En fait, je connais depuis longtemps ce conseil et, quand je vais mal, j’essaye de le mettre en application. Sauf que quand je suis angoissée au présent, et malgré ma bonne volonté, je reste angoissée...
Vous me déculpabilisez Nini car, de mon côté, quand une situation m’inquiète et tant que je ne suis pas rassurée concrètement, le présent m’est insupportable.
En fait, Anthony de Mello propose une technique bien connue des psys. Je comprends le contenu des posts précédents mais ils ne sont pas tout à fait exacts. Je veux dire par là que lorsqu’on est inquiet et même sans nous en rendre compte, nous nous projetons dans l’avenir en nous appuyant sur des souvenirs d’enfance qui nous ont effrayés. Ceci étant, il demeure très difficile en cas de situation anxiogène pour soi de se focaliser et de se maintenir uniquement sur le présent.
Je vais vous prendre un exemple. Il y a quelques années, mes parents adoptifs étaient allés passer des vacances à l’Île Maurice. Au retour et compte tenu des conditions météo déplorables, leur avion avait beaucoup de retard et je n’étais pas rassuré du tout. Alors, utiliser le présent dans ce cas-là m’était complètement impossible. J’imaginais le pire, c’est-à-dire de les perdre. Je me disais: Tu vas encore te retrouver orphelin... J’ai d’ailleurs beaucoup apprécié le post de Psycot qui m’a fait revenir ce mauvais souvenir et comprendre les raisons de mon anxiété. Mais, quand je m’angoisse encore maintenant pour d’autres raisons, je suis incapable de me rassurer avec le présent qui ne m’apporte rien de rassurant. C’est une lapalissade dans la mesure où si je suis inquiet, les minutes qui s’écoulent ne peuvent en aucun cas se révéler apaisantes... Sinon je ne serais pas inquiet!
L’inquiétude ne se maîtrise pas car, d’une part, l’imagninaire est fluctuant et instable et, d’autre part, dans l’inquiétude il y a une part nécessaire de principe de réalité qui peut devenir une leçon a posteriori, même si ce n’est pas agréable sur le moment.
Et même si je ne suis pas masochiste, j’adhère en + complètement à ce que précise Christine-Zen au niveau du principe de réalité qui n’est pas tout à fait inutile, quoique douloureux lorsqu’inquiétude il y a. Effectivement, on peut toujours retirer un enseignement d’une inquiétude passée...
Nini
Pas vraiment d’accord
En fait, je connais depuis longtemps ce conseil et, quand je vais mal, j’essaye de le mettre en application. Sauf que quand je suis angoissée au présent, et malgré ma bonne volonté, je reste angoissée...
cricri
Je ne suis donc pas la seule dans ce cas !
Vous me déculpabilisez Nini car, de mon côté, quand une situation m’inquiète et tant que je ne suis pas rassurée concrètement, le présent m’est insupportable.
Psycot
Le binôme imaginaire négatif est le grand responsable
En fait, Anthony de Mello propose une technique bien connue des psys. Je comprends le contenu des posts précédents mais ils ne sont pas tout à fait exacts. Je veux dire par là que lorsqu’on est inquiet et même sans nous en rendre compte, nous nous projetons dans l’avenir en nous appuyant sur des souvenirs d’enfance qui nous ont effrayés. Ceci étant, il demeure très difficile en cas de situation anxiogène pour soi de se focaliser et de se maintenir uniquement sur le présent.
Clovis
Ce niveau de sagesse me paraît utopique
Je vais vous prendre un exemple. Il y a quelques années, mes parents adoptifs étaient allés passer des vacances à l’Île Maurice. Au retour et compte tenu des conditions météo déplorables, leur avion avait beaucoup de retard et je n’étais pas rassuré du tout. Alors, utiliser le présent dans ce cas-là m’était complètement impossible. J’imaginais le pire, c’est-à-dire de les perdre. Je me disais: Tu vas encore te retrouver orphelin... J’ai d’ailleurs beaucoup apprécié le post de Psycot qui m’a fait revenir ce mauvais souvenir et comprendre les raisons de mon anxiété. Mais, quand je m’angoisse encore maintenant pour d’autres raisons, je suis incapable de me rassurer avec le présent qui ne m’apporte rien de rassurant. C’est une lapalissade dans la mesure où si je suis inquiet, les minutes qui s’écoulent ne peuvent en aucun cas se révéler apaisantes... Sinon je ne serais pas inquiet!
Christine-zen
Bien d’accord avec vous...
L’inquiétude ne se maîtrise pas car, d’une part, l’imagninaire est fluctuant et instable et, d’autre part, dans l’inquiétude il y a une part nécessaire de principe de réalité qui peut devenir une leçon a posteriori, même si ce n’est pas agréable sur le moment.
Orlan
Je rejoins vos vues
Et même si je ne suis pas masochiste, j’adhère en + complètement à ce que précise Christine-Zen au niveau du principe de réalité qui n’est pas tout à fait inutile, quoique douloureux lorsqu’inquiétude il y a. Effectivement, on peut toujours retirer un enseignement d’une inquiétude passée...