Depuis plusieurs années, je me pose la question de faire des dons, histoire de participer à titre personnel et collectif à une amélioration de vie pour les plus démunis... Me considérant comme chanceuse dans ma vie... Mais toute l'année on est sollicité pour faire des dons aux associations et à la rentrée scolaire, c'est encore pire. Ca me donne une impression que ces demandes insistantes appuient sur la culpabilité et au final ça ne m'incite pas à donner... En ce qui me concerne c'est donc contreproductif puisque je ne donne toujours pas. Je n'aime pas avoir cette sensation de me sentir "forcée". Il y a en principe dans le don un élan "gratuit" (pardonnez-moi l'expression) qui vient du coeur !
Je ne sais pas si je suis la seule dans ce cas ?
Olivia.V
Tout à fait d'accord avec vous Amélie
Je fais un don à ma façon. Je suis bénévole dans une association visant à aider les plus démunis. Je donne de mon temps, investis par un après-midi, début de soirée par semaine. Je considère que ça vaut bien un don en espèce sonnante et trébuchante et je me sens utile ! Je le fais depuis plus d'un an et je n'ai pas l'intention d'arrêter pour l'instant. Un énorme avantage pour mon esprit pratique, je sais ce qui est fait !
Maria
Chrétienne pratiquante
Je participe à l'existence de l'Eglise en donnant 1 % de mes revenus annuels, parce que ça fait partie de mes convictions et que je n'ai pas de difficutés matérielles. Et je fais aussi partie d'une équipe de bénévoles d'une association catholique tournée vers ceux qui ont besoin d'aide. Cette année j'ai eu la chance de participer à une journée en bord de mer, avec des enfants qui ne peuvent pas partir en vacances avec leurs parents. Ma fille y a participé également (nous avons bien entendu payé notre journée). C'était super de voir ces enfants heureux tout autant que voir ma fille se faire de nouvelles copines. Un vrai partage !
Sofy
D'accord sur les sollicitations "casse-pied"
Je donne, des toutes petites sommes à différentes organisations. J'ai l'impression de cette façon de partager un peu plus. Je le fais quand j'en ai envie. Le reste du temps, et malgré les sollicitations multiples, encore plus insistantes à partir de la rentrée scolaire, je ferme mes oreilles et je me dis que je fais de mon mieux avec mes moyens.
Loriane
Anticonformiste
Je ne donne jamais lorsque je suis sollicitée, directement ou plus collectivement (appel aux dons télévisuels ou autres). Je donne lorsque j'en ai envie et que je sais que je peux le faire matériellement. Mais je suis comme ça aussi pour d'autres aspects dans ma vie personnelle. Je ne vais jamais porter des fleurs sur une tombe juste parce que c'est le 1er novembre par exemple. Pas plus que je vais attendre la fête des amoureux, pour faire une petite surprise ou un petit cadeau à mon homme, y compris, juste une rose rouge. D'ailleurs, il adore que je le surprenne !
Lison
Donner pour donner
C'est la seule façon d'aimer... Ce sont les paroles d'une jolie chanson de France Gall. C'est là ou je coince un peu avec cette histoire de don aux associations caritatives. Pas que je sois contre le fait du don, mais finalement, combien parmi les généreux donateurs, le font sans aucune arrière pensée... Puisque si je ne dis pas de bêtise, on peut bénéficier d'une "remise d'impôt". Alors gratuit ? Juste parce qu'on veut partager ?
Olivia.V
Ok
Mais alors autant rester dans une grotte et vivre en hermite, avec pour seul partage le contact à la nature et la vie sauvage !
Lison
Hé !
Je ne cherchais pas à être agressive dans mes propos. D'ailleurs votre engagement personnel est parfaitement respectable Olivia.V autant qu'à votre honneur ! Je voulais simplement dire par là, que donner de l'argent, peut aussi être une façon de se donner bonne conscience sans pour autant se poser les bonnes questions... Pardon de vous avoir offensé Olivia.V.
Loriane
Pour répondre en chanson
Puisque la musique adoucie les moeurs parait-il ! "L'important c'est d'aimer" de Pascal Obispo. Je le redis, je n'aime pas trop faire comme tout le monde. Par contre, si je cherche un petit truc du genre déco, vaisselle ou autre petit meuble par exemple, je vais volontier voir du côté des assos caritatives. Je me dis que c'est un achat utile, qui sert aussi à d'autres humains qui sont plus dans le besoin que moi.
Amélie
Rassurant
De lire que je ne suis pas la seule à ne pas chercher à suivre de façon systématique. Et en vous lisant je sais aussi que je donne à ma manière. Nous avons la chance d'avoir un gros potager. En accord sur ce point, avec mon mari, nous donnons régulièrement le surplus des récoltes. Aux voisins et à certaines personnes du village, discrètement aiguillés par une amie qui fait partie d'une association caritative dans notre région. A chacun sa façon nous sommes d'accord !