Mon "petit" frère se met toujours dans des situations délicates

Même si je comprends bien que vous "restez" sa seule famille directe... Vous n'êtes pas la mère de votre frère. Il est censé être autonome depuis pas mal d'années. C'est tout à votre honneur de lui donner un coup de main depuis tout ce temps, mais peut-être devriez-vous vous poser la question du pourquoi vous l'aidez ainsi, en dehors d'un aspect très humain. Ne cherchez-vous pas à vous déculpabiliser d'une situation personnelle qui vous fait souffrir ? Pardon de ma franchise, mais il me semble important de vous répondre, car dans ce que vous écrivez il s'agit aussi de la sauvegarde de votre couple si j'ai bien compris...

Je la trouve très pertinente. D'ailleurs, au sujet des "places familiales"... Vous précisez que votre frère n'a pas d'enfant, mais vous ne dites rien à votre sujet. Etes-vous parents, votre mari et vous-même ?

Mais il ne s'agit pas de déshabiller Paul pour habiller Pierre. Autrement dit "charité bien ordonnée, commence par soi-même". Il est peut-être temps que votre frère trouve ses propres solutions.

Même si je comprends que votre frère ne roule pas sur l'or, il est loin (malheureusement) d'être le seul à avoir des fins de mois difficiles. Et si vous n'existiez pas, il faudrait bien qu'il se débrouille malgré tout. D'une certaine façon, en pensant l'aider, vous le confortez à ne pas "réellement" chercher à mieux s'en sortir. Savoir qu'on peut toujours compter sur quelqu'un c'est important ! Mais une réelle autonomie ça n'a pas de prix, vis-à-vis de soi !

Mais si je suis honnête dans ma réponse... J'ai tendance, de mon côté à très vite voir le verre à moitié vide. Et je me suis surprise à avoir la pensée réflexe : il y a aussi, malheureusement, des gens qui ne sont pas du tout entourés et qui même avec un job, se retrouvent à la rue faute d'assurer le loyer et les factures.

Votre frère se retrouve en "difficultés" par "manque de ressources". Vu qu'il a tout de même du travail régulièrement dans l'agriculture (travail souvent très dur !), pourquoi ne pas l'encourager à viser autre chose. La restauration (que je connais bien !) pourrait être une meilleure solution par exemple et vu la pénurie de main-d'oeuvre, ce secteur à fait des efforts non négligeables quant à la rétribution entre autre...

Mon mari tient une pizzeria, alors je sais aussi de quoi "vous parlez" ! Y compris que dans ce secteur, la disponibilité familiale, donc célibataire sans enfant, ce qui semble être le cas du frère de Chléa... C'est un vrai plus. Les horaires n'étant pas toujours faciles à gérer avec un quotidien familial.

Pour mieux gagner sa vie, c'est une excellente idée ! D'autant que le "petit" frère de Chléa semble avoir aussi de l'expérience dans le domaine agriculture. Etudiez les possibilités d'emplois fixes dans le domaine "monde végétal" ? Je suis certaine qu'il y a des emplois à prendre ! Peut-être que ce genre d'aide, "recherches pour un meilleur job" serait plus autonomisante Chléa !

Il y a du recrutement... Et les employeurs potentiels sont prêts (à former en interne, quelqu'un qui n'est pas qualifié au départ), pour garder les salariés motivés dans leurs boîtes. 32 ans c'est le moment pour chercher mieux !

De donner un vrai "coup de main" durable et qui donnera confiance à votre frère Chléa. Accompagnez le sur le chemin "meilleur emploi", ce sera profitable pour tous les 2 ! Renseignez-vous sur les possibilités de "structures d'accompagnement" également. Ca pourrait être là aussi profitable !

"Meilleur emploi" tout en restant dans ce secteur culture ou bien aussi quelque chose de très différent auquel on ne pense pas. Un bilan de compétences serait sans doute profitable. D'ailleurs comment se fait-il qu'on ne lui en ait jamais proposé, puisqu'il travaille avec du saisonnier ?

Si les périodes sans emplois étaient courtes, il ne rentrait pas forcément dans les critères pour un bilan de compétences... Enfin je suppose...

France Travail doit pouvoir vous renseigner sur les possibilités et les conditions pour une "reconversion" il me semble...

Que vous pourriez aussi lui dire qu'il n'a plus l'âge que vous lui teniez la main... Encore faut-il que vous en soyez vous-même persuadée... Votre "petit" frère n'est plus un "petit", même si vous écrivez que vous n'êtes pas sa mère... Pas sûr que vous en soyez convaincue...