Ma belle-soeur, 28 ans, ne se remet pas de la séparation de son couple

Portrait de Eric

Vous allez me dire que ce "n'est que ma petite belle-soeur" (elle est la cadette de 10 ans de ma femme et j'ai moi-même une petite quanrantaine)... Mais je vois que ma femme, ne sait plus comment faire pour aider ma jeune belle-soeur à tirer un trait. Même si je suis plus "extérieur", j'avoue que je m'inquiète aussi tant pour sa santé physique (elle est maigre comme un clou) que pour sa santé mentale (en arrêt de travail depuis 2 mois consécutifs, elle devient de plus en plus apathique, silencieuse, absente pour tout dire !). Jusqu'ici, je ne pensais pas qu'on pouvait à ce point se détruire pour un échec amoureux. Oui ! Je vous entend ! Je ne suis qu'un homme ! Bon... C'est quand même un peu un appel au secours : comment "aider" pour que ma belle-soeur se porte mieux et du coup que ma femme retrouve aussi le sourire ?

Portrait de Charline

Si j'en avais un, j'aimerai qu'il soit aussi attentif au bien-être familial ! Il y a quand même quelque chose de positif dans ce que vous dites. Si votre belle-soeur est en arrêt maladie, ça veut dire qu'elle voit un médecin... Donc, le médecin en principe doit bien voir lui aussi... qu'elle ne "tourne pas très rond"... Ce qui en soi, est tout de même rassurant puisqu'elle n'est pas vraiment "isolée". Si nécessaire, le médecin aura sans doute la réaction de l'envoyer chez un psychiatre.

Portrait de Chléa

Si le médecin connaît bien la jeune femme en question, il peut aussi en accord avec elle, prendre la décision d'un traitement pour soigner son état dépressif. La démarche vers un psychiatre n'est pas toujours "appréciée" par certaines personnes qui restent avec une image très péjorative (la folie fait toujours peur !) au sujet de la psychiatrie. Mais je suis d'accord avec Charline, c'est déjà très bien qu'elle voit un médecin !

Portrait de Valérie

Quand on y est pas réfractaire, ça peut être un excellent complément au traitements médicamenteux classiques. Il y a plein de techniques... Pourquoi ne pas commencer par des séances de magnétisme par exemple et voir ensuite ce qu'il est possible d'envisager avec de la médecine traditionnelle chinoise, très complète dans les soins corps/esprit. Mais ce n'est qu'une suggestion.

Portrait de Eric

Qui la connaît depuis qu'elle est gosse. Je sais que c'est déjà une bonne chose en soi. Je prends note de toutes les suggestions (elles sont les bienvenues) et je soumettrais à ma femme ensuite. Merci !

Portrait de Amélie

Ils agissent sur les différents états émotionnels et c'est totalement naturel. Demandez conseil à un spécialiste de ces produits, ça vaut la peine de tenter l'expérience !

Portrait de Estelle

Ayant traversé une période un peu délicate, il y a quelques années, j'ai eu recours à des gélules de mille-pertuis. Ca m'avait été conseillé par un ami naturopathe et ça a vraiment été efficace pour mieux gérer un état dépressif. On peut toujours demander au généraliste ce qu'il en pense... A condition qu'il soit un peu ouvert à la phytothérapie...

Portrait de Raphaelle

Il existe des gélules aux principes actifs de plantes, ou même avec des huiles essentielles qui peuvent aider aussi. Comme le dit d'ailleurs Estelle avec le mille-pertuis. Renseignez vous en parapharmacie. Il y a de plus en plus de pharmaciens qui sauront vous guider sur ce que vous rechercher en traitements naturels.

Portrait de Elena

Je ne voudrais pas être maladroite, en proposant une compagnie animale. Mais on sait qu'un chat ou un chien peut être un compagnon "utile" dans la mesure ou l'animal "ressent" l'état "fragilisé" de son maître, et sera d'autant plus affectueux avec lui.

Portrait de Célia

Je suis passée par une phase délicate moralement, après la séparation d'avec mon premier compagnon. Une amie m'avait conseillé de passer par un pratiquant Reiki. Ca se rapproche un peu du magnétisme en "recentrant" les énergies. J'ai fait 3 séances espacées sur deux mois et ça été vraiment salvateur pour moi. Comme c'est une technique de soin de plus en plus répandue, je pense qu'on doit pouvoir s'adresser à un professionnel sans trop de difficulté géographique.

Portrait de Sylviane

Le plus possible vers l'extérieur. Même si votre belle-soeur semble avoir très peu d'énergie... Le fait "d'aller voir ailleurs" peut être salutaire. Ce qui implique que l'entourage doit faire preuve de beaucoup de dynamisme pour l'encourager à sortir de sa coquille si je puis le dire ainsi.

Portrait de Amélie

Son jeune âge, encore, on peut imaginer que cette séparation "est une première expérience douloureuse"... Mais il pourrait être intéressant de chercher dans sa vie d'enfant, s'il y a eu une séparation, un départ, un abandon qui a beaucoup "marqué" votre belle-soeur. Comme vous connaissez bien sa soeur (!), elle pourrait avoir des éléments familiaux qui a sa connaissance pourraient aller dans ce sens...

Portrait de Valérie

D'autant qu'on sait aussi que dans une même famille, des évènements marquant n'ont pas le même impact d'une personne à une autre... D'autant que votre femme Eric et sa soeur ont un écart d'âge important. Ca vaudrait la peine (si j'ose dire) d'aller chercher de ce côté là. Un éclairage sans doute intéressant !

Portrait de Amélie

L'âge peut aussi avoir son rôle à jouer... On appréhende pas les choses de la même façon à 20 ou à 30 ans par exemple. Et puis les liens affectifs ne sot pas nécessairement identiques non plus...

Portrait de Lison

Ne pas tenter de passer par un psychologue ? Dans un premier temps déjà. Se serait peut-être plus facile de "parler" à un professionnel de l'écoute, autre que son médecin traitant ? Quelqu'un de "plus neutre" dans le sens "d'inconnu" ?

Portrait de Eric

Et les soumettre ensuite à ma femme... C'est sûr qu'elle connaît bien mieux que moi sa soeur, ce sera sans doute plus simple pour elle de savoir ce qui apporter du secours à ma belle-soeur. Merci pour vos réponses et votre solidarité !