse, les personnes qui souffrent du mal des moyens de transport sont victimes d'une angoisse d'abandon. Quelques séances de ce type peuvent aider.
Alicia
Dommage de se priver d'un plaisir voyage
Je partage votre avis Cricri ! Avec les huiles essentielles il y a pas mal de possibilités effectivement comme le développe Partage santé. L'huile essentielle de marjolaine est aussi en principe très efficace pour calmer et apaiser les angoisses. A respirer en plus d'en appliquer sur l'intérieur des poignets et au niveau du plexus.
Aurélie
Pour les angoisses
Puisque c'est lié au psychisme, comme précisé par E.psy84 peut-être l'usage du Rescue en Fleurs de Bach pourrait être très utile et apaisant. Je ne suis jamais allée à Venise, mais c'est sûrement un voyage à faire...
Sofia M
Votre fille est assez grande pour assumer son choix
Votre fille est certainement majeure. Il me semble donc que c'est à elle de gérer le fait de faire ou de ne ne pas faire ce voyage. Ne vous immiscez pas dans cette histoire au prétexte d'un mal des moyens de transport car, si vous arriviez à faire pencher la balance du côté de " Venise " et que ça se passe mal, vous en récolteriez une culpabilité démoniaque.
Ludo_437
Virage psy intéressant...
Ma mère pourrait tout à fait avoir la même réaction que celle de Cricri. J'aime beaucoup la façon dont Sofia à remis les choses à leur juste place...
cricri
Vous avez raison Sofia...
Grâce à votre réponse Sofia, je viens de réaliser que j'ai encore du complexe du sauveur en moi ! Ça me met très en colère car je croyais voir réglé ce problème. Je vais donc redoubler de vigilance et réfléchir avant de vouloir " aider ". Merci quoi qu'il en soit pour tous vos éclairages précieux.