Prenons simplement un exemple douloureux: des parents qui perdent leur enfant... Je ne suis pas certaine qu’a posteriori la joie finisse par occuper le devant de la scène...
L’exemple que vous prenez Ady est une démonstration de votre doute que je rejoins en totalité. En même temps, Khalil Gibran a peut-être voulu dire qu’une souffrance peut se sublimer et se transformer en joie... Il doit quoi qu’il en soit falloir avoir une Foi exceptionnelle pour en arriver à ce stade.
J’ai 41 ans et j’ai perdu ma mère lorsque j’avais 2 ans. 40 ans + loin, ce manque, cette souffrance abyssale est toujours là. Et je peux affirmer qu’aucune joie que j’ai pu avoir depuis ce drame n’ait arrivé à compenser ma tristesse... Au mieux, les petits bonheurs - voire les grands - m’ont juste permis d’avancer et de souffler...
Mon mari m’a quittée pour refaire sa vie. Ce n’est pas récent mais je ne suis jamais arrivée à faire complètement le deuil de mon couple, de cet homme. Je sais qu’il y a beaucoup + grave dans la vie et Puce76 en témoigne mais, en ce qui me concerne, les joies que j’ai eues depuis cet abandon conjugal n’ont rien compensé du tout. C’est mieux que rien bien entendu mais ce qu’on a perdu, les chagrins, les angoisses, enfin tout ce qui pourrit la vie, ne cicatrisent jamais entièrement.
Ceci étant, et même si les épreuves abritent un sens qui une fois trouvé peut nous apaiser, il n’en demeure pas moins effectivement que ce qui nous a fait mal nous taraude à jamais. Ainsi en est-il de l’existence humaine qui, partant de cette possibilité, a peut-être pour unique vocation de nous faire réfléchir afin de nous humaniser pour nous préparer à une autre Dimension...
Cet homme parle d’une joie importante que nous POUVONS abriter et non que nous POURRONS abriter... La nuance est de taille et casse un peu l’optimisme!
clémentine-78
Rassurant en effet...
Toutefois, du moins pour moi, cette hypothèse m’est difficile à mettre en pratique...
Ady
Discutable
Prenons simplement un exemple douloureux: des parents qui perdent leur enfant... Je ne suis pas certaine qu’a posteriori la joie finisse par occuper le devant de la scène...
Gandy
Discutable effectivement...
L’exemple que vous prenez Ady est une démonstration de votre doute que je rejoins en totalité. En même temps, Khalil Gibran a peut-être voulu dire qu’une souffrance peut se sublimer et se transformer en joie... Il doit quoi qu’il en soit falloir avoir une Foi exceptionnelle pour en arriver à ce stade.
Puce76
Le chagrin est indéboulonnable
J’ai 41 ans et j’ai perdu ma mère lorsque j’avais 2 ans. 40 ans + loin, ce manque, cette souffrance abyssale est toujours là. Et je peux affirmer qu’aucune joie que j’ai pu avoir depuis ce drame n’ait arrivé à compenser ma tristesse... Au mieux, les petits bonheurs - voire les grands - m’ont juste permis d’avancer et de souffler...
Marie Lou
Rupture sentimentale extrêmement douloureuse
Mon mari m’a quittée pour refaire sa vie. Ce n’est pas récent mais je ne suis jamais arrivée à faire complètement le deuil de mon couple, de cet homme. Je sais qu’il y a beaucoup + grave dans la vie et Puce76 en témoigne mais, en ce qui me concerne, les joies que j’ai eues depuis cet abandon conjugal n’ont rien compensé du tout. C’est mieux que rien bien entendu mais ce qu’on a perdu, les chagrins, les angoisses, enfin tout ce qui pourrit la vie, ne cicatrisent jamais entièrement.
Ari
Des épreuves sûrement nécessaires
Ceci étant, et même si les épreuves abritent un sens qui une fois trouvé peut nous apaiser, il n’en demeure pas moins effectivement que ce qui nous a fait mal nous taraude à jamais. Ainsi en est-il de l’existence humaine qui, partant de cette possibilité, a peut-être pour unique vocation de nous faire réfléchir afin de nous humaniser pour nous préparer à une autre Dimension...
Psy30
Prudent Khalil Gibran!
Cet homme parle d’une joie importante que nous POUVONS abriter et non que nous POURRONS abriter... La nuance est de taille et casse un peu l’optimisme!