Marre de mon désert sentimental

Le désert affectif je connais, même si je ne suis que trentenaire ! Par contre, j’ai compris qu’en faisant de mes études une priorité, la situation amoureuse qui me conviendrait potentiellement ne peut pas encore se présenter.

À mon humble avis, il serait certainement utile que vous essayiez de voir où le bât blesse dans vos comportements relationnels. Je suis quasi certain que vous pourrez en retirer une lecture intéressante.

En + de l’excellent conseil de Ludo, vous pourriez adopter la technique de la visualisation: 3 fois par jour, en position détendue, imaginez-vous en couple avec le type d’homme que vous aimez. Cette loi d’attraction fonctionne très bien et mérite de dépasser les préjugés en croyant qu’elle est farfelue.

Très souvent, l’inconscient reschématise le fonctionnement du couple parental dans les toutes premières années de sa vie. Si celui-ci ne bénéficiait pas d’une très bonne entente, il se peut que vous vous punissiez par culpabilité refoulée mais malheureusement encore efficace à votre âge.

Mais j’ai fini par constater que je mettais la barre trop haut par rapport à ce que je suis. Ce constat m’a permis de rencontrer mon chéri actuel. La relation n’est pas toujours très facile mais ce que je commence à admettre c’est que cet homme dans ma vie est là pour que je corrige mes défauts. Ce qui -selon moi - est valable pour lui également ! Donc, pour’reprendre mon idée, peut-être avez-vous des attentes un peu démesurées ? Pourquoi n’analyseriez-vous pas cette hypothèse sans complaisance vis-à-vis de vous-même ?

Rien n’arrive par hasard, pas + les blocages que les déblocages. Mais il n’y a pas de déblocage amoureux  possible sans une solide honnêteté intellectuelle quant à soi.

Mais ça vaut la peine de le faire car ce débroussaillage est la seule manière de s’auto-dépolluer pour accéder à tout désir légitime.

Je m’inscris un peu du côté des commentaires qui vous conseillent de tenter de voir si vous ne mettez pas à l’extérieur de vous-même certains de vos défauts que vous pouvez banaliser. Ce qui me fait aller dans ce sens, c’est ce que vous appelez "une fatalité récurrente navrante". Dès l’instant où l’on constate qu’il y a récurrence, c’est que manifestement nous pouvons être aveuglés par une "poutre" dans notre œil. Il est sûr que la pilule a du mal à passer quand on aborde ses problèmes de la sorte mais il ne s’agit pourtant que de la seule possibilité sérieuse de les régler.

Je voulais’rajouter que dès lors que nous nous plaignons c’est que nous ne voyons pas très objectivement les erreurs que nous commettons. Ainsi la plainte elle aussi mérite-t-elle d’être mise en miroir.

Votre plainte est un mécanisme de défense qui peut contribuer à vous empêcher de vous interroger dans le bon sens.

Pour Sigmund Freud, toute victime cache un bourreau, qui s’ignore d’une façon générale, et qui finit par retourner les choses contre lui...

Lol

Votre post objective que mon commentaire a touché un affect. C’est cet aspect qui est primordial à accepter. Ensuite vous prendrez de + en + l’habitude d’avancer dans votre vie sans victimiser et vous permettrez des ouvertures sentimentales équilibrées.

= en linguistique: HOQUET! Il vous faudra certainement un peu batailler avec vous-même au début de ce travail introspectif mais rapidement vous constaterez une belle amélioration et des signes encourageants.