Expériences et limites bienfaitrices

Je suis maintenant sexagénaire et, comme on dit, ma vie n’a pas été un long fleuve tranquille mais Le Seigneur m’a toujours donné la force d’avancer, de mettre un pied devant l’autre, ce qui est en soi un cadeau.

Ayant perdu mon fils unique, le drame de mon existence se situe-là mais, tout comme vous, et malgré un chagrin qui ne cède pas malgré le temps qui passe, j’ai pu reprendre mon travail, réapprendre à sourire et à ne pas complètement m’effondrer, même si j’ai été à plusieurs reprises à deux doigts de sombrer du côté des l’irréparable.

En ce qui me concerne, j’ai connu la tragédie de perdre mon mari à 30 ans... Nous n’avions pas d’enfant et je n’ai jamais trouvé l’énergie de refaire ma vie. Je profite de cette discussion pour dire que lorsque je vais mal, de par d’autres aléas de la vie, je demande de l’aide au Seigneur, sans en abuser, c’est-à-dire quand je n’y arrive plus de mes luttes psychologiques, et Il m’aide toujours...

Je suis croyante et heureusement que j’ai la prière...

Nous sommes tellement habitués en tant qu’êtres humains à compter sur ce qui est mis à notre disposition sur Terre que nous pouvons en oublier la force de la prière. Je vous remercie pour ce rappel dans la mesure où quand nous allons mal, il ne faut pas attendre effectivement pour s’adresser au Ciel et ce, quelles que soient nos croyances. À titre personnel et de mon côté, chaque fois que j’ai fonctionné de la sorte alors que j’avais un grand besoin d’aide, il s’est toujours passé quelque chose dans ce sens...

Pour reprendre l’idée de cette spiritualité musulmane et pour ne pas les oublier, on peut affirmer aux personnes athées: "Aux innocents les mains pleines.".