J'ai 40 ans. Depuis quelque temps j'ai tendance à avoir des crampes musculaires aux mollets qui me réveillent la nuit...
Je sais que ce n'est pas grave mais, étant écolo dans l'âme, j'aimerais régler ce problème par un traitement naturel.
Avez-vous quelque chose à me conseiller ?
Viviane
Oligoéléments...
Un apport plus important, de façon ponctuelle en magnésium, calcium, potassium et zinc, est une solution qui me soulage durant plusieurs mois, des crampes nocturnes... Je les envisagent, à titre personnel, comme le signal qu'il est temps de rééquilibrer cet apport. J'ai gardé ce réflexe, en lien à une grossesse qui peut effectivement accentuer ce genre de petit "déficit". De plus, boire abondamment de l'eau très douce, style eau de source, peut contribuer à éliminer des toxines qui affectent l'aspect musculaire... Les sportifs le savent bien d'ailleurs. Il y également la possibilité de faire régulièrement des exercices simples d'étirements musculaires, au moins 3 fois par jour, qui peuvent également soulager ces crampes... et que là encore les sportifs connaissent... Mais peut-être connaissiez-vous déjà ces "petits trucs" tout simple Vincent ? A bientôt...
Christine-zen
La phytothérapie est une bonne solution
Deux plantes œuvrent efficacement contre ces douleurs insupportables. Il s'agit de la queue de cerise en raison du potassium qu'elle contient en belle quantité et le lithophage, rééquilibrant ionique connu pour son efficacité contre les crampes. Pour aider la circulation sanguine, les phytothérapeutes préconisent aussi l'ail, l'hamamélis, le petit houx, le mélilot.
Il est bien évident qu'il est nécessaire que vous consultiez un professionnel qui vous guidera. Un pharmacien spécialisé dans ce type de traitements naturels pourra également vous être précieux.
Vincent
Marqué par ma génération
C'est curieux comme je fonctionne... Alors que je suis féru de phytothérapie, il faut toujours que je demande l'avis d'autres personnes sur ce sujet quand je suis concerné par une difficulté de santé... Alors que je suis le premier à prôner les bienfaits des plantes. Il faut dire que j'appartiens à une génération où la médecine classique avait un monopole de molécules qu'elle défendait bec et ongles... Ça a dû me laisser des traces...
cerise-du-26
Ce n'est pas moi qui vous jetterai la pierre !
Je vous comprends tout à fait. Je suis comme vous et je me reconnais très bien dans ce que vous décrivez. Je crois sérieusement aux bienfaits de la naturopathie mais j'ai tendance à prendre conseil auprès de proches si j'ai une crise de foie par exemple. J'ai beau savoir que la tisane de thym peut m'être bénéfique dans ce cas là, si on me conseille de boire du citron, je vais boire du citron... Je pensais que ce type de doute traduisait un manque de confiance en moi mais je n'avais jamais pensé que ça pouvait venir d'une influence scientifique qui a tout mis en place pour éradiquer les merveilles de la nature en terme de santé...
Jean
Une influence scientifique qui atteint ses limites
Dieu sait si je respecte les avancées de la science médicale officielle lorsqu'elle est nécessaire. J'ai été à une époque traité (naturellement !) pour une otite, sans succès. Je me suis rendu chez un médecin homéopathe qui n'a pas hésité à me prescrire des antibiotiques. Ce qui a réglé définitivement le problème. Pourtant, je sais que les dérives existent aussi, dénonçées par des scientifiques eux-mêmes. Ainsi, le docteur Boukris, dans son livre " La fabrique des malades " explique que Lorsque les firmes pharmaceutiques mettent au point et testent une molécule avec les cliniciens, elles en déterminent les applications thérapeutiques et vont jusqu'à redéfinir les pathologies visées. (...) En résumé, on construit des maladies pour vendre des médicaments... Le psychiatre Boris Cyrulnik fait d'ailleurs le même constat pour les troubles d'origine psychique. D'où l'intérêt actuel d'une large public pour les rémèdes naturels montrant ainsi que l'influence scientifique atteint ses limites...
Viviane
Conditionnement...
Un Grand Merci Vincent ! Je suis quelqu'un de convaincue depuis très jeune, du "bénéfice" des "médecines douces" pour l'être humain ! Mais comme vous, j'ai cette réaction première de ne pas forcément me faire confiance... Je crois que nous avons été "largement conditionné", je suis d'acord, et Cerise-du-26 le transmet clairement... Il est bien évident comme le souligne Jean, que le recours à la médecine allopathique n'est pas à jeter aux orties... Mais la science médicale dans ce cas-là, via les trust pharmaceutiques (à coup de milliards), cherchent aussi à garder la main-mise, y compris en nous mettant en culpabilité... pas d'auto-médication... Mais je crois qu'une majorité d'êtres humains, n'est à mon sens, pas insensée quand même ! L'apport précieux de soins "naturels", est en plus, sur un plan économique différent, intéressant en rapport au déficit "sécu"... mais là encore, on peut aussi se demander jusqu'à quel point, nos "hommes d'Etat" n'en seraient pas fondamentalement "gênés" car alors, là aussi, leur pouvoirs par "injection quotidienne de culpabilités diverses et variées" n'auraient plus tout à fait le même impact sur la société que nous sommes... Qui plus est, sur un plan symbolique, la plupart des "médecines douces" sont bien plus anciennes que les sciences médicales actuelles... Il s'agirait pourtant d'un juste équilibre...